EQUIBLUES 2018

  REPORTAGE  &   PHOTOS  de   ROLAND ROTH    

   FESTIVAL COUNTRY MUSIC & RODEO  2018 

           

  EQUIBLUES - 23ème Edition du 10 au 15 août 2018  

                    à SAINT AGREVE (07) Ardèche  

L’ambiance américaine du festival Equiblues était encore au rendez-vous cette année sur les hauts plateaux ardéchois à St. Agrève.

Comme tous les ans, les shows équestres, le rodéo, la Country Music et la danse Country ont attiré une grande foule de connaisseurs ou non.

Le temps était agréable la journée avec un beau soleil mais la température était plutôt fraîche la nuit.

 

J’ai fréquenté cette année le festival les : vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 août 2018.

 

 LA COUNTRY LINE DANCE 

   

Chaque jour, pendant toute la durée du festival, après le repas de midi jusqu’aux « sound checks » des groupes prévus le soir, les bals Country gratuits ont fait le plein sous le chapiteau.

Les Line Dancers s’éclataient sur la grande piste de danse qui leur était réservée.

Les après-midis de danse CD furent animées comme ces dernières années par le DJ et animateur :

Jean-Christophe Chariwe, 37 ans, plus connu sous son pseudo de DJ Jean-Chri.

Il est animateur, DJ, professeur de danse et danseur dans la région lyonnaise et dans la Drôme.

Comme d’habitude dans les soirées et festivals Country en France, le DJ n’annonce pas le chanteur et le titre de la chanson (sauf quelques exceptions), dommage pour les connaisseurs car sans musique pas de danse. 

Des stages de danse sont proposés comme tous les ans par l’association Country Passion avec Jocelyne Rajon au tarif de 5€ par personne et par stage.

 

 LE RODEO 

  

  

Je reviens du Texas où j’ai pu voir des rodéos typiquement américains donc je n’ai pas été voir celui d’Equiblues qui est d’un très bon niveau et le premier rodéo d’Europe.

Le rodéo attire toujours à St. Agrève tous les connaisseurs et passionnés par milliers, de l’Europe entière et d’ailleurs, pour admirer l’adresse des cow-boys et des cow-girls sur leurs broncos et leurs bulls.

Les gradins ne désemplissent pas pour assister aux épreuves classiques du rodéo comme le rope race, le pony express, le pole bending, le barrel racing, le relay race, le team penning, le team roping, le bull riding ou le rescue race … mais aussi le ranch trail, le cattle penning, l’équitation western.

Cette année particulièrement, j’ai pu croiser beaucoup d’Américains du côté du rodéo et on les retrouvait le soir dsous le chapiteau des concerts (bières à la main, comme chez eux). 

A part les Américains, on a pu voir également des rodéos men & girls venant de France, de Belgique, d’Italie, de Pologne, du Portugal, de Hongrie, de Suisse, du Brésil, du Canada.

Tous les après-midis les hymnes français et américains retentissaient dans l’arène, suivis de la prière du Cowboy.

 

  

                   

 LA MISS RODEO EQUIBLUES 2018 

  

L’élection de Miss Rodéo Equiblues est de rigueur depuis 2013. 

C’est un jury qui a désigné la Miss Rodeo avec ses deux dauphines le dimanche 12 août pendant le concert sous chapiteau.

Elle a été choisie parmi six candidates présélectionnées. 

L’écharpe de Miss Rodéo Equiblues a été remise cette année à la Drômoise, qui habite à Savasse, Morgane Coulomb, 16 ans qui devance la Belge Maurane Wartel, 18 ans et Ana Paula Morais, 29 ans, d’origine brésilienne et vivant à Paris.

Les gagnantes ont reçu des entrées gratuites, une boucle de ceinture Miss Rodéo Equiblues, des ceintures offertes par « The Best of the West », un chapeau custom offert par « Casanova Hats » et d’autres cadeaux.

 

 LE VILLAGE WESTERN 

  

  

Comme chaque année le festival d’Equiblues accueille de nombreux stands, environ 88, dans son village western. 

On y trouve toute la panoplie de cow-boy : chapeaux, bottes, ceinturons, buckles, bandanas et autres vêtements western … le tout souvent importé des États-Unis.

Mais il y a aussi des stands de bijoux indiens, de dreamcatcher, des équipementiers pour cheval, de la maroquinerie qui donnent au site un air de stampede digne des plus grandes manifestations du genre de l’Ouest américain.

 

                                                        

  

 

 LES CONCERTS 

 

 Vendredi soir 10 août 2018 

Les concerts de ce début de festival commençaient très mal pour les fans et connaisseurs de Country dont je suis.

En effet le premier groupe « All Stars » n’était pas Country du tout mais plutôt de tendance Hard Rock.

 

 ALL STARS  (F) 

  

 

Ce groupe local n’a joué que du Rock mais surtout du pur Hard Rock teinté de pas mal d’AC/DC, mais aussi du Rock comme ZZ Top ou Tina Turner. 

Les hommages appuyés concernant la mort de Malcolm Young, le guitariste d'AC/DC étaient déplacés. 

Pourquoi n’a-t-on pas rendu hommage aux chanteurs Country décédés ces derniers temps comme Daryle Singletary, Glen Campbell et d’autres ?

Ce groupe n’avait aucune sonorité Country avec une sono qui était à la limite du supportable.

Je m’abstiendrai de tout commentaire supplémentaire si ce n’est que dans d’autres genres de musique on ne mélangerait jamais le motif même du festival avec d’autres styles. 

Par exemple lors d’un festival de musique Jazz, Blues ou classique, personne ne programmerait de la Country, de la Pop ou un autre genre !

C’est irrespectueux pour la majorité du public qui vient pour la Country !

Pourquoi avoir marqué sur le site d’Equiblues :

« 2018 sera un grand cru, avec un époustouflant plateau d’artistes dans le plus pur style country ».

A Equiblues, la journée du lundi 13 août était pourtant une journée consacrée au Rock’n Roll avec bal Rock l’après-midi et concerts Rock en soirée. C’était tout à fait appropriée pour ce type de musique "Rock".

 

 DOUG ADKINS  (USA) 

   

Douglas Martin Adkins est né et a grandi à Havre (USA) le 3 octobre 1963 dans le Montana.

Il est le fils de Marilyn et Jack Adkins. 

Il a des sœurs : Jackie, Betty Jo, Thereasa et Joan.

Au cours de son adolescence, Doug a vécu à Westby, Culbertson et Froid.

 Il a terminé ses études secondaires à Sidney au Montana. 

En 2005, comme compositeur, il a fait des sessions et a travaillé avec le producteur et bassiste de Nashville, Mike Chapman, pour créer l’album « Whiskey Salesman ».

Le premier single sorti du CD a été « Whiskey Salesman » qui s’est classé au premier rang des 40 meilleures chansons Country de l’European Hotdisc en février et mars 2006 et fut également nominé pour la « Meilleure chanson country » de l'année 2008 par les « Independent Music Awards ».

La deuxième chanson à sortir fut « Window Shoppin » et a atteint la 12ème position sur le classement des 40 meilleures chansons Country du Hotdisc européen. 

Mike Chapman a également joué de la basse sur des sessions en studio pour Garth Brooks, Brooks et Dunn, Leann Rimes, Trisha Yearwood, Joe Diffie, Chris Ledoux et beaucoup d'autres. 

Pour donner à l’album la sonorité de Nashville, Chapman a fait jouer des guitaristes de légende comme Brent Mason et JT Corenflos.

Adkins travaille aux Etats-Unis mais exerce ses talents principalement en Europe avec des tournées en France, en Suisse, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Pologne, en Lettonie, aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède et en Norvège.

Il est auteur de plus de 200 titres répartis sur 10 albums entre 1990 et 2016. 

 

  

 

 A Equiblues : 

Le 2^èmeet dernier artiste de la soirée du vendredi, quant à lui, est superbement Country, comme on aime.

Avec ses 4 musiciens, dont la pedal style, Adkins enchaîna les succès et reprises de la musique Country traditionnelle ou moderne.

On a pu entendre Rhinestone Cowboy (Glenn Campbell), Mama Tried (Merle Haggard), The Gambler (Kenny Rogers), Guitars Cadillac (Dwight Yoakam), Good Time (Alan Jackson), l’”éternel” Folsom Prisom Blues (Johnny Cash), God Blessed Texas (Little Texas) mais aussi If You're Going Through Hell (Rodney Atkins), Where Corn don't Grow (Travis Tritt) ou Wawe On Wawe (Pat Greene).
Le concert était excellent et de très bon niveau. 

 

 

 Samedi soir 11 août 2018 

ça y est, ce soir, Equiblues a renoué avec la bonne Country Music !

 

 ANDY MARTIN  (CH) 

    

Andy Martin parcourt la scène musicale Country avec son style de musique country traditionnelle depuis plus de 30 ans. 

Andy Martin a joué surtout en Suisse, en Allemagne, en Autriche, au Danemark, en Espagne, en France, en Égypte, au Japon mais également aux États-Unis bien sûr.

Il a à son actif des Country Music Awards européens, y compris le “Male Artist of the Year”, 2 Awards de l’”Album of the Year” pour “Where I'm coming from” et “Talkin' Teardrops”

Andy a sorti une quinzaine d’albums qu’il a produit lui-même et enregistré à Nashville

Le premier single de son dernier album studio est « Never Again ». 

L’album 2018 avec 10 chansons en partie écrites par lui-même a été enregistré dans Music City USA à Nashville.
Avec son « Honky Tonk Tour 2018 », soit en trio ou en solo, en acoustique ou en electric, Andy Martin & Band présentent les nouvelles chansons de cet album en Allemagne et à l'étranger.

 

    

   

 A Equiblues : 

Le chanteur a été très bon, à mon avis un des meilleurs de la soirée.

Il a alterné des reprises des plus grands chanteurs de la Country Music sans oublier l’inévitable « Folsom Prison Blues », des classiques de Merle Haggard et Vince Gill ou encore Cabo San Lucas de Toby Keith.

Il interpréta aussi superbement avec le bon rythme « Guitars Cadillac » de Dwight Yoakam.

C’est un chanteur que j’ai découvert, que je ne connaissais pas et je fus agréablement surpris par son talent dans la Country Music.

 

 THE MUNSICK BOYS  (USA) 

  

Le groupe est composé par Dave, Tris, Sam et Ian Munsick, le père et ses trois fils, originaires du Wyoming. 

Dave Munsick

Dave a grandi dans le sud-ouest des États-Unis.
Il gagna plusieurs concours de violon dans des états différents et a tout de suite trouvé son bonheur dans la musique Country.

Il a commencé à écrire des chansons à l'âge de 21 ans et a sorti son premier album « Bingo » à l'âge de 30 ans. 

Plus tard, au cours de sa carrière, il a sorti 3 autres albums. 

Il joua professionnellement avec un band, The Powder River Boys. 

Il enseigna à ses trois garçons la musique qu'il aimait dès qu’ils étaient d’âge à en jouer.

Dans le groupe, Dave chante et joue de la guitare et du violon.

Tris Munsick

Pendant son enfance, le plus âgé des trois fils Munsick, Tris, a commencé sa carrière musicale en jouant du piano. Il a continué en se mettant aux percussions et a finalement atterri à la guitare. 

Dès l’âge de 17 ans, il s’est mis à composer dans le domaine de la musique Rock, puis a ensuite dérivé vers le vrai style country. 

Il a sorti son premier album solo « Next to Nowhere » en 2010. 

Dans leur groupe,Tris chante et joue de la guitare et du dobro.

Sam Munsick

En tant que cadet de la fratrie, Sam a eu une éducation musicale du père comme son frère aîné. 

Il commença à prendre des cours de piano dès son plus jeune âge et s'est ensuite dirigé vers le saxophone alto, la basse et la guitare. 

A l'âge de 17 ans, Sam s’est aussi mis à l’écriture.

Son album « Rodeo Road » l'a consacré en tant que compositeur de musique de type Western. 

Dans le groupe, Sam chante et joue habituellement de la guitare électrique et de la contrebasse.

Ian Munsick

Le benjamin du groupe a démarré dans la musique très jeune comme ses frères en jouant du piano.

Toujours en étant enfant, il s’est mis à jouer du saxophone et de la guitare.

Ian écrivit sa première chanson Country à 17 ans et continua ensuite à écrire des chansons pour le groupe.

C’est un passionné de musique Bluegrass.

Ian chante et joue dans le groupe de la basse électrique, de la mandoline et occasionnellement de l'harmonica.

 

  

 

 A Equiblues : 

Véritable musique Western chantée par une vraie famille Western venant du Wyoming, le pays des cowboys. 

Les Munsick Boys nous ont transporté dans leur univers qui leur est propre. 

Le groupe est monté en puissance tout au long de son concert et s’est trouvé bien à l’aise au milieu des Frenchy’s.

The Munsick Boys est composé uniquement de trois guitares et d’un violon (le père) et sans batterie pour respecter l’univers Western. 

En alternance avec leur bonne musique Western et quelques ballades, le groupe a également joué par deux fois de la musique Cajun et un soupçon de Bluegrass.

Très belle performance pour cette formation familiale très dynamique et entraînante.

 

 BUCK FORD  (USA) 

  

Buck Ford, 29 ans, est né le 12 juin 1989 à Fairfield en Californie.

C’est un jeune et pur chanteur de Country traditionnelle.

Il tient ses influences musicales des grands de la Country Music comme George Strait, Merle Haggard, George Jones et Keith Whitley. 

Buck a été dès 10 ans un coureur de motocross et devint professionnel courant des années 2000. 

En 2009, il a couru avec une équipe de Honda lors de la « West Coast Super Cross Series ».

Malgré son attirance pour le motocross professionnel pendant dix ans, il a continué à poursuivre en parallèle sa passion pour la musique country qu’il a écoutée lors de ses déplacements.

C’est après le concert de Craig Morgan donné au “Loretta Lynn MX National” que Buck décida de devenir chanteur Country.

Il commença à chanter en solo puis il forma un groupe « Buck Ford Pure Country Band » avec lequel il se produit.

Il interprète principalement des reprises Country classiques de George Strait, Chris Young, Billy Currington, Merle Haggard, George Jones, Keith Whitley, Jamey Johnson, Craig Morgan, Wade Hayes, Mark Chesnut, Tracy Lawrence, Hank Jr., Brooks et Dunn, Alan Jackson, Waylon Jennings, Garth Brooks et bien d'autres, mais également des compositions de sa propre musique.

Buck, de part son talent musical, captive jeunes et vieux car il chante et respecte les valeurs de la bonne Country Music.

Il enregistre ses albums à Nashville comme “Guitar and Gasoline”, “For Now”, “Something Bout Those Cowgirls”, “Country Never Goes Outta Style” ou encore “Where I Wanna Be”

Buck se produit actuellement dans tous les états de l’ouest avec son groupe, « The Buck Ford Country Band ».

Il joue dans des foires, des festivals, des rodéos, des clubs, de nombreux événements privés, des mariages et des fêtes. 

Il a également ouvert les concerts pour Jason Micheal Carrol, Daryle Singletary, Steve Azar, Easton Corbin, Steel Magnolias, Ty Herdon, John Michael Montgomery, Aaron Tippin, Jon Pardi, Arron Watson, Clint Black, Wade Hayes, Dustin Lynch et plusieurs fois avec Mark Chesnut.

Il a aussi joué avec des musiciens tels que The Time Jumpers, Vince Gill, Dawn Sears, Wade Hayes, James Mitchell, Mike Johnson, Brent Mason ou Paul Franklin.

Ah ! encore une info : sa fiancée s’appelle Brooke !

 

  

 

 A EQUIBLUES : 

Buck, en tenue adéquat (avec ses boots en croco) pour un concert Country a conquis le public d’Equiblues dès ses premières notes.

Il chanta pas mal ses compositions personnelles de ses derniers albums de 2012, 2014 et 2016 comme « Where I Wanna Be », « Wild as Can Be », Cold Beer, « Rodeo to Rodeo », « Somethin' Bout Those Cowgirls » ou « My Word ».

Il interpréta aussi pas mal de reprises de chanteurs cités plus haut.

Buck Ford chante son répertoire musical dans le respect de la vrai Country Music et ne dérape pas vers la Pop, ce qui est très bien pour un jeune.

 

 

 Dimanche soir 12 août 2018 

 

 CHERRY BLOSSOM  (F) 

  

 

Texte d’origine repris du site Equiblues

« « Le groupe « Cherry Blossom » marque un tournant dans la carrière musicale de Fabien, le leader du groupe.

Pendant plusieurs années, il sillonne les routes pour y partager sa musique sur les plus belles scènes des festivals européens et Outre Atlantique. Il a ouvert pour des artistes comme Dale Watson, Asleep at the Wheel, Carlton Moody et Charlie Mc Coy pour ne citer qu’eux.

Il signera aussi la première partie officielle de Ray Lamontagne lors de sa dernière tournée européenne. Une expérience hors du temps.

Après plusieurs nominations pour différentes récompenses européennes et canadiennes et deux albums, il décide de s’écarter un peu de la scène pour concentrer son énergie sur sa musique et la création.

En 2016, il est un des candidats de « The Voice » en France pour laquelle il interprète pour la première fois de l’histoire de l’émission un morceau de Zac Brown intitulé « Colder Weather » qui fera le buzz dans les émissions de média et les réseaux sociaux. Bien que l’aventure dans le petit écran fût courte, l’après marque un réel tournant avec l’arrivée de gros projets avec des artistes comme Sorel (Sony Music) et Dominic Miller (Guitariste de Sting).

Le retour aux sources et à la musique qui l’anime depuis petit n’était qu’une question de temps et c’est précisément le moment. Après quelques apparitions sur scène aux côtés de Trent Willmon ou encore Carlton Moody, il est cette fois de retour pour se livrer à nouveau.

Avec sa nouvelle formation musclée, il offre un concert entre émotion et énergie intense. » »

 

  

 

 A EQUIBLUES : 

De la bonne Country interprétée par Cherry Blossom qui fut déjà, il y a 10 ans, sur la scène d’Equiblues et il y a 14 ans au festival Off.

De sa voix puissante et de par sa sonorité musicale, il est assez Rock mais il sait aussi interpréter des chansons plus cool comme « When You Say Nothing At All » d’Alison Krauss.

D’autres morceaux à son répertoire ce soir-là ont été Liza Jane de Vince Gill, Honky Tonk Attitude de Joe Diffie ou Hey Good Lookin’ de Hank Williams Sr.

Mais la chanson, pour moi, la meilleure a été Tennessee Whiskey de Chris Stapleton. Très Très bon !

Pour finir, l’ancien candidat de l’émission « The Voice » a chanté le titre « Colder Weather » de Zac Brown Band.

Il n’avait pas été sélectionné parce qu’il chanta de la Country Music, ce qui fut clairement dit par Mika, Florent Pagny et Zazie, lamentable !!

 

 

 DREW FISH  (USA) 

  

Fish est un poulain du Texan Cory Morrow qui l’a « poussé » et encouragé devant le public à guichets fermés au légendaire Gruene Hall au Texas.

C’est encore Cory Morrow qui lui a suggéré de former un groupe, Drew Fish Band qui donne des concerts dans tout le Texas dans des lieux mythiques tels que The Rustic à Dallas, Blue Light à Lubbock, Coupland Hall à Coupland, City Limits à Stephenville, Gruene Hall à New Braunsfels, Banita Creek Hall et Stubb et d’autres.

Sur scène, il invite souvent des amis comme Curtis Grimes ou Shane Smith.

Les influences musicales de Drew viennent aussi de ses amis, Cory Morrow, Reckless Kelly et Thom Shepherd et il est encouragé par le producteur et musicien primé aux Grammy Awards, Lloyd Maines.

Le premier EP de Drew Fish Band « Playin 'with a Flame » a été classé à la 15^èmeplace dans les charts texans.

Produit par Adam Odor, récompensé à cinq reprises au Grammy Awards, le EP comprend des apparitions de Cindy Cashdollar, cinq fois lauréate d'un Grammy Award.

Drew a aussi écrit pas mal de chansons comme « Baby Just Let Go ».

Drew et Gary Wilder, le bassiste de Drew Fish Band, ont écrit l’histoire de l’ancêtre légendaire de Gary, Wild Bill Hickock, dans le morceau « Playin 'with a Flame » qui raconte l'amour, le sexe, l'alcool, la bagarre.

Drew Fish Band passe sur toutes les radios Country du Lone Star State.

 

  

 

 A EQUIBLUES : 

Fish a été très Rock sur scène, un peu aussi à cause de la sonorité de son groupe qui n’était autre que le groupe français « All Stars », les « Hard Rockers » du vendredi soir.

Fish, le Texan, n’a pas dérogé à la réputation des chanteurs de cet état en ayant souvent une bière à la main.

Avec sa voix éraillée et rauque il chante bien son répertoire Honky Rock mais aucune chanson ne sort de l’ordinaire.

Dommage, car avec un groupe jouant sur des instruments purement Country (pedal steel, violon, banjo …) il aurait été superbe.

 

 JEREMY PINNELL  (USA) 

  

Jeremy Pinnell a grandi dans le nord du Kentucky, juste au sud de la rivière Ohio.

Il a chanté à l'église quand il était enfant et a appris à jouer de la guitare avec son père. 

À 18 ans, il quitta la maison familiale et commença à écrire et à chanter de la musique country. 

L’album « OH / KY » raconte l'histoire des 18 premières années de la vie de Jeremy et c'est une sacrée bonne histoire. 

L'album a été enregistré en direct en trois jours au studio Iron Wing situé dans la petite ville de Covington dans le Kentucky.

Cet album « OH / KY » est sorti le 21 mars 2014 salué par les critiques du genre Country. 

Celui-ci se distingue immédiatement par son authenticité.

Le CD a été tout de suite suivi par des tournées à travers les États-Unis et l’Europe et aussi des sessions de radios.

Deux années plus tard, il publia son album « Ties of Blood and Affection » le 11 août 2017.

Pinnell démarra sa vie professionnelle en harmonie avec les contraintes de ses tournées et de sa vie familiale. 

La voix de Jeremy est bien ancrée par rapport à la ligne Country qu’il s’est fixé et ses chansons racontent la joie et le chagrin des hommes.

Il s’inspire de Buck Owens, Joshua Hedley et Paul Cauthen et le titre « Ballad of 1892 » est la meilleure preuve de ce rapprochement qui salue Johnny Cash et Buck Owens. 

 

  

 

 A EQUIBLUES : 

Jeremy Pinnell, que je ne connaissais pas, m’a surpris avec son répertoire essentiellement  Honky Tonk mais aussi par moment un peu Cajun, Bluegrass, Western Swing et Country/Rock.

Le concert a été d’un très bon niveau et le chanteur, les yeux fermés la plupart du temps, était entièrement tombé dans l’hypnose de ses chansons.

Les musiciens étaient vraiment au Top avec une super qualité musicale. 

L’interprète de la « lead guitar » était un virtuose.

Très bon concert !

 

 

 Conclusion : 

A part la bévue Hard Rock du vendredi soir, le cru 2018 de ce festival a été de bon niveau, reflétant la réputation de la manifestation.

 

PS. : je n’ai pas pu assister aux concerts du lundi, David Thibault et du mardi avec Michael Peterson (USA) et Billy Mata (USA).

 

 

 

                                               THE END