LE HONKY TONK

                                                                                                                                  ARTICLE DE ROLAND ROTH 

Le honky tonk est un des styles musicaux les plus connus de la Country Music.

Le honky tonk, également appelé et écrit honkytonk, honkatonk, honkey-tonk, honky tonk ou tonk (on peut indiféremment écrire honky tonk en deux mots ou honkytonk en un mot ou même honky-tonk), est soit un bar qui propose de la musique country pour le divertissement de ses clients, soit le style de musique joué dans de tels établissements. 

Un style de piano lié au ragtime a été le premier genre musical à être connu sous le nom de honky-tonk qui mettait l'accent sur le rythme plus que sur la mélodie ou l'harmonie.

Le honky tonk a eu une influence importante sur le style de piano boogie-woogie.

Après les années 1930 et avant la Seconde Guerre mondiale, l'industrie de la musique a commencé à qualifier de musique « honky tonk » la musique hillbilly jouée du Texas et de l'Oklahoma jusqu'à la côte ouest californienne.

Lors des années 1950, le honky tonk était à son apogée avec la popularité de Hank Williams, Webb Pierce, Lefty Frizzell, Hank Locklin, Faron Young et George Jones.

L'origine du terme « honky tonk » est contestée, faisant référence aux spectacles de variétés paillards dans les théâtres des régions du vieil Ouest  comme en Oklahoma et surtout au Texas.

Le terme Honky viendrait de Hunky, qui désignait, début des années 1900, les immigrants issus de Bohême, de Hongrie ou de Pologne.

En vérité, personne ne sait exactement comment est né le mot " Honkytonk " (Honky Tonk).

Mais il y a quand même des traces de ce mot dont la plus ancienne connue remonte à la diffusion d’un article du Peoria Journal du 28 juin 1874 qui disait : « La police a passé une journée chargée aujourd'hui à faire des raids sur les bagnios et les honkytonks ». 

(Bagnio était un terme désignant à l’origine un bain ou une maison de bain). 

En Angleterre, le mot bagnio était à l'origine utilisé pour nommer les cafés proposant des bains turcs, mais en 1740 il s'agissait d'une pension de famille dans laquelle il était possible de louer des chambres sans poser de questions ou même d'un bordel. 

Le terme Honkytonk utilisé par le journal fait penser que c'était peut-être le vrai nom d’un théâtre ou d’un bar qui serait devenu ensuite un terme générique désignant des établissements similaires.

Autres hypothèses : 

En 1889 (ou 1890) le terme aurait été utilisé par un journal de Fort Worth, au Texas,  le « The Dallas Morning News ». 

Le mot a été suivi du mot « théâtre » dans l’article du journal en question et apparaissait tout simplement sous la forme d’une pétition qui réclamait la réouverture de l’établissement qui aurait pu s’appeler ainsi. 

En 1892, le « Galveston Daily News » à Galveston au Texas utilisait aussi ce mot pour désigner un établissement pour adultes à Fort Worth.

En 1894, dans « The Daily Ardmorite » une gazette de la ville d’Ardmore de l'Oklahoma on pouvait lire :

« The Honk-a-Tonk last night was well attended by ballheads, bachelors and leading citizens»
(«Hier soir, le Honk-a-Tonk était rempli de gens voulant danser, de célibataires ainsi que d’éminents citoyens»)

Il semble que dans cette région, on appelait depuis des lustres honky tonk le bar de voisinage. 

Les premières utilisations du terme furent imprimées par cette gazette pour désigner des établissements fréquentés et répandus le long des Trails par des cow-boys conduisant le bétail au marché coïncidant à peu près avec les pistes texanes empruntées par les troupeaux de bovins allant au 19^ème siècle de Dallas à Fort Worth vers le centre-sud de l’Oklahoma ou le Kansas.

Ceci laisse penser à ces endroits où s’arrêtaient les cowboys pour se détendre et s’amuser. 

Ces types de bars que l'on appelait Honkytonks pourraient se nommer ainsi en référence d’une onomatopée à la musique bruyante et au bruit entendu dans ces établissements.

Encore une autre théorie de l’origine du terme Honkytonk : 

La partie « tonk » du nom pourrait provenir du nom d'un fabricant de pianos droits américains « William Tonk & Bros » appartenant aux frères Tonk, William et Max, qui fondèrent en 1873 la Tonk Bros. Manufacturing Company. 
Ce terme honky tonk est, en effet, fréquemment lié à la firme de Chicago et de New York dont les robustes pianos droits ont commencé à être fabriqués en 1889 sous le nom d' Ernest A Tonk (les deuxièmes prénoms de William). 

La firme a fabriqué des pianos plus tôt en utilisant une mécanique allemande.
Beaucoup de leurs pianos étaient certainement utilisés dans des bars ou ce genre d’établissements honky tonk. 
Il est très possible que le mot « honky tonk » se soit propagé à partir du nom de cette marque de pianos et qui est devenu un terme pour un type de musique de piano ragtime.

Une des premières sources à expliquer l'origine du terme orthographié à l'époque honkatonk est un article publié en 1900 par le New York Sun et réimprimé largement dans d'autres journaux. 

Dans le temps, les honky tonks de la côte de Barbarie de San Francisco constituaient peut-être les endroits les plus vivants pour les marins. Dans ces établissements, qui étaient souvent de grande taille, on distribuait beaucoup d'alcool aux tables et des divertissements de qualité douteuse étaient donnés sur une scène à l'une des extrémités de la salle.

Le honky tonk était le prédécesseur du cabaret ou de la boîte de nuit d'aujourd'hui sauf que les prix étaient bien plus bas et que ce n'était pas la « classe ». 

Le honky tonk désignait à l'origine les spectacles de variétés paillards de l'Ouest américain en Oklahoma, territoires indiens et Texas et aussi les théâtres qui les abritaient. On les qualifiait à l'époque de « théâtres de variétés » et on a décrit les divertissements comme étant des « spectacles de variétés. Les théâtres avaient souvent une maison de jeu attenante et toujours un bar.

Longtemps après l’épopée du Far West, des hommes tels que Wyatt Earp et E.C. Abbott écrivaient et faisaient référence aux honky tonks des Cowtowns du Kansas, du Nebraska et du Montana dans les années 1870 et 1880.
 

Leurs souvenirs racontaient des récits sinistres sur les femmes et la violence accompagnant les spectacles dans les saloons et honky tonks. 

En 1913, le colonel Edwin Emerson, un ancien commandant des Rough Riders, avait organisé une fête Honkytonk à New York.

Les Rough Riders ont été recrutés dans les ranchs du Texas, du Nouveau-Mexique et de l'Oklahoma (des territoires indiens) et ceci faisait que le terme était encore populaire pendant la guerre hispano-américaine.

Les gens se réunissaient dans les bars honky tonks dans le but principal d’écouter de la musique honky tonk en plus d'autres musiques country, danser, s'amuser, boire et se divertir ou tout simplement passer un bon moment durant le week-end. 
Le honky tonk signifiait aussi une musique de bastringue, de boîte de nuit et désignait à l’origine des spectacles de variétés et de débauche de l’Ouest, parfois fréquenté par des entraîneuses. 
Le puritanisme américain leur a valu d'être perçu comme immoral.

Il devint très populaire parmi la population blanche et pauvre dans le Sud profond et le Sud-Ouest, du delta du Mississippi sur un territoire à cheval sur le Texas, l’Oklahoma au sud de l'Arkansas et à la Louisiane anglophone. 

Les honky tonks étaient alors des établissements rudimentaires proposant de la musique country et servant des boissons alcoolisées à une clientèle de la classe ouvrière. Certains honky tonks offraient de la danse sur de la musique jouée par des pianistes ou de petits groupes et certains étaient des centres de prostitution.

A l’origine, ces tavernes s’appelaient des "groggeries" et se trouvaient dans tout le Sud dès l’époque britannique. Les groggeries ne servaient pas  que du rhum. Les patrons en profitaient surtout pour vendre aux clients locaux et aux visiteurs de passage leur alcool maison passablement frelaté.

Le groggery  était habituellement composé d’une pièce pour boire et d’une autre pour jouer. C’était le lieu favori des petits fermiers blancs qui venaient acheter et consommer le "bush head whiskey" du patron. On y trouvait aussi les esclaves noirs qui venaient aussi jouer, boire et y échanger les produits de leur jardin ou de leur artisanat contre leur "red eye rum".

C’est la ségrégation raciale mise en place après la Guerre de Sécession qui va provoquer une séparation des lieux de boisson et de jeux.

Les Blancs fréquentent les groggeries et en chassent plus ou moins les Noirs. Ceux-ci créent alors leurs propres bars et y ajoutent généralement à la boisson et au jeu une activité musicale et dansante.

Ces "groggeries noirs" sont ainsi progressivement rebaptisés "juke joints" (juke dérivé de joog, une expression des Caraïbes qui signifie musique), un terme qui désignera aussi les bars pour Blancs dans certains Etats de la Côte Atlantique.
Mais, par la suite, dans l’ensemble les Blancs Sudistes abandonnent le terme groggerie au profit de bars "roadhouses" car ils sont généralement situés le long des voies de communication. 
 

La distinction entre les honky tonks, les saloons et les dance halls était souvent floue, en particulier dans les city-towns, les districts miniers, les forts militaires. 

Le honky tonk est le lieu où l’on boit la bière glacée (beer drinking) en compagnie des filles faciles (baptisées : angels) que l’on dévisage mal à la lumière des lampes tamisées (dim lights) et avec lesquelles on danse au son du juke-box. 

Dans les bars honky tonks et petits théâtres de variétés réservés à la communauté rurale blanche de l’époque, on servait des boissons alcoolisées fortes et des bières. Des spectacles de petits groupes se produisaient sur une scène, animant les pistes de danse.
C’était également parfois un lieu de prostitution avec des salles de jeux et des entraîneuses. 

Les clients pauvres ou riches pouvaient profiter de la musique en direct pour le prix d'une seule bière tandis que les artistes et les auteurs-compositeurs s’exprimaient dans leur musique.

Avec la disparition de beaucoup de théâtres de variétés et de salles de danse, les honky tonks ont finalement été associés principalement à des bars de classe inférieure destinés aux hommes. 

Comme on a vu précédemment, ces lieux étaient associés à une atmosphère particulière avec des activités telles que la consommation d'alcool et les jeux d'argent. Au milieu du 20ème siècle, la réputation est passée des cols bleus à une atmosphère plus axée sur la musique et la danse.

De nos jours, les bars honky tonk sont un mélange de clubs de musique et de bars touristiques avec certains des aspects du milieu du 20ème  siècle, notamment des enseignes de bières au néon et des pistes de danse en bois. 

Certains d’entre-eux sont célèbres comme le Stage on Broadway, le Second Fiddle, le Tootsie's Orchid Lounge à Nashville et le Broken Spoke ou le Ginny's Little Longhorn Saloon à Austin parmi beaucoup d'autres.

 Origines de divers types d’établissements dénommés Honky Tonk : 

- Certains théâtres et Music Halls de l’Oklahoma, de l’Indiana et du Texas.
Le soir venu, le public s’amassait dans ces lieux de plaisir où il pouvait, en plus de boire et de se bagarrer, écouter des orchestres, des duos de pianos et Fiddles (violons) ou encore siffler et applaudir des troupes de danseuses « Can Can » de passage. 

- Dans certains Casinos malfamés, entre les tables de jeu, un animateur passait en invitant les joueurs à faire des pauses et à venir découvrir des chanteurs locaux. Ceci permettait de consommer et de faire tourner le bar et de repérer les riches possesseurs de dollars.

- Dans parfois des maisons clauses.
Entre deux verres et une passe à l’étage, le client pouvait partager sa bouteille de whiskey avec une entraîneuse tout en écoutant des chanteurs payés aux tips (pourboires ).

- Dans les tavernes portuaires, les « Beer Joints ».
Non seulement les musiciens risquaient des projectiles lancés derrière leurs scènes grillagées, mais de plus ils étaient rémunérés avec une solde minimum, le reste étant retenu sur l’hébergement et les repas.
Dans le jargon des bands, ces Honky Tonks devinrent des « Fish and Wrestle »

- Dans les gargotes des cités industrielles.
C’est le rendez-vous des classes moyennes, les ouvriers et leurs familles venaient chanter et danser sur les succès interprétés par les orchestres de passage.
De temps à autres, de jeunes chanteurs venaient y donner un concert en y interprétant des chansons qui allaient très vite devenir des succès.

- Dans les Brasseries des Routiers « Roadhouses » ou « Truckhouses ».
Ces bars restaurants avec leurs vastes scènes ont accueilli de nombreux chanteurs et formations. 
Pendant que les bands se produisaient chaque soir sur des scènes différentes, les imprésarios remplissaient les calendriers de concerts tout en précédant de quelques jours leurs artistes sans le sou et payés à la petite semaine. 

- Dans les « Forth Music Tonk » des Cowtowns (villes des régions d’élevage de bétails).
Au milieu des Vaqueros en chaps, chemises à carreaux et Stetson, les formations country avec leurs Banjos, Guitares, Violons et Batteries y importèrent ce nouvel instrument originaire de Hawaï : la Steel Guitar.

- Dans les « Motorriders Bars » où la prostitution et la violence étaient courantes.
Pour arrondir leurs fins de mois, certains musiciens n’hésitaient pas à s’afficher en tant que souteneurs. 
Un célèbre chanteur (que je ne citerais pas) possédait un harem de trente deux filles qui non seulement lui rapportaient de confortables ressources mais qui de plus lui avaient permis l’accession à une certaine notoriété. 

- Dans les Dancings et les Night Clubs
Chaque orchestre se produisait essentiellement pour faire danser le maximum de clients.

- Dans les établissements très chics : Restaurants, Cercles, Glaciers, Clubs Privés...
Ces établissements, fréquentés par des millionaires, ont permis à certains artistes, chanteurs ou bands d’accéder au summum du show business.
 

                 LE HONKY TONK ET LA DANSE

Depuis longtemps, la danse fait partie de la culture du honky tonk. Ce genre est adapté à la danse, généralement le two-step et le jitterbug (danseur évoluant sur une musique swing). 

Dans les honky tonks du Texas, il y a une multitude de danses folkloriques qui se pratiquent dans les salles. Il s'agit du Texas Two-Step, de la valse et de la polka entre autres. 
Un historien du Texas, Christian Wallace, dit que ces danses favorisent les liens sociaux, pas seulement le divertissement et que « tout ce qui est important dans la culture texane : le barbecue, la bière, les two-step, les valses et les polkas ». 

En 1980, le film "Urban Cowboy" se déroulait dans un honky tonk et a marqué le début d'une diffusion nationale de la danse en ligne country. Le film dépeint ces danses honky tonks typiques et les taureaux mécaniques en diffusant globalement la culture honky-tonk dans son ensemble. 
 

La musique honky tonk représentait une rupture radicale avec la musique country traditionnelle. Cette country music traditionnelle avait évolué dans les Appalaches et le Nord-Est et était une musique rurale fortement religieuse et familiale.

Le honky tonk, en revanche, est apparu dans un contexte urbain et a plutôt été créé par des sudistes vivants dans les villes, exprimant les plaisirs et les misères de la vie urbaine (frénésie des clubs), mais aussi de ses vicissitudes, des chansons sur les femmes qui partent et noient leurs chagrins dans l’alcool et qui furent interprétées dans les « honky tonks ».  

Le but principal du honky tonk est de s'amuser, boire, danser et divertir la classe populaire américaine (working class) durant le week-end.

Chris Smith et Charles McCarron ont écrit dans leur chanson à succès de 1916 : « Down in Honky Tonk Town ».

Les quatre États qui ont influencé le honky tonk sont le Texas, l'Oklahoma, le Tennessee et la Californie mais il a aussi pris certaines caractéristiques régionales uniques dans différentes autres parties des États-Unis.

Ces caractéristiques se retrouvent dans les cultures, les histoires et les migrations qui ont influencé le son, le style et les éléments du honky tonk dans certaines régions. 

Mais la musique honky tonk est née surtout dans les années 1930, en particulier dans les villes en plein essor pétrolier et les régions de conduite du bétail du Texas et de l'Oklahoma. Au fil du temps, elle s'est répandue vers l'ouest jusqu'en Californie et a ensuite attiré l'attention de  l'industrie de la musique centrée à Nashville dans le Tennessee.

Allant des thèmes lyriques aux styles de danse, chacune de ces régions a apporté des caractéristiques uniques à la tradition du honky tonk.

En Oklahoma, la migration du "Dust Bowl" et les influences musicales multiethniques ont façonné le son honky tonk dans cette région. Les instruments électriques ont été adoptés très tôt pour réduire le bruit des bars et des artistes comme Johnny Bond et Wanda Jackson ont commencé leur carrière ici.

La musique honky Tonk a été fortement influencée par Jimmie Rodgers qui fut l'un des tout premiers innovateurs du genre dans les années 1920/1930. 

Le honky tonk qui puise ses racines dans le western swing s’est surtout développé pendant la Seconde Guerre mondiale et il devient alors très populaire. 

Le chanteur et guitariste texan Al Dexter, propriétaire d’une de ces tavernes honky tonk, compose en 1934  "Honky Tonk blues"  dans le style  nettement Western Swing. Le disque connaît un énorme succès d’abord dans le Sud-Ouest où il est repris par la plupart des orchestres de Western Swing et il s’impose finalement aussi dans l’ensemble du Sud et devient certainement un des plus gros hits des années 1930. Et sept ans plus tard, son succès sera « Pistol Packin' Mama ».

Dès 1935/36, la plupart des bars pour les "Blancs" changent de nom. A la fin de la décennie, les bars et roadhouses sont largement devenus des honky tonks et ajoutèrent une piste de danse et un orchestre à leurs activités habituelles.

Floyd Tillman, un des premiers chanteurs d’un genre qui ne s’appelle pas encore honky tonk, obtint un premier succès avec "It Makes No Difference Now" en 1938. 

En 1942, le chanteur Ted Daffan exprime pour la première fois ces nouvelles préoccupations dans tous les Etats-Unis avec "Born to Lose" qui devient le thème favori de millions de travailleurs sudistes déracinés dans les villes du Nord.    

La seconde guerre mondiale accélère les changements. L’orchestre de honky tonk, dont la plupart des musiciens proviennent du Western Swing, est une formation resserrée. 

Le cowboy chantant et acteur Jimmy Wakely fait scandale avec "One Has My Name (The Other Has My Heart)" mais sera un énorme succès commercial qui fait de la "cheating song" (la chanson d’infidélité) un thème désormais favori de tous les chanteurs de Country. 

Au Texas, le honky tonk texan a évolué autour des salles de danse rurales, les dancehalls et de la culture cow-boy.

Bob Wills, Ernest Tubb et bien d'autres ont défini le son électrifié et rythmé au Texas. Les traditions du dancehall et le Two-step ont également joué un rôle majeur dans la formation de l'identité du honky tonk du Texas.

De nombreux artistes de musique country de premier plan tels que Jimmie Rodgers, Ernest Tubb, Lefty Frizzell, Hank Williams, Patsy Cline, Johnny Horton et Merle Haggard ont commencé leur carrière en tant que musiciens amateurs dans les bars honky tonks.

Comme la country traditionnelle, on trouve dans le honky tonk le rythme binaire et surtout un chant souvent plaintif et nasal. 
Le rythme du honky tonk est souvent associé au western par des chansons entraînantes avec un tempo moyen, des ballades plus lentes toutes jouées au violon et à la pedal steel guitar.

Le honky Tonk mais aussi la Country Music en général expriment le plus souvent des chansons très directes avec des sujets totalement tabous jusque-là, deviennent omniprésents,  pleines d’émotions   .....  dépeignant la vie, les plaisirs qu'offrent la vie en ville comme les bars mais aussi les difficultés de la vie, le travail en usine,  les vicissitudes comme la souffrance, l’alcoolisme, les filles d’un soir, le tabac voire la drogue, la solitude, le chagrin, la douleur, la tricherie, la vie dissolue, l'infidélité conjugale, les ruptures amoureuses et les divorces ainsi que les retrouvailles. 

Le vice rarement évoqué jusque-là sauf dans le Western Swing et sur un mode le plus souvent humoristique, devient aussi le sujet de centaines de chansons.
C’est ainsi que peu à peu une nouvelle musique, amère, désabusée, pessimiste devient prédominante dans la Country Music. 

Cet environnement  de jeux d’argent, de femmes faciles, de vague à l’âme, altère considérablement les principes religieux et ruraux de la Country Music, reflètant les changements profonds de la société sudiste, les aspirations sociales, morales et sentimentales du prolétariat rural blanc et sudiste qui s’urbanise à vive allure.

Cette forme de musique aura été le miroir parfait d’une classe sociale.

Les instruments principaux du style honky tonk sont la guitare acoustique folk, le fiddle (violon) (qui alternent des solos et des effets percussifs à la façon des anciens orchestres de square dance), la basse et dès ses débuts on trouve presque toujours un piano, immanquable pilier de la musique de bar.

On y ajoutera aussi peu à peu de l’harmonica, de la guitare électrique, de la pedal steel guitar ou steel guitar importée de la musique folklorique hawaïenne et dès fois de la contrebasse, un peu d’accordéon ou même du saxophone.

Le piano honky tonk est fortement inspiré du ragtime qui se caractérise par les polyrythmies héritées des musiques africaines. La main gauche du pianiste y joue les notes basses, pendant que la main droite joue une mélodie syncopée. L'auditeur perçoit donc la musique comme s'il y avait un décalage entre les deux phrases musicales qui se superposent.
Le piano honky tonk est donc basé sur le même principe, si ce n'est que la mélodie y occupe une place moins importante. En effet, nombre de pianos présents dans les bars étaient désaccordés ou avaient perdu des touches.
Plus tard, le ragtime et le honky tonk influenceront le style de piano boogie-woogie que l’on retrouve sur les disques de 1938 de Jelly Roll Morton « Honky Tonk Music » et le tube de Meade Lux Lewis « Honky Tonk Train Blues ». 
Lewis a enregistré ce dernier à plusieurs reprises de 1927 aux années 1950 et la chanson a été reprise par de nombreux autres musiciens comme Oscar Peterson.

Dans la décennie qui a précédé la Seconde Guerre Mondiale, l'industrie de la musique a commencé à faire référence à la musique honky tonk jouée alors au Texas et dans l'Oklahoma et sur la côte ouest sous le nom de "Hillbilly". 
Le honky tonk fut en effet l’évolution du « Hillbilly » rural des Appalaches, du Nord-Est des États-Unis et centré sur des valeurs religieuses et familiales. 

Le chant était à l'origine très nasal comme en témoignent les auteurs-compositeurs-interprètes Floyd Tillman et Hank Williams. 
Il a ensuite développé un son plus clair et net comme celui de George Jones et Faron Young. 
 

Après Ted Daffan, Floyd Tillman ou Al Dexter, c’est surtout Ernest Tubb qui va installer le Honky Tonk comme le genre dominant de la Country Music. 

Le titre « I'm Walking The Floor Over You » (publié en 1941 par Decca) est du Texan Ernest Tubb connu pour être la première chanson honky tonk qui a démarré le genre en 1941/42.

Ernest Tubb, originaire de Crisp au Texas, fut l'un des principaux praticiens et précurseurs du style. 
Ernest Tubb était un fan de Jimmie Rodgers. Il utilisait des guitares électriques avec d’autres sonorités plus « country ».
C’est Ernest Tubb qui introduisit le honky tonk à Nashville et qui a été le premier musicien à jouer de la guitare électrique au « Grand Ole Opry ». 

Malgré les fortes réticences initiales du Grand Ole Opry, Ernest Tubb devient ainsi le premier musicien de honky tonk sur cette scène aussi prestigieuse qu’influente. Son succès, rapide et énorme, suscite d’innombrables vocations en sortant le genre honky tonk de ses terres d’origine. 
 

C'est bien Hank Williams qui commença à rendre populaire le honky tonk à la fin des années 1940. 

Hank Williams a été l'un des premiers artistes à commencer à chanter de la musique honky tonk. 
Parmi les plus grands succès de Hank Williams on peut citer « Lovesick Blues », « Cold Cold Heart » et « Your Cheatin Heart ».

Kitty Wells, qui est connue comme la « reine de la musique country », a également apporté une grande contribution non seulement à la musique honky tonk avec des classiques tels que « It Wasn’t God Who Made Honky Tonk Angels », mais à la musique country dans son ensemble.

Concernant le honky tonk, les femmes interprètes/compositrices comme Kitty Wells étaient très rares et elles étaient pratiquement inconnues. 
Kitty Wells n’a fait que de retranscrire le point de vue de la femme sur des paroles concernant le divorce, l'alcool et la tricherie qui ont défini le honky tonk dans les années 1940 et 1950. 

Fats Domino, originaire de la Nouvelle-Orléans, était un pianiste considéré comme étant honky tonk dans ses titres  "Blueberry Hill" et "Walkin' to New Orleans" qui étaient des hits classés dans les charts musicaux populaires.

Dans les années 1950, le honky tonk entra dans son âge d'or avec la popularité de Webb Pierce, Hank Locklin, Lefty Frizzell, Faron Young, George Jones et Hank Williams. 
L’artiste honky tonk, Webb Pierce fut en effet très populaire du genre avec 13 singles placés N°1 pendant 113 semaines. 

Les chansons « Honky Tonk Man » de Johnny Horton et « Honky Tonkin » de Hank Williams Sr incarnent le genre qui était considéré à l'origine comme étant dépravé et immoral.

Mais en 1955/56, l’arrivée du Rockabilly puis du Rock’n’roll ont pendant quelques années sonné le glas du Honky Tonk. 

L’industrie du disque de Nashville, sous l’impulsion de producteurs comme Chet Atkins ou Owen Bradley, interprète cette émergence du Rock’n’roll comme une réaction hostile du public aux normes, aux manières et aux thèmes imposés par le Honky Tonk. 
Le Nashville Sound créé est infesté des sucreries musicales !
Bien des artistes du honky tonk tentent d’ailleurs à se laisser séduire par ces nouveaux courants, avec des succès divers. 
D’autres choisissent de rester fidèles à leur genre préféré, le honky tonk, ou s’avèrent incapables de faire autre chose et se replient sur les petits bars et les labels indépendants. 

L'apparition de ces nouveaux genres de musiques Country comme le Rockabilly mélangeant le honky tonk country avec le rhythm and blues et la musique dirigée par Nashville, puis le Country-Rock, le Nashville Sound, la Country Pop, a fait que le honky tonk déclina progressivement à partir de la fin des années 1950 et au début des années 1960. 

Les violons et les chants étaient sortis et remplacés par l’orchestration pop, les choristes, les cordes et les chansons d’amour étaient à la mode. 
Les nouveaux artistes de ce genre country édulcoré comprenaient des chanteurs comme Marty Robbins, Jim Reeves et Patsy Cline.

En Californie, où les grands orchestres de Western Swing perdurent bien plus longtemps, le honky tonk trace aussi son chemin particulier avec Merle Travis, Hank Thompson ou Jean Shepard. 

Mais le genre honky tonk est puissant et ne s’éclipse pas très longtemps.  Un certain Ray Price retrouve le succès en ajoutant un minimum d’arrangements commerciaux comme les harmonies vocales, un son encore plus électrifié avec une prééminence de la steel guitare tout en préservant l’essentiel. 

Depuis la disparition officielle du honky tonk, il y a eu des mouvements récurrents dans la musique country qui ont cherché à briser l’emprise standardisée de Nashville sur la musique country et tous ceux-ci avec la révolution du Bakersfield Sound des années 1960 dirigée par Merle Haggard.

Bientôt, toute une nouvelle génération comme George Jones, Buck Owens et d'autres, de fidèles adaptateurs et modernisateurs du honky tonk, vont s’imposer comme les superstars de la Country Music des années 1970.

Le Honky Tonk va aussi resurgir avec les Outlaws comme Waylon Jennings, Willie Nelson, Kris Kristofferson, Hank Williams Jr  et aussi encore davantage avec le mouvement néo-traditionaliste des années 1980. 

Le mouvement Outlaw des années 1970 était représenté par des artistes tels que Gary Stewart, Waylon Jennings, Willie Nelson, David Allan Coe et Billy Joe Shaver. 

Le mouvement New Traditionalist des années 1980 envahissait les charts, notamment avec Dwight Yoakam et sa reprise de « Honky Tonk Man » de Johnny Horton et avec Randy Travis ou encore avec George Strait au milieu de cette décennie, en opposition avec Barbara Mandrell et le milieu de Nashville dominé par la country-pop. 

La scène country alternative des années 1990 se rebelle contre la soi-disant « new country » de Garth Brooks et a cherché d’une certaine manière à restaurer l'authenticité qu’incarnait le honky tonk.

Certains titres rendent hommage au honky tonk comme le single et disque d'or N°1 de 1969 « Honky Tonk Women » des Rolling Stones qui  est basé sur le son d'artistes de honky-tonk des années 1930/40 comme Hank Williams Sr et Jimmie Rodgers et fait référence à la réputation des bars honky-tonk. 

                          Les Rolling Stones et leur hit en 1969  "Honky Tonk Women".

Depuis la disparition officielle du honky tonk, il y a eu des mouvements dans la musique country qui ont cherché à briser l’emprise et la domination de Nashville sur la musique country.

Alors que le honky tonk est né dans les bars, Nashville a contribué à le faire connaître au public national grâce à des lieux comme le Ryman Auditorium et le Grand Ole Opry.

Au fil du temps, l'essor du Nashville Sound a conduit à une version plus raffinée et commerciale de la musique country que certains ont considéré comme un départ des racines du honky tonk.

Une version plus Country/Pop du honky tonk s’est fait entendre au début des années 1990 avec des chanteurs tels que Garth Brooks, Alan Jackson, Clint Black, Dale Watson, Mark Chesnutt puis, par après par Whitey Morgan and the 78's ….  etc ….  

De nombreux de ces artistes ont commencé leur carrière en tant que musiciens amateurs dans des bars honky tonks.

Aujourd'hui, de nombreux grands artistes Country contemporains rendent hommage à leurs débuts honky tonk comme Jason Aldean avec le titre « Crazy Town ».
On peut toujours trouver le son honky tonk dans les musiques de chanteurs actuels tels que Miranda Lambert, Trace Adkins, Dale Watson, Sunny Sweeney et bien d'autres. 

Le honky tonk a toujours eu une énorme influence sur la Country Music et il continuera à en faire partie à l’avenir.

QUELQUES ARTISTES REPRESENTANTS LE HONKYTONK : 

Jimmie Rodgers, Hank Williams, Web Pierce, Patsy Cline, Hank Locklin, Ernest Tubb, Cowboy Copas, Hawshaw Hawkins, Floyd Tillman, George Jones, Lefty Frizzell, Johnny Horton, Tony Joe White, Carl Smith, Kitty Wells, Little Jimmy Dickens, les Honky Tonk Angels (Dolly Parton, Loretta Lynn & Tammy Wynette), Gary Stewart, Johnny Bush, Ray Price, Faron Young, Patty Loveless, Confederate Railroad, Merle Haggard, George Strait, Alan Jackson, Mark Chesnutt …. etc ….

 QUELQUES CHANSONS HONKYTONK CONNUES : 

Honky-Tonk Blues – Hank Williams Sr 

Your Cheatin' Heart - Hank Williams Sr. 

Lovesick Blues - Hank Williams Sr.

 Baby We're Really In Love - Hank Williams Sr.

There’s a Tear in my Beer - Hank Williams Sr. 

I Want to be With You Always - Lefty Frizzell

Watermelon Time in Georgia - Lefty Frizzell

If You've Got the Money, I've Got the Time - Lefty Frizzell

Saginaw, Michigan - Lefty Frizzell

Walking the Floor Over You - Ernest Tubb 

Pass the Booze - Ernest Tubb 

If You've Got the Money, I've Got the Time – Willie Nelson

Swinging Doors - Merle Haggard

Always Late - Merle Haggard

Honky Tonk Heroes - Waylon Jennings 

Honky Tonk Song - George Jones 

Honky Tonk Girl - Loretta Lynn 

Honky Tonk Songs - Dolly Parton 

Honky-Tonk Superman - Aaron Tippin 

Honky Tonk Highway - Pirates of the Mississippi

Honky Tonk Man - Dwight Yoakam

There’ll Always Be a Honky Tonk Somewhere - Randy Travis 

Honky Tonk Moon - Randy Travis 

Honky Tonk Attitude - Joe Diffie 

Honky Tonkin' - Hank Williams Jr.

Little Miss Honky Tonk - Brooks & Dunn

Honky Tonk Girls - Hank Williams III 

Honkytonk U - Toby Keith 

Honky-Tonk History - Travis Tritt

American Honky-Tonk Bar Association - Garth Brooks 

The Lord Loves the Drinkin’ Man - Kevin Fowler 

Every Little Honky Tonk Bar – George Strait

Honky-Tonk Dancing Machine - Tracy Byrd

Heart Brokelahoma - Clay Underwood

Beer Never Broke My Heart - Luke Combs 

Back To Hank - Janes Carothers

Whitey Morgan and The 78's - Honky Tonk Angel

Down To The Honkytonk – Jake Owen

                  etc …..

            QUELQUES BONS HONKYTONK SALOONS : 

Tootsie’s Orchid Lounge à Nashville

Le célèbre Tootsie's World Famous Orchid Lounge de Nashville / Tennessee.
Le Tootsie est situé dans le centre-ville de Nashville derrière le Ryman Auditorium. Il est considéré comme l'un des bars de honky tonk les plus célèbres de l'histoire du honky tonk. Le bar a été ouvert à l'origine par Hattie Louise « Tootsie » Bess, le bar tire son nom après qu'un peintre ait accidentellement recouvert le bar de peinture de couleur orchidée.

Le Tootsie est rapidement devenu un lieu central pour des stars de la country telles que Willie Nelson, Patsy Cline, Kris Kristofferson et Loretta Lynn. Bien qu'il ait perdu en popularité après le déménagement du Grand Ole Opry en 1974, il a été relancé dans les années 1990 par Steve Smith et il est toujours ouvert au public à ce jour.

Le Gilley's Nightclub au Texas

Initialement nommé Sherwood Cryer, le Gilley's Nightclub à Pasadena, Texas, a ouvert ses portes en 1970. Le honky tonk comprenait un stand de tir, des douches pour les camionneurs, une arène de rodéo avec des taureaux mécaniques, des tables de billard et une piste de danse assez grande pour un millier de personnes. Le Gilley's a accueilli de nombreux artistes musicaux différents tels que Loretta Lynn, Ernest Tubb, Emmylou Harris et Rosanne Cash et a lancé la carrière du chanteur country Mickey Gilley.

En 1988, Mickey Gilley, affirmant que les anciens propriétaires refusaient de faire des rénovations, de nettoyer la salle de bain et de résoudre les problèmes de stationnement, a pris le contrôle de la boîte de nuit après un procès. Plus tard en 1989, la boîte de nuit a dû être fermée en raison de  ses pertes d'exploitation. Puis, en 1990, la boîte de nuit a brûlé et n'est plus opérationnelle.

Le magasin Gilley's est actuellement situé à Pasadena au Texas non loin du lieu d'origine du célèbre honky tonk. Bien que le club ne soit plus en activité, il existe trois autres Gilley's : à Las Vegas au Nevada, à Dallas au Texas et à Durant en Oklahoma.

Ce club était un véritable phénomène à l'époque et a donné naissance au film « Urban Cowboy » avec John Travolta et Debra Winger. Mickey Gilley, propriétaire du club, a enregistré dix-sept tubes N° 1 au cours de sa carrière.

Le Billy Bob à Fort Worth, Texas.

Ouvert en 1981 par Billy Bob Barnett, diplômé de Texas A&M et personnage de football professionnel, le Billy Bob's Texas est situé dans une ancienne étable à bétail dans les parcs à bestiaux, les stockyards de Fort Worth et il est connu comme le plus grand Honky Tonk du monde.

Ce bâtiment s'étend sur près d'un hectare et contient plusieurs pistes de danse, des scènes pour des concerts et une arène de rodéo intérieure. Le Billy Bob's a accueilli certains des plus grands noms de la musique country et a même stimulé la carrière de chanteurs tels que George Strait, Reba McEntire, Travis Tritt et bien d'autres.

Malgré tout ce succès, le Billy Bob's Texas a dû fermer ses portes le 8 janvier 1988 en raison d'une faillite. Ce fut un coup dur pour le tourisme de Fort Worth car le Billy Bob était une attraction touristique majeure. Cependant, le Honky Tonk a été sauvé le 28 novembre 1988, car certains des investisseurs d'origine sont revenus pour aider à gérer le Honky Tonk. Billy Bob's Texas est toujours ouvert aujourd'hui et constitue une attraction touristique majeure pour tous les fans de country music et de danse.

Le Gruene Hall à Gruene, Texas.

Bien qu'il ne soit pas appelé  « honky tonk », le Gruene Hall est toujours une salle de danse très influente pour de nombreux artistes considérés comme appartenant au genre honky Tonk. Gruene Hall est connu comme le plus ancien Dance Hall du Texas qui est encore en activité aujourd'hui. Bien qu'il ait été ouvert en 1878, les propriétaires l'ont préservé au fil des ans, gardant même la même disposition qu'à son ouverture. Gruene Hall est une immense salle de danse de 560 m2 qui a accueilli des musiciens tels que Garth Brooks, Willie Nelson, Merle Haggard, LeAnn Rimes, George Strait, Townes Van Zandt, Jerry Jeff Walker, Lyle Lovett, Hal Ketchum et Gregg Allman et j'en passe.

Le Gruene Hall a été un incontournable pour de nombreux artistes du honky tonk et il est l'histoire vivante pour tous les touristes et les fans de honky tonk et de musique et de danse country.
 

PHOTOS DES HONKY TONKS DE ROLAND ROTH

                A  NASHVILLE 

le Wild Horse Saloon

le Second Fiddle, le Stage on Broadway, 

le Tootsie’s Orchid Lounge,   

le Legend’s Corner,

 le Robert's Western World                         

le Margaritaville, 

le Bluebird cafe,

le Rippy’s Smokin’Bar & Grill,

le Bluegrass Inn,

le Bailley’s Pub & Grill,

le Tequila Cowboy Bar & Grill,

le Silver Dollar Saloon,

le Nashville Crossroads,

le Third and Lindsey,

Le Dixieland Delights,

le Greer Stadium,

le Rooster’s,

le Texas Troubadour Theater …….

                  AU TEXAS 

à Fort Worth

le Billy Bob's 

le White Elephant

le Stagecoach Ballroom

à New Braunfels 

le Gruene Hall 

le Freiheit Country Store

le River Road Icehouse ....

à Austin

le Broken Spoke

le Ginny's Little Longhorn Saloon ....

à Bandera 

le Arkey Silver Dolkar Saloon

le Eleven Street Cowboy Bar

le Bandera Saloon. ....

le Cheatham Street Warehouse à San Marco

le John T Floore Country Store à Helotes

le Schroeder Texas au comté de Goliad

le Old Coupland Inn and Dance Hall à Coupland

Luckenbach Texas à Luckenbach. ....

                AILLEURS....

le Grizzly Rose à  Denver au Colorado
The Bowery à Myrtle Beach en South Carolina 
le Ponderosa Lounge à Portland en Oregon
The Texas Club à Baton Rouge en Louisiana 
le Cowboys à Dothan en Akabama     etc .....                                                           

           DANS LA CULTURE POPULAIRE 

Le style honky tonk n'est pas un style aux frontières clairement établies. Aussi, c'est un style de
country qui inspirera nombre d'artistes, du blues au rock 'n' roll.

• Honky Tonk Women des Rolling Stones
• Honky Tonk de Bill Doggett qu'on peut entendre dans le film Blue Velvet de David Lynch
• Hey Good Lookin' de Hank Williams disponible sur une radio fictive K-Rose du jeu "Grand Theft Auto San Andreas"

       QUELQUES FILMS :

HONKY TONK (1929) 

Honky Tonk est un film américain réalisé par Lloyd Bacon et sorti en 1929. Le film marque les débuts d'actrice de Sophie Tucker.

Le film est présumé perdu, seule la bande sonore Vitaphone du film et de la bande annonce existent encore.

Sophie Leonard (Sophie Tucker) est chanteuse dans une boîte de nuit de New York. Elle a une fille Beth (Lila Lee), qui fait ses études en Europe et qui ignore le travail de sa mère. Beth retourne en Amérique accompagnée de Jean Gilmore (Audrey Ferris) une camarade de son école et sœur de Freddie Gilmore (Tom Keene) et elle est choquée de découvrir la véritable profession de sa mère.

HONKY TONK (1941)

Honky Tonk est un film en noir et blanc de 1941 réalisé par Jack Conway, produit par Pandro S. Berman et interprété par Clark Gable et Lana Turner. Les autres acteurs sont Claire Trevor, Frank Morgan, Marjorie Main, Albert Dekker et Chill Wills.

HONKYTONK MAN (1982)

Honkytonk Man est un film de et avec Clint Eastwood

Durant la Grande Dépression, Red Stovall, guitariste talentueux de country passé à côté de sa carrière, décide d'entreprendre un voyage en voiture à travers les États-Unis avec son neveu Whit, ainsi que son grand-père pour passer une audition au Grand Ole Opry. Malheureusement, Red est atteint par la tuberculose et son désir d'enregistrer un disque semble sérieusement compromis.

                                                                                       LE HONKY TONK EN COUNTRY LINE DANCE