JAMES BECKWOURTH

                                                                                                       ARTICLE DE ROLAND ROTH 

     AVENTURES DE JAMES (JIM) BECKWOURTH      

       James Pierson Beckwourth est né à Beckwith en Virginie le 26 avril 1798. 

Il est décédé le 29 octobre 1866 à Denver, Territoire du Colorado et il a été enterré au cimetière indien Crow à Laramie dans le comté d'Albany au Wyoming. 

Il était un mountain man / trappeur, l'un des rares hommes de montagne afro-américains sur la frontière occidentale américaine.
Il fut aussi commerçant de fourrures et explorateur. Beckwourth était connu sous le nom de « Bloody Arm » en raison de son talent de combattant. 

Il était métis et né en esclavage en Virginie. 
Il a été libéré par son père qui était blanc et propriétaire et il fut mis en apprentissage chez un forgeron afin qu'il puisse apprendre un métier.
Par la suite il était aussi trappeur, cowboy, soldat, propriétaire de ranch, hôtelier, magasinier, auteur et scout (guide).

         Ses employeurs furent :

Enslaver, Rocky Mountain Fur Company , American Fur Company , Bent St. Vrain, & Company, le gouvernement américain et il fut aussi travailleur indépendant.

Il était marié à une afro-américaine et des épouses amérindiennes et il eut 4 enfants !

Concernant sa carrière militaire il faisait partie de la Milice du territoire du Colorado.
A l’armée des États-Unis, il servait au 3e régiment de cavalerie du Colorado du colonel John M. Chivington.
Il fut maître de wagon de l'armée américaine en 1837, scout de l'armée américaine en 1866, scout de la milice territoriale en 1864.
Il a participé à la deuxième guerre séminole (1835–1842), au massacre de Sand Creek (1864) et à la guerre de Red Cloud (1866–1868).

                           Voici son histoire :            

James (Jim) Beckwourth est né en esclavage en Virginie.
Il était de race mixte en ayant une mère esclave afro-américaine. 
Son père blanc était leur propriétaire et s’appelait Sir Jennings Beckwith, un descendant de la noblesse anglaise. 
On sait peu de choses sur la mère de Beckwourth, mais James serait le troisième de ses treize enfants.

Bien que son père l'ait reconnu et élevé comme son propre fils, selon la loi, James Beckwourth était encore légalement considéré comme esclave. 

Alors que James était jeune, son père, Jennings Beckwith a déménagé avec sa famille dans le Missouri vers 1809 en emmenant sa mère et tous leurs enfants avec lui. 
Bien que Beckwith ait reconnu et élevé ses enfants métis comme les siens, il les détenait légalement comme propriétaire. 
Son père a libéré son fils mulâtre James Beckwourth par manumission (la manumission est l'acte d'affranchissement d'un esclave), par un acte d'émancipation au tribunal en 1824, 1825 et 1826. 

Son père s'est arrangé pour le mettre en apprentissage chez un forgeron à Saint Louis afin qu'il puisse apprendre un bon métier. 
Mais James n'était pas heureux comme apprenti.
À 19 ans, il a été licencié par l'artisan après s'être disputé avec lui. 

James quitta la maison en 1822 pour se joindre à une expédition vers des mines de plomb dans la région de Fever River.
Après un bref séjour à la Nouvelle-Orléans, James retourna chez son père, mais son envie de voyager reprit le dessus et durant l'été 1824 il s'engage avec le Général William Ashley pour une expédition de piégeage pour la Rocky Mountain Fur Company dans les Montagnes Rocheuses.

Il a également rencontré et travaillé avec des "moutain men" bien connus tels que Jim Bridger, Jedediah Smith, Jim Clyman et Edward Rose. 
Il participa au premier "Mountain Man Rendezvous" à Henry's Fork sur la Green River en 1825. 
Le lieu des Rendezvous changeait chaque année et il est rapidement devenu le plus connu centre d’affaires des "mountain men" américains.

James Beckwourth a donc déménagé dans l'Ouest américain.

Dans les années suivantes, James est devenu un trappeur et un montagnard aguerri de premier plan. 
En juillet 1825, un trappeur et collègue Caleb Greenwood a raconté l'histoire autour d'un feu de camp selon laquelle James Beckwourth était l'enfant d'un chef indien Crow. 
Il a affirmé que James avait été volé alors qu'il était bébé lors d'un raid des Cheyennes et il fut vendu à des Blancs. Cette tradition était largement reconnue, car James avait adopté la robe amérindienne et était considéré par certaines personnes comme un Indien.

Pendant cette période de sa vie, il faisait des opérations commerciales avec les Indiens Blackfeet. 

On dit qu’il s’est marié à deux femmes Blackfoot apparemment le temps des affaires commerciales durant environ deux semaines.

Par la suite, en tant que trappeur de fourrures, il a vécu avec la nation Crow pendant des années. 

Aux environs de 1828, lors d'une expédition de piégeage avec Jim Bridger, dans la région frontalière des territoires des Crow, Cheyenne et Blackfeet, James Beckwourth a été capturé et fait prisonnier par une bande de guerriers de la tribu Crow. 

Selon son récit, il a été confondu et pris pour le fils perdu d'un chef Crow, Big Bowl, alors ils l'ont adopté dans leur tribu. 
Des récits divers indépendants racontent que son séjour avec les Crow a été planifié et arrangé par la Rocky Mountain Fur Company dans le but d'établir des relations commerciales avec la tribu. 

Toujours est-il que James Beckwourth a épousé la fille d'un chef indien. 
Les mariages entre les Amérindiens et les trappeurs et commerçants de fourrures étaient courants à l’époque.

Pendant les sept à huit années suivantes, Beckwourth a vécu avec une tribu Crow et il eut une influence considérable sur celle-ci. Il a gravi les échelons de guerrier à chef du "Dog Clan". 

Selon son livre, il dit qu’il a finalement été nommé chef de guerre, chef de la Nation Crow, après la mort de Arapooish.
C’est le grade le plus élevé de la Nation Crow.  

Les dires de Beckwourth au sujet de sa vie avec les Crow ne sont pas tous confirmés en dehors de quelques témoignages de certains mountain men.
Mais aucun mountain man ne pourrait avoir vécu comme un Crow si longtemps sans se distinguer dans le combat et la guerre.
En effet, pour les Crow, la guerre était une façon de vivre et un homme non vaillant ne comptait pas. 
Il combattit dans beaucoup de guerre en tant qu'indien.
L'influence considérable de James Beckwourth sur les Crow a été reconnue par ses contemporains ainsi que par les historiens.

Les indiens lui donnèrent deux noms : 
« Arme sanglante » et « Robe de Taureau ». 

James Beckwourth a eu jusqu'à dix femmes Crow. 

D'après ce qu'il raconte, il fut très impressioné par une jeune squaw qui s’appelle « Pine Leaf ».

Selon James, Pine Leaf avait été capturée et enlevée dans la tribu des Gros Ventre à l'âge de 10 ans mais elle grandit comme une femme Crow. 
Elle avait un frère jumeau qui fut tué par les Blackfeet.

Elle jura de tuer cent guerriers ennemis avec ses propres mains pour le venger. 
James courtisa assidument Pine Leaf, mais elle l'a toujours repoussé en prétextant qu'elle l'épouserait quand les feuilles de pin (Pine Leaf) jauniront. 
Sa persévérance fut finalement récompensée et quand James revint chez les Crow après une mésaventure, Pine Leaf renonça au Sentier de la Guerre et accepta de l'épouser.
Mais cinq semaines plus tard, il quitta les Crow. 
Il ne revu plus jamais Pine Leaf.

James a toujours piégé des castors mais il n'a pas vendu ses fourrures ni celles des Crow à ses anciens partenaires de la Rocky Mountain Fur Company mais plutôt à l'American Fur Company concurrente. 

Dans les états de l'est, la mode changea considérablement concernant la demande de peaux de castor. De toute manière après des dizaines d’années de piégeage, le castor devenait rare.

James a participé à des raids avec les Crow sur les nations voisines. Parfois ces raids dégénèrent en guerre, le plus souvent contre leurs ennemis traditionnels les Pieds-Noirs.

Les guerres incessantes des Crow devenaient préjudiciables aux intérêts de l'American Fur Company. 

James Beckwourth, après sa carrière de piégeage, n'était pas devenu riche et assez célèbre.

En juillet 1836, James espérant renouveler son contrat avec l'American Fur Company, mit fin à ses accords avec celle-ci et il quitta les Crow et retourna à Saint Louis. 

Son père était décédé l'année précédente en Virginie qui était l'endroit sauvage que James avait connu dans sa jeunesse.

Au printemps 1837, James fit une dernière visite aux Crow alors qu’il fut accusé, par le témoignage de quelques écrivains avides de le diffamer, d'avoir délibérément apporté la variole chez les Indiens des Plaines. 

Mais l'histoire a retenu que James Beckwourth avait un respect sincère et profond pour les Indiens des Plaines y compris ceux qu'il a considérés comme ses ennemis. 

Toutefois, la variole a balayé les plaines au cours de l'été 1837 et tua des milliers d'Indiens. 

Fin 1837, il était un peu perdu ne sachant quoi faire.

A l'automne 1837, tandis qu'il était brièvement de retour à Saint Louis, James Beckwourth fut présenté par William Sublette au General William Gaines qui recrutait des mountain men pour servir de muletiers dans la guerre Séminole en Floride. 

Il s'est donc porté volontaire dans l'armée des États-Unis.

Dans son livre, il affirme avoir été soldat et courrier. 
Selon les archives historiques, il était chef de wagon civil dans la division des bagages. 

Au cours d'un échange commercial, James a peut-être cette fois-ci aidé involontairement à propager la variole dans une tribu indienne. 
Lorsque le chef Little Robe s'était plaint au trappeur Jim Bridger que les "hommes blancs" étaient responsables de la destruction de son peuple, Bridger a répondu « que les Blancs n'avaient pas fait cela, mais que c’est Jim Beckwourth, un mulâtre qui avait fait cette mauvaise chose        en échangeant des couvertures infectées avec les Indiens, et en soulignant que « Beckwourth... était un nègre » et donc pas un homme blanc ». 

James Beckwourth recruta un certain nombre de mountain men et fut engagé comme « Express Rider & Sub-Conducter of Muleteers » pour la somme de 550 $ par mois. 
Son récit de ses aventures en Floride, est, cette fois, sans exagération.
Les hommes recrutés sans expérience avec leurs chevaux sur de petites embarcations furent victimes d'une tempête et James s'échoua sur un récif et attendit douze jours les secours.
James Beckwourth est resté dix mois en Floride, faisant quelques missions d'éclaireur et de transport.

En été 1838, il se retrouve à Saint Louis à la recherche d'un emploi.

Le marché de la fourrure était attractif pour des commerçants indépendants. 

      Andrew Sublette et Louis Vasquez tentèrent leur chance avec les Indiens du Sud-Ouest. 

Ils avaient besoin d'hommes tel que James Beckwourth.
Vasquez était un vieil ami de James et ils travaillaient bien ensemble en faisant des affaires avec les Cheyennes, les Arapaho et les Sioux, tous ennemis traditionnels des Crow. 

Ils avaient commercé sur la piste de Santa Fe, au Fort que Louis Vasquez avait établi en 1835 sur la Platte River.

De 1838 à 1840, James Beckwourth était commerçant sur la rivière Arkansas, travaillant toujours à Fort Vasquez, Colorado, près de Platteville. 

Grâce à la compétence de James Beckwourth, Sublette et Vasquez eurent de bonnes retombées et firent assez de bénéfices pour payer leurs dettes et leur matériel de la saison suivante. 
Mais l'hiver suivant fut désastreux et ils vendirent leur affaire en 1840. Beckwourth se retrouvait à nouveau sans travail.
Mais pas pour longtemps. 

         En 1840, il s'installe à la Bent, St. Vrain & Company. 

La Bent, St. Vrain & Company était une entreprise de traite des fourrures et de commerce indien, active de 1830 à 1849, dans la République du Mexique, la République du Texas et dans le territoire non organisé des États-Unis. 

En octobre 1842, James avec d'autres associés fondent un comptoir commercial de traite au Colorado où ils vont être rejoints par une trentaine de familles de colons. 
Ce fut le centre de développement de la nouvelle communauté de Pueblo au Colorado.
Mais cette petite communauté se mettait en concurrence avec les frères Bent qui devinrent des ennemis pour James et qui s'en prirent aux nouveaux venus.

Après avoir travaillé pour les frères Bent, James se mit à son compte avec un compagnon, dans la région de Taos au Nouveau Mexique en commerçant toujours avec les Indiens Cheyennes. 
Leur entreprise se développa et ils s'installèrent comme négociants à Taos. James commençait à profiter des fruits de son travail et il se maria à Luisa Sandoval. 

Ayant la bougeotte, il décida de regarder ailleurs et entreprit de se rendre en Californie.

En 1844, en chemin, James Beckwourth faisait du commerce sur l'Old Spanish Trail entre la rivière Arkansas et la Californie alors contrôlée par le Mexique. 

James Beckwourth arriva à Pueblo de Angeles en janvier 1844 avec 12 compagnons et ils commencent à faire du commerce. 
Il se trouva mêlé à la révolte de 1845 des colons américains en Californie contre l'autorité mexicaine avant l'éclatement de la guerre américano-mexicaine en 1846. 

James Beckwourth retourne rapidement aux États-Unis avec cinq compagnons en emmenant 1800 chevaux mexicains errants ou volés comme butin de guerre. 
Il justifie cette capture car c'était la guerre !

Pendant la guerre, il a servi comme courrier dans l'armée américaine et il a aidé à réprimer la révolte de Taos. 

A Santa Fe, il créa un hôtel avec un associé. 
Pendant que son associé s'occupait de l'hôtel, James faisait des transports pour l'armée. 
C'est à son hôtel qu'il apprit la nouvelle qu'une insurrection avait éclaté à Taos le 19 janvier 1847 et que tous les Américains y avaient été massacrés, y compris son ancien employeur Charles Bent alors gouverneur par intérim du Nouveau-Mexique.
Il resta un an de plus dans le sud-Ouest puis partit de nouveau en Californie pour le début de la ruée vers l'or où James Marshall venait de découvrir de l'or le 24 janvier 1848.
Il arriva à l'automne 1848 au moment du rush vers les mines d'or.

Il a d'abord ouvert un magasin à Sonoma. Il l’a rapidement vendu et il est allé à Sacramento, alors une ville en plein essor près des mines d’or où il vécut comme joueur de cartes professionnel.

En 1850, James a été crédité d'avoir découvert ce qui allait être appelé par la suite le Beckwourth Pass, un col à basse altitude à travers la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada. 
En 1851, il a amélioré ce qui est devenu le Beckwourth Trail, qui fut à l'origine un chemin amérindien à travers les montagnes près de Pyramid Lake jusqu'au col qui porte son nom qui descend à travers les champs aurifères du nord de la Californie. 
Le sentier a épargné aux colons et aux chercheurs d'or environ 150 milles (240 km) et plusieurs pentes raides et des cols dangereux comme le Donner Pass.
Les villes aurifères de Californie étaient censées financer la réalisation du sentier. 
Mais lorsque Beckwourth demanda son paiement en 1851, les dirigeants de la ville de Marysville, après avoir souffert de deux énormes incendies, furent incapables de le payer. 
Dans la Sierra, James Beckwourth a commencé à faire de l'élevage. Son ranch, son poste de traite et son hôtel, dans l'actuelle Sierra Valley, ont été à l'origine de la colonie de Beckwourth en Californie. 

                                                                                                                                                                                                                                                               sa cabane

Au cours de l'hiver 1854/55, le juge de paix itinérant, orateur et journaliste Thomas D. Bonner, séjourna à son hôtel et pendant les nuits d'hiver, James Beckwourth lui raconta l'histoire de sa vie en lui dictant pratiquement ses mémoires.

Bonner les a écrites et il les a éditées l'année suivante. 
Il a offert le livre à Harper & Brothers à New York. 

La vie et les aventures de James P. Beckwourth ont été publiées à New York et à Londres en 1856 sous le titre “The Life and Adventures of James P. Beckwourth: Mountaineer, Scout and Pioneer, and Chief of the Crow Nation of Indians”.

                                                                                     Un autre livre ! 

Selon le contrat, James Beckwourth avait droit à la moitié des bénéfices du livre, mais il n'a jamais reçu de revenu de Thomas Bonner. 
Une traduction parut en France en 1860. 

Si toute l'autobiographie de James Beckwourth peut être crue, James joua un rôle dans pratiquement chaque évènement survenu dans les Rocky Mountains dans les dernières années de la décennie 1820. 

Malgré sa tendance à exagérer, de nombreuses histoires racontées par James ont été confirmées par d'autres sources et il est clair qu’il a réellement été témoin de nombreux incidents et aventures qu'il a décrits. 
Son rôle a été confirmé par des compte-rendus et écrits indépendants par d'autres « mountain men ».

En 1859, James Beckwourth retourna brièvement dans le Missouri mais par la suite il s'installa la même année à Denver dans le territoire du Colorado. 
Il travaillait comme magasinier à nouveau pour Louis Vasquez et il a été nommé agent local des Indiens. 

En 1864, Beckwourth a été engagé comme éclaireur de l’armée par le colonel John M. Chivington, le commandant du 3rd Colorado Cavalry Regiment. 
Il devait servir dans une campagne contre les Cheyennes et les Apaches à la tête d'une milice de volontaires paramilitaires frontaliers formée pour anéantir les indiens du territoire pour les colons américains,. 
La campagne du territoire du Colorado s’est terminée par le massacre de Sand Creek      

Lors de celui-ci, la milice a tué environ 600 personnes, hommes, femmes et enfants Cheyenne amis, qui avaient campé dans une zone préconisée par l'ancien commandant de Fort Lyon. 
C’était, soi-disant, un lieu sûr qui arborait un drapeau américain pour montrer leurs intentions pacifiques. 
Les Cheyennes furent indignés par son association avec le massacre et interdirent à James Beckwourth de commercer avec eux.

Lors de sa soixantaine, James Beckwourth retourna à son métier initial de piégeage. 
En 1866, pendant la guerre de Red Cloud, l'armée américaine l'employa comme éclaireur à Fort Laramie et au Fort Phil Kearny.

Egalement en 1866, le gouvernement des Etats-Unis demanda à James de l'aider à établir la paix avec les Indiens Crow.
Alors qu'il guidait une troupe militaire vers un groupe d’Indiens Crow dans le Montana, James se plaignit de terribles maux de tête et souffrit de saignements de nez, probablement suite à un cas grave d'hypertension.

Il retourna au village Crow.

( texte ci-dessous sur sa mort sous réserve ! )

  " Les Crow lui demandèrent d'être le chef de la tribu. James refusa. 
Les Crow lui préparèrent alors un repas d'adieu. 
La nourriture servie à James était empoisonnée et il décéda immédiatement. 
Il mourut le 29 octobre 1866. 

William Byers, un ami personnel et le fondateur du Rocky Mountain News, affirma lui aussi que les Crow avaient empoisonné James Beckwourth. Il a dit que la tribu sentait qu'elle ne pouvait plus lui faire confiance. 

        Le corps de James Beckwourth a été placé sur une plate-forme surélevée

selon la coutume funéraire traditionnelle de la tribu Crow et ceci au Crow Indian Settlement Burial Ground à Laramie au Wyoming.
Les Crow voulaient garder son esprit exceptionnel avec eux »."

Mais on pense que James Beckwourth est mort à Denver, territoire du Colorado ! 

En 1996, en reconnaissance de sa contribution au développement de la ville et en reconnaissance de sa dette, la ville de Marysville a officiellement renommé le plus grand parc de la ville : Beckwourth Riverfront Park.