L'HISTOIRE DE GREENWOOD LeFLORE
ARTICLE DE ROLAND ROTH
GREENWOOD LeFLORE 
CONNAISSEZ-VOUS CE CHEF INDIEN CHOCTAW PAS COMME LES AUTRES ?
INTRODUCTION
Greenwood LeFlore ou Greenwood LeFleur (3 juin 1800 – 31 août 1865) fut élu chef principal des Choctaw en 1830 avant d'être démis de ses fonctions.
Avant cela, la nation était gouvernée par trois chefs de district et un conseil de chefs.
Métis, riche et influent au niveau régional, LeFlore appartenait à l'élite des Choctaws en raison du rang de sa mère indienne.
Il avait de nombreuses relations au sein du gouvernement fédéral et de l'État.
En 1830, LeFlore pressa d'autres chefs à signer le traité de « Dancing Rabbit Creek » qui cédait les terres restantes des Choctaws du Mississippi au gouvernement américain et en même temps acceptait leur déportation vers le territoire indien (l’actuel Oklahoma).
Ce traité prévoyait également que les Choctaws qui choisiraient de rester dans le Mississippi auraient des terres réservées, mais le gouvernement des États-Unis n'a pas donné suite à cette disposition.
De nombreux dirigeants indiens affirmaient que la déportation était inévitable, d'autres s'opposèrent au traité et menacèrent de mort LeFlore.
Chassé par le conseil tribal lors d'un coup d'État, LeFlore resta dans le Mississippi où il s'installa dans le comté de Carroll et accepta la citoyenneté américaine.
Il fut élu au gouvernement de l'État en tant que législateur et sénateur dans les années 1840.
Pendant la guerre civile américaine, il se rangea du côté de l'Union.
Il épousa Rosanah S. Donnelly le 4 décembre 1819. Ils eurent au moins un fils et trois filles.
Il vécut à Yazoo, dans le Mississippi (États-Unis) en 1830, puis à Carroll, dans le Mississippi en 1850.
Il mourut le 31 août 1865 à Malmaison, dans le Mississippi à l'âge de 65 ans, et fut inhumé au cimetière Greenwood LeFlore, à Carroll.

Constituée en 1844, la colonie de Greenwood doit son nom au chef indien Choctaw Greenwood Leflore.
Stratégiquement situé, Greenwood servait de point d'expédition du coton pour La Nouvelle-Orléans, Vicksburg, Memphis et Saint-Louis au cours du 19ème et du début du 20ème siècle.
Greenwood LeFlore, futur chef des Choctaws pendant la période des années 1820 et 1830, né le 3 juin1800 à Hinds dans le Mississippi, était le premier fils de Rebecca Cravatt (30 ans à l’époque), une nièce de haut rang du chef Choctaw Pushmataha et du major Louis LeFleur (ou Lafleur ou encore Lefleau), (37 ans à l’époque), un commerçant de fourrures et explorateur français du Canada français qui travaillait pour Panton, Leslie & Company, basé à l’époque en Floride espagnole.
La famille était alors installée à Mobile alors que cette ville faisait encore partie de la Floride occidentale sous la gouvernance coloniale française.
La famille Louis LeFlore a eu 11 enfants.
LOUIS LeFLEUR
Parce que les Indiens Choctaws avaient un système matrilinéaire de propriété et de leadership héréditaire, LeFlore a obtenu un statut d'élite de la part de la famille et du clan de sa mère.
Dans les années 1820, les Choctaws appelaient ces enfants métis « itibapishi toba » (devenir frère ou sœur), ce qui soulignait le lien avec les Choctaws ou « issish iklanna » (sang-mêlé), ce qui semblait imiter les concepts euro-américains.
Les liens de parenté du clan Choctaw de sa mère et les relations de son père avec le commerce des fourrures ont permis à LeFlore d’être bien placé pour évoluer dans le monde autochtone et européen qui fusionnait à mesure que les colons se déplaçaient toujours plus vers l’ouest.

En effet, ses parents ont pris des mesures pour s’assurer qu’il acquière les compétences et les relations nécessaires pour le préparer à diriger son peuple pendant une période difficile.
LeFlore a reçu une éducation euro-américaine qui lui a permis de s’intégrer dans le monde en mutation qui se développait dans le sud américain.
Lorsque LeFlore avait douze ans, son père l'a envoyé à Nashville pour être éduqué par des Américains.
Il vivait avec le major John Donnelly/Donly et sa famille à Nashville, dans le Tennessee.
On sait peu de choses sur le séjour de LeFlore là-bas, mais il a probablement acquis une éducation de base et a été témoin du fonctionnement interne de l’esclavage et de l’économie du coton.
La famille Donnelly/Donly est d'origine irlandaise, les premiers arrivants Donnelly à Nashville venant d'Irlande vers 1785.
Selon plusieurs sources, John Donnelly avait une route postale en diligence au sud de Nashville le long de la Natchez Trace.
Il a rencontré le jeune Greenwood très probablement alors qu'il visitait le poste de traite du père du garçon, le long de la route dans le Mississippi.
Donnelly a remarqué les aptitudes du garçon et a proposé de superviser son éducation à Nashville.
La famille de Greenwood a accepté.

À 17 ans, LeFlore a épousé le 4 décembre 1819 Rosanah S. « Rosa » Donnelly (Donly) à Nashville et qu'il a ramenée avec lui dans la nation Choctaw à son retour en 1817.
Ils eurent un fils et trois filles :
Sarah Le Flore (1818–décédée)
Elizabeth Donley Le Flore (1820–1847)
John Donley LeFlore (1824–1884)
Jane G LeFlore (1828–1892)
LeFlore est revenu dans une nation en pleine tourmente et s’est lancé en politique avec une poignée d’alliés qui partageaient ses tendances réformistes.
Après la mort de Rosa Donly en 1829, il se remaria deux fois. Il épousa Elizabeth Coody (ou Cody) en 1830.
Puis il épousa Priscilla Donley (1817–1910) le 9 juin 1834 à Williamson, Tennessee, qui était la sœur de sa première femme.
Ses enfants avec elle furent :
Mary LeFlore (1835–décédée)
Rebecca Cravat Leflore (1837–1922)
Greenwood Leflore (1841–décédé)
LeFlore n’était pas très populaire parmi les hommes de sang pur de la tribu mais il devint puissant et influent au sein de la tribu à un âge précoce en grande partie en raison du clan de sa mère et de la position de son oncle maternel et de ses propres compétences.
Avec d'autres dirigeants, il lutta pour résister à l'influence des Européens et des Américains tout en s'adaptant à certaines des nouvelles méthodes et à la pression croissante du gouvernement des États-Unis en faveur de l'expulsion.
En 1825, lui et un autre jeune homme, David Folsom, ont défié les trois chefs nationaux dont la tendance à céder des terres pour régler des dettes personnelles avait suscité une inquiétude croissante parmi la population.
En 1826, Folsom a destitué le chef Mushulatubbee dans les villes de l’est et dans les villes de l’ouest où vivait LeFlore, les gens se sont agités pour la destitution de son oncle, Robert Cole.
Acclamé par le public, LeFlore s’est engagé à ne jamais retourner sa veste contre son peuple.
Lorsque Leflore avait 22 ans, il devint chef de la division occidentale de la nation Choctaw alors qu'elle se trouvait encore dans le Mississippi.
On lui attribue l'abolition de la loi Choctaw « sang pour sang », qui imposait des représailles pour les meurtres. LeFlore a soutenu le programme de « civilisation », que le président américain George Washington et Henry Knox ont développé pendant l'administration de Washington.
Après l'élection d'Andrew Jackson à la présidence en 1828, il a encouragé les Choctaws à s'installer de façon permanente et sédentaire pour cultiver la terre, à se convertir au christianisme et à envoyer leurs enfants dans les écoles américaines pour y être éduqués comme les Blancs.
Ils étaient impatients de devenir une nation civilisée.
Bien qu'ils soient reconnus comme l'une des « Cinq tribus civilisées », les Choctaws subissent la pression des colons euro-américains qui envahissaient en grand nombre leurs terres.
C’est alors que le gouvernement américain veut déplacer les Choctaws vers des terres à l'ouest du fleuve Mississippi.
Andrew Jackson comme président en 1828, signifiait que la présence des Amérindiens dans le Mississippi ne serait plus tolérée et le déplacement des Indiens devient inévitable.
Les Choctaws pensent qu'ils ne peuvent pas opposer de résistance armée.
En 1830 l'Indian Removal Act fut adopté.
Cette loi anéantit les espoirs de LeFlore de voir naître une nation Choctaw forte et indépendante.
Il prédit dans un discours au conseil national que « de mauvais hommes blancs viendront bientôt parmi nous, s’installeront sur nos terres vacantes et nous voleront nos biens ».
En conséquence, en septembre 1829, LeFlore convoqua une réunion publique où il annonça son désespoir et conseilla à son auditoire d’accepter le déplacement, car la résistance armée n’offrait aucun espoir.
Les chefs des nations Choctaws de l'ouest et de l'est démissionnent et le 15 mars 1830 le conseil élit LeFlore comme chef principal de la nation et l’autorisant à négocier le déplacement de la nation vers l’Ouest.
C’est la première fois que le pouvoir est aussi centralisé parmi les Choctaws.
Il rédige un traité qu'il envoie au Président à Washington pour tenter d'obtenir les meilleures conditions pour la nation Choctaw.
Des représentants du gouvernement des États-Unis se rendirent alors chez les Choctaws pour un conseil sur le traité.
Le chef LeFlore utilisa sa position de chef d'une tribu unifiée pour obtenir les zones les plus vastes et les mieux situées de ce qui serait plus tard appelé le territoire indien.
Il pensait que l'article 14 serait respecté et permettrait aux Choctaws de conserver certaines réserves dans le Mississippi mais il considérait le déplacement comme inévitable compte tenu de l’évolution politique et du nombre considérable de la population euro-américaine croissante.
Le traité comprenait des dispositions permettant aux Choctaws qui le souhaitaient de rester dans le Mississippi et de devenir citoyens des États-Unis et l’article 14 précisait que chaque chef de famille Choctaw désirant rester et devenir citoyen sera autorisé à le faire, en signifiant son intention à l'agent dans les six mois suivant la ratification du présent traité.
Il aura alors droit à une réserve d'une section de 260 hectares de terre.
S'ils résident sur ces terres dans l'intention de devenir citoyens pendant cinq ans après la ratification du traité, dans ce cas, une concession en pleine propriété sera accordée.
De nombreux Choctaws pensaient que LeFlore les avait laissés tomber et auraient pu refuser l'expulsion. Mushulatubbee, qui avait démissionné, reprit son poste de chef de la Division occidentale et rejeta de nombreuses mesures civilisatrices que le conseil national avait ordonnées au cours des deux années précédentes.
Le conseil de la Division occidentale mena un mouvement pour destituer LeFlore et, lors d'un coup d'État réussi, il élit son neveu George W. Harkins à sa place.
En fin de compte, les Choctaws se sont vu attribuer le plus grand territoire de toutes les tribus déracinées. Il était situé dans le coin sud-est fertile et boisé de ce qui est aujourd'hui l'Oklahoma.
LeFlore a reçu une concession de terre dans le Mississippi de 400 hectares.
En septembre 1830, près de six mille Choctaws se réunirent sur une petite parcelle de terre entre les deux fourches de Dancing Rabbit Creek pour entendre la proposition du gouvernement fédéral concernant le déplacement.
Au début, un certain nombre d’hommes et de femmes s’élevèrent contre le déplacement en estimant que leur volonté avait été clairement exprimée, les gens firent alors leurs bagages et retournèrent chez eux.
Deux jours plus tard, les commissaires fédéraux réunirent une poignée de dirigeants dont LeFlore et conclurent le traité de Dancing Rabbit Creek dans lequel les Choctaws acceptèrent de quitter le Mississippi.
Près de quinze mille des dix-huit mille Choctaws environ s'installèrent dans le territoire indien au cours des trois années suivantes mais LeFlore n'en faisait pas partie.
Il resta sur place, au Mississippi, après avoir reçu des menaces de mort pour son rôle dans le traité de déportation.
Dans les années 1840, LeFlore fut élu représentant et sénateur du Mississippi.
Il était un personnage de la haute société du Mississippi et un ami personnel de Jefferson Davis.
Il fut élu pour représenter le comté de Carroll à la Chambre des représentants de l'État pendant deux mandats et élu comme sénateur de l'État pour un mandat.
Il devint l'un des principaux planteurs de coton.

LeFlore agrandit ses plantations et fit fortune grâce à 32 esclaves qui travaillaient dans une plantation de coton de 100 hectares dans la vallée de la rivière Yazoo.
LeFlore semblait être le planteur sudiste par excellence, mais il adhérait aussi étroitement aux traditions de générosité et d’obligation des Choctaws.
Il devint un riche planteur et amassa une immense fortune et domaine où les esclaves travaillaient des hectares de coton.
Sa richesse garantissait son soutien à un réseau de dirigeants qui gouvernaient les villes de l’Ouest et lui permettait d’accueillir quiconque venait lui rendre visite ou lui demander conseil.
Pendant la guerre civile américaine, LeFlore s'opposa à la Confédération et à la sécession.
Il se rangea du côté de l'Union lorsque le Mississippi fit sécession des États-Unis malgré le fait qu'il possédait des esclaves.
Malgré son amitié pour Jefferson Davis qui fut président des États du sud confédérés d'Amérique durant la guerre de Sécession, il resta fidèle aux gouvernement des États-Unis.
Lorsque les troupes fédérales s'approchèrent de sa propriété, il leur offrit son aide.
Il était ouvertement et notoirement opposé à la succession et à la rébellion tout au long de son déroulement.
En représailles, un groupe de rebelles a tiré sur sa maison et a tenté de mettre le feu à sa propriété de Malmaison et sa récolte de coton fut détruite.
Leflore les aurait défiés et, appelant un drapeau des États-Unis il a déclaré son intention de mourir dans sa plantation sous ses plis.
LA DEMEURE MALMAISON 
Leflore voulait un manoir à la hauteur de son statut de riche planteur.
En 1854, un jeune homme, James Harris, originaire de Géorgie, architecte et constructeur arriva au Mississippi.
James Harris s'est fait une spécialité de la construction des demeures palatiales.
LeFlore chargea James Harris de concevoir son magnifique manoir.
Leflore était un admirateur de Napoléon Bonaparte et de Joséphine et voulait une maison dans le style français.
Le fier chef des Choctaws avait toujours admiré Napoléon Bonaparte en qui il reconnaissait le même esprit indomptable, la même ambition de pouvoir et le même goût des grandes réalisations que lui-même.
Lorsque Napoléon divorça de Joséphine, l'admiration de Greenwood Leflore pour l'Empereur se transforma en dédain.
Mais Joséphine resta toute sa vie durant son héroïne de roman, martyre de l'inhumanité humaine telle Jeanne d'Arc.
Lorsque le planteur chercha un nom pour son manoir, il opta pour celui du château de Malmaison situé à quinze kilomètres à l'ouest de Paris où la malheureuse Joséphine de Beauharnais vécut de 1798 à 1814 et où elle mourut.
La Malmaison d'origine était également la demeure du cardinal de Richelieu.
C'est pourquoi la grande demeure de Greenwood Leflore fut baptisée « Malmaison ».
La Malmaison était l'une des plus belles et plus grande construite du comté de Carroll et de l'État.
C'était un édifice imposant, avec ses larges galeries, ses nombreux balcons, ses chambres majestueuses, ses vastes halls et ses magnifiques boiseries en chêne sculptées à la main.
Le manoir fut occupé par Greenwood Leflore jusqu'à sa mort en 1865, puis par ses descendants jusqu'à sa destruction en 1942.
L'ameublement était prévu pour recevoir deux cents invités à la fois et on raconte que Greenwood Leflore était de meilleure humeur lorsque sa maison était remplie d'amis.
La plupart des meubles provenaient de France où ils avaient été fabriqués sur commande.
L'argenterie, le verre et la porcelaine arrivèrent également de France, d'une magnificence impériale et étaient vendus par lots de douze douzaines.

Le merveilleux ensemble de salon de trente pièces était en acajou massif, orné d'or véritable et recouvert d'un précieux damas de soie. On raconte que la duchesse d'Orléans tenta d'acheter en vain cet ensemble avant son expédition en Amérique et en commanda un double.
On trouvait dans la maison des miroirs, des tables, de grands lits en palissandre avec des baldaquins en soie et en satin et quatre rideaux de tapisserie représentant les quatre palais de Napoléon et Joséphine : Versailles, Malmaison, Saint Cloud et Fontainebleau.
Malmaison était l'un des lieux le plus célèbre du Mississippi et une grande attraction touristique qui était visité chaque année par des milliers de personnes venant de toutes les régions des États-Unis.
LeFlore est décédé le 31 août 1865 à l'âge de 65 ans à Malmaison, Carroll County, Mississippi,
quelques mois après la fin de la guerre de Sécession,.
Il a laissé, en plus du manoir, un domaine de plus de 6000 hectares et 400 esclaves qui ont été émancipés par la proclamation du Président des États-Unis Abraham Lincoln en date du 1er janvier 1863.
Parmi les esclaves qui ont été affranchis, beaucoup sont restés sur la plantation pour travailler.
LeFlore a été enterré sur le domaine de sa plantation et enveloppé dans le drapeau américain selon son souhait.
Le manoir a été détruit par un incendie en 1942.
L'origine de l'incendie est inconnue, mais on suppose qu'il a pris naissan
ce dans une cheminée défectueuse.
L'alerte fut donnée par des coups de feu.
Cinq esclaves noirs répondirent à l'appel et réussirent à sauver une petite partie du mobilier, dont la table du salon. Une cafetière, des morceaux de cristal et un pichet en argent ainsi que quelques verres et chaises furent sauvés des ruines du manoir, mais la majeure partie du mobilier, dont le mobilier de la chambre, des tableaux historiques, des tentures, de l'argenterie et de la porcelaine fut détruite par l'incendie.
L'eau étant indisponible, rien ne put être fait pour sauver le bâtiment.
Un hangar à voitures fut incendié, mais la voiture dans laquelle Greenwood Leflore se rendit de Malmaison à Washington D.C. pour sa visite historique au président Andrew Jackson fut épargnée.
Malmaison était occupée comme résidence par Mme Montgomery et Mlle Ray, toutes deux sont les arrière-petites-filles de Greenwood Leflore.
Extrait du Commonwealth le 11 novembre 1910 :
MME GREENWOOD LEFLORE EST DÉCÉDÉE
Une grande dame décède mardi à son domicile de Malmaison.
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Mme Greenwood Leflore, survenu mardi.
Mme Leflore était l'épouse du célèbre chef Greenwood Leflore qui a donné son nom à la ville et au comté de Leflore. Elle est également la grand-mère de M. Harris L. Ray et de Mme Andrew Montgomery qui résident à Greenwood. Sa propre fille est l'épouse de l'honorable W. L. Ray de Malmaison.
De nombreux amis et proches de la défunte ont assisté aux funérailles solennelles qui ont eu lieu à Malmaison mercredi après-midi à 15 h 30.
Un portrait de cette grande dame paraîtra dans notre prochain numéro.
Le Commonwealth s'associe à tous ceux qui ont exprimé leurs sincères condoléances aux familles endeuillées.
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Date de dernière mise à jour : 04/05/2025

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