ANNIE OAKLEY
ARTICLE DE ROLAND ROTH
« L’AS DE LA DETENTE »
Annie Oakley est née dans une cabane en rondins le 13 août 1860 sous le nom de Phoebe Ann Moses (1860 – 1926) à environ de 3,2 km au nord-ouest de Woodland, aujourd'hui Willowdell, dans l’Ohio, un comté rural le long de la frontière de l'état avec l'Indiana.
Ses parents, Susanna (Wise) Shaw (1830–1908) et Jacob Moses (ou Mosey) (1799–1866) d'origine anglaise, habitaient à Hollidaysburg, Blair County en Pennsylvanie et ils étaient des Quakers.
Susan Wise, 18 ans et Jacob Mosey, 49 ans se sont mariés en 1848.
Ils ont eu neuf enfants dont deux décédèrent en bas âge et Annie est la cinquième des sept survivants.
Ses frères et sœurs étaient Mary Jane (1851–1867), Lydia (1852–1882), Elizabeth (1855–1881), Sarah Ellen (1857–1939), Catherine (1859–1859), John (1861–1949), Hulda (1864–1934) et un frère mort-né en 1865.
Le père avait 61 ans au moment de la naissance d'Annie.
Il avait combattu pendant la guerre anglo-américaine de 1812.
Vers 1855, un incendie a détruit leur taverne à Hollidaysburg et la famille déménagea dans une ferme louée (achetée par la suite avec un prêt hypothécaire) dans le Patterson Township dans le comté de Darke en Ohio.
A la fin de 1865, le père, Jacob Mosey était devenu invalide à cause d’une hypothermie lors d'un blizzard et il est mort d’une pneumonie au début de 1866 à l'âge de 66 ans alors qu’Annie n’avait pas encore six ans.
Sa mère épousera plus tard Daniel Brumbaugh avec qui elle eut une autre fille et neuvième enfant, Emily (1868–1937). Puis elle est devenue une seconde fois veuve.
Lors de son enfance, en raison de l’extrême pauvreté de la famille après la mort de son père, Annie n'a pas fréquenté régulièrement l'école. Elle y est allée plus tard et à l'âge adulte.
Le 15 mars 1870, alors que la situation de sa famille resta très difficile et incapable de subvenir aux besoins de ses enfants, Susan confia Annie à l'âge de neuf ans et sa sœur aînée Sarah Ellen à la Darke County Infirmary.
Elle fut confiée au surintendant de l'infirmerie Samuel Crawford Edington et de sa femme Nancy.
Dans cette institution pour malades, Annie apprit notamment la couture avant d’être placée à partir du printemps 1870 comme domestique dans une famille de la région afin d’aider à prendre soin de leur fils en bas âge.
Elle a eu une fausse promesse d’un salaire de cinquante cents par semaine (équivalent à 10 $ en 2022) et d’une éducation.
Le couple voulait quelqu'un qui puisse pomper de l'eau et cuisiner.
Annie fut traitée très sévèrement et endura des abus et des traitements physiques et psychologiques pénibles. Elle avait passé environ deux ans en quasi-esclavage.
Loin de recevoir le salaire et l’éducation promis, elle devait effectuer des travaux physiques pénibles et s’exposa à des punitions cruelles à la moindre erreur : par exemple quand la maîtresse de maison obligea Annie à rester dehors dans la neige et le froid glacial sans chaussures, en guise de punition parce qu'elle s'était endormie au cours d'un raccommodage.
Annie appelait ces gens "les loups".
Même dans son autobiographie, elle n'a jamais révélé les vrais noms du couple.
La biographe Glenda Riley pense que "les loups" auraient pu être la famille Studabaker, mais le recensement de 1870 prétend que cela aurait pu être la famille Abram Boose du comté voisin de Preble.
Au bout de deux années de ces mauvais traitements, vers l'âge de 14/15 ans, Annie s’était enfuit de chez « les loups » et regagna le domicile de sa mère, remariée, entre temps, une troisième fois avec Joseph Shaw.
Avant son placement, suite à la pauvreté et la nécessité de nourrir et à subvenir aux besoins ses frères et sœurs et de sa mère veuve, Annie a commencé à piéger les animaux avant l'âge de sept ans et à chasser et à tirer dès l’âge de 8/9 ans.
Elle vendit le gibier chassé aux habitants de Greenville.
Elle avait également vendu son butin de chasse à des commerçants et à des restaurants et des hôtels du nord de l'Ohio.
L'argent récolté, grâce à son habileté, a servi à payer l'hypothèque sur la ferme de sa mère.
Très vite, elle se révéla exceptionnellement douée pour le tir et elle s'est rapidement fait connaître dans toute la région pour son habilité. Elle pouvait manier un fusil ou un pistolet six coups avec art et précision comme personne avant elle.
Le jour de Thanksgiving 1875, à Cincinnati, le tireur d'élite professionnel itinérant expérimenté et ancien entraîneur de chiens Frank E. Butler (1847–1926), un immigrant irlandais de 25 ans, a fait un pari de 100 $ (2400 $ actuellement) avec Jack Frost, le propriétaire de l'hôtel Bevis House près de Cincinnati, en affirmant qu’il pouvait battre n'importe quel tireur local.
L'hôtel Bevis House a été exploité par Martin Bevis et WH Ridenour en 1875.
Il avait ouvert vers 1860 et Jack Frost obtint la gestion de l'hôtel en 1879. L'hôtelier a organisé un match de tir entre Butler et un dernier adversaire qui n’était autre qu’Annie, âgée alors de 15 ans. C’était son premier concours, en plus avec une carabine qui n’était pas la sienne.
Frank Butler ne s’attendait pas à affronter une jeune fille aussi jeune. Il était persuadé de la battre et il se moqua d’elle.
Sous le regard de la foule, ils s’affrontèrent au tir au pigeon, jusqu’à ce que le premier rata un tir. Alors qu’Annie visa juste pour la 25ème fois, Frank manqua son tir et perdit la compétition.
Certains prétendent que le concours a eu lieu en 1881 près de Greenville, peut-être à North Star et non en 1975 !
Butler a bientôt commencé à courtiser Annie et les deux se sont mariés en 1879.
Un certificat déposé auprès des Archives publiques de l'Ontario au Canada rapporte que Frank Butler et Annie Oakley se sont mariés le 20 juin 1882 à Windsor en Ontario ?
D’autres sources prétendent que le mariage aurait plutôt eu lieu le 23 août 1876 à Cincinnati, mais aucun certificat enregistré ne valide cette date.
Ils n'eurent pas d'enfants.
Annie rejoignit le spectacle de tireur d’élite de son mari.
Annie et Frank Butler ont vécu à Cincinnati pendant un certain temps.
Le nom de scène qu’Annie a adopté quand elle et Frank ont commencé à se produire ensemble est censé avoir été pris du quartier de la ville d'Oakley où ils résidaient. Certaines personnes pensent qu'elle a pris ce nom parce que c'était le nom de l'homme qui lui avait payé un billet de train quand elle était enfant.
Le couple se produira ensemble dans divers spectacles.
Puis, Frank se retira pour gérer la carrière de sa femme.
Le couple a rejoint le Buffalo Bill Wild West Show en 1885 et Annie se produisit par la suite en Europe devant les rois, reines et chefs d'État.
Voir mon article : Buffalo Bill Wild West Show cliquez.
Le public a été stupéfait et ravi de la voir tirer un cigare des lèvres de son mari ou fendre une carte à jouer tenue par le bord à 30 pas.
Annie Oakley tire par-dessus son épaule à l'aide d'un miroir à main.
Elle trouait des pièces de dix cents jetées en l'air et elle criblait de trous une carte à jouer lancée en l'air avant qu'elle ne toucha le sol.
Elle pouvait atteindre une cible en mouvement à partir d'un cheval galopant.
A cette époque Annie Oakley était facilement reconnaissable par les nombreuses médailles de tir qui ornaient sa poitrine.
Annie et le grand chef Sioux Sitting Bull se seraient rencontrés et se sont liés d’amitié alors que les deux travaillaient ensemble dans le spectacle Wild West Show de Buffalo Bill dans le Minnesota.
Sitting Bull avait rejoint Buffalo Bill, étant libéré sur parole, après avoir mené le grand soulèvement indien contre le gouvernement fédéral.
Le chef indien a été tellement impressionné par les compétences d'Annie qu'il a offert 65 $ (correspondant à 1 872 $ de nos jours) pour une photo de lui et elle ensemble.
Selon Annie Oakley, l'admiration et le respect étaient mutuels.
Sitting Bull a estimé qu'Annie avait des dons surnaturels pour tirer avec autant de précision à deux mains.
En 1884, en raison de son estime, Sitting Bull a symboliquement « adopté » Annie comme sa fille, la nommant « Watanya Cicilla » ou « Little Sure Shot », un surnom qu'Annie utilisera tout au long de sa carrière.
Lors de son premier engagement dans le spectacle de Buffalo Bill, Annie a connu une rivalité professionnelle tendue avec la tireuse d'élite Lillian Smith.
Lillian Smith avait onze ans de moins qu'Annie.
Annie Oakley a quitté temporairement le spectacle de Buffalo Bill mais elle est revenue deux ans plus tard après le départ de sa concurrente Lillian Smith, juste à temps pour la tournée à l' Exposition universelle de 1889 à Paris.
Cette tournée de trois ans a consacré Annie en tant que première star féminine américaine.
Elle a gagné plus que tout autre artiste de la troupe, à l'exception de Buffalo Bill lui-même. Elle a également fait le show dans de nombreux autres spectacles pour avoir un revenu supplémentaire.
En Europe, elle s’est produite pour la reine Victoria du Royaume-Uni, le roi Umberto Ier d'Italie, le président Marie François Sadi Carnot de France et d'autres chefs d'État couronnés ou non.
On dit qu’Annie Oakley aurait tiré, à sa demande, les cendres d'une cigarette tenue par le Kaiser allemand Wilhelm II.
Certaines sources sarcastiques de l’époque disaient plus tard que si Annie avait frappé l’empereur Wilhelm et non sa cigarette, elle aurait pu empêcher la Première Guerre mondiale.
Annie Oakley resta dans la troupe de Buffalo Bill durant plus de 16 ans, ne cessant d'époustoufler les foules en Amérique et en Europe dans des numéros de tireur d'élite spectaculaires.
En 1894, Oakley et Butler ont joué dans le film Kinetoscope d'Edison « Little Sure Shot » du « Wild West », une séance de tirs à la carabine sur des objets fixes et mobiles et qui a été filmée le 1er novembre 1894 dans le studio Black Maria d'Edison par Guillaume Heise.
C'était le onzième film réalisé depuis le début des projections commerciales le 14 avril 1894.
Buffalo Bill était ami avec Thomas Edison et Edison a construit à l'époque pour le Wild West Show la plus grande centrale électrique du monde.
Buffalo Bill et 15 de ses indiens sont apparus lors du spectacle dans deux Kinétoscopes filmés le 24 septembre 1894.
De 1892 à 1904, Annie Oakley et son mari se sont installés à Nutley dans le New Jersey.
Annie a entrainé des femmes pour se préparer à des opérations de combat pour les forces armées américaines. Elle écrivit une lettre au président William McKinley le 5 avril 1898 pour offrir au gouvernement les services d'une compagnie de 50 femmes tireuses d'élite qui fourniraient leurs propres armes et munitions si les États-Unis entraient en guerre avec l'Espagne.
Par la suite, la guerre hispano-américaine a eu lieu, mais l'offre d'Annie n'a pas été acceptée. Le Président Theodore Roosevelt a nommé sa cavalerie volontaire les “Rough Riders” suite au “Buffalo Bill's Wild West and Congress of Rough Riders of the World” où Annie Oakley était une des vedettes.
En 1901, Annie a été grièvement blessée dans un accident ferroviaire.
Elle s'est rétabli après une paralysie temporaire et cinq opérations de la colonne vertébrale.
Elle a dû se contenter d'une activité moins éprouvante.
Elle quitta le spectacle de Buffalo Bill et en 1902 elle commença une carrière d'actrice dans une pièce de théâtre écrite spécialement pour elle « The Western Girl », « La Fille de l'Ouest ».
Annie Oakley a joué le rôle de Nancy Berry qui a utilisé un pistolet, un fusil et une corde pour s’opposer à un groupe de hors-la-loi.
Tout au long de sa carrière, on pense qu'Annie Oakley a enseigné à plus de 15 000 femmes comment utiliser une arme à feu. Elle croyait fermement qu'il était crucial pour les femmes d'apprendre l'autodéfense.
En 1904, le magnat des journaux William Randolph Hearst avait publié une fausse nouvelle diffamatoire selon laquelle Annie Oakley avait été arrêtée pour avoir volé pour assouvir une dépendance à la cocaïne.
En réalité, la femme arrêtée était une artiste burlesque qui a déclaré à la police de Chicago qu'elle s'appelait Annie Oakley.
La plupart des journaux qui ont imprimé la nouvelle s'étaient appuyés sur l'article de Hearst et ils se sont immédiatement rétractés en s'excusant après avoir appris l'erreur diffamatoire.
Hearst avait tenté d'éviter de payer les amendes de justice prévues de 20 000 $ (l’équivalent de 580 000 $ de nos jours) en envoyant un enquêteur dans le comté de Darke dans l'Ohio dans le but de recueillir des commérages ternissant la réputation du passé d'Annie Oakley. Mais l'enquêteur n'avait rien trouvé.
Annie Oakley a passé les six années suivantes à se bagarrer lors de différents procès en justice. Elle a gagné toutes ses 55 poursuites en diffamation contre des journaux sauf une.
Elle a récolté moins de dédommagements que le total de ses frais juridiques.
En 1913, Annie et son mari construisirent une maison de style bungalow en brique à Cambridge dans le Maryland.
Cette maison est connue sous le nom d'Annie Oakley House et elle a été inscrite au registre national des lieux historiques en 1996.
En 1917, le couple a déménagé en Caroline du Nord.
Elle a continué à établir des records alors qu’elle était dans la soixantaine.
Elle s'était également engagée dans une vaste campagne pour défendre la cause et les droits des femmes.
Pour son retour au tir, elle avait l'intention de jouer dans un long métrage muet.
A 62 ans, le 5 mars 1922, elle toucha 100 cibles à la suite au tir au pigeon d'argile à 15 mètres lors d'un concours de tir à Pinehurst en Caroline du Nord.
Annie Oakley réalisa un score de 98 sur 100.
À la fin de l’année 1922, le couple a eu un accident de voiture qui a forcé Annie à porter une attelle en acier sur sa jambe droite.
Mais elle a finalement repris le tir après plus d'un an de convalescence et elle a encore établi des records en 1924.
En 1925, sa santé commença à décliner et elle décéda le 3 novembre 1926
d'une anémie pernicieuse à Greenville dans l’Ohio à l'âge de 66 ans.
Elle fut incinérée et ses cendres ont été enterrées au cimetière Brock, près de Greenville.
Son mari Frank Butler était tellement attristé par la mort d'Annie qu'il a cessé de manger et décéda à peine 18 jours plus tard dans le Michigan.
D’après des rumeurs, les cendres d'Annie Oakley auraient été placées dans le cercueil dans l'un de ses trophées à côté du corps de son mari Frank Butler.
Le corps et les cendres ont été enterrés dans le cimetière le jour de Thanksgiving, le 25 novembre 1926.
Après sa mort, son autobiographie (incomplète) a été remise au comédien Fred Stone.
La célébrité mondiale d'Annie Oakley en tant que tireuse d'élite lui a permis de gagner plus d'argent que la plupart des autres artistes du spectacle du Wild West Show de Buffalo Bill.
Sa fortune avait été dépensée en grande partie pour sa famille et ses œuvres caritatives.
Elle n'avait pas oublié ses racines et elle et Butler avaient souvent fait des dons à des organisations caritatives pour les orphelins.
Enormément d'effets personnels, de souvenirs de ses performances de tir et des armes à feu d'Annie Oakley sont exposés au Garst Museum et au National Annie Oakley Center à Greenville dans l’Ohio.
Elle a été intronisée au Trapshooting Hall of Fame, au National Cowgirl Museum and Hall of Fame à Fort Worth au Texas, au National Women's Hall of Fame, au Ohio Women's Hall of Fame et au New Jersey Hall of Fame.
Même après la mort, sa renommée n'a jamais faibli, mais a continué de croître. Ainsi, dès les années 1930, son histoire et ses actions, la plupart du temps fictifs, ont été au centre d'innombrables pièces de théâtre, de films au cinéma, dans la littérature et plus tard à la télévision.
ANNIE OAKLEY AU CINEMA, AU THEATRE, A LA TELEVISION, DANS LA LITTERATURE …….
Plusieurs adaptations romancées de sa vie furent portées à l'écran ou à la scène :
En 1935, dans le film de George Stevens, Barbara Stanwyck a joué le rôle d’Annie dans un film biographique très romancée appelé Annie Oakley (La Gloire du cirque).
En 1946, la comédie musicale de Herbert et Dorothy Fields a été jouée à l'Imperial Theatre de Broadway « Annie Get Your Gun » (Annie du Far West) avec des paroles et de la musique d'Irving Berlin. C’est une version fictive et vaguement basée sur la vie d' Annie Oakley.
En 1950, « Annie Get Your Gun », (Annie, la reine du cirque) est un film musical américain réalisé par George Sidney sorti en 1950, d'après la comédie musicale de Herbert et Dorothy Fields, paroles et musique de Irving Berlin, créée en 1946 (ci-dessus).
De 1954 à 1956, Gail Davis a joué Annie Oakley dans une série télévisée éponyme.
La version cinématographique de 1950 de la comédie musicale mettait en vedette Betty Hutton et Howard Keel.
En 1966, on a pu voir une grande partie de la romance d’Annie Oakley dans la comédie du film « Carry On Cowboy ».
Au moins trois livres furent adaptés dans des séries télévisées publiées par Whitman Publishing Company :
En 1955, Annie Oakley en péril à Diablo, Doris Schroeder,
En 1958, Annie Oakley dans Double Trouble, Doris Schroeder,
Annie Oakley dans Ghost Town secret, auteur et date incertaine.
En 1976, Geraldine Chaplin a interprété Annie Oakley dans “Buffalo Bill and the Indians” ou “Sitting Bull's History Lesson” de Robert Altman avec à ses côtés Burt Lancaster et Paul Newman.
En 1982, Diane Civita joua Annie Oakley dans un épisode de « Voyagers ».
En 1982, un groupe de rock britannique a publié une chanson intitulée « Annie Get Your Gun ».
En 1985, Jamie Lee Curtis a joué Annie Oakley dans la série « Tall Tales & Legends : Annie Oakley ».
En 1996, Reba McEntire a interprété Annie Oakley dans « Buffalo Girls » aux côtés d'Anjelica Huston et de Melanie Griffith.
Elle a ensuite remplacé Bernadette Peters dans le rôle-titre de la reprise de 1999 à Broadway d' « Annie Get Your Gun » aux côtés de Tom Wopat.
En 2004, Elizabeth Berridge a joué Annie Oakley dans « Touchstone Pictures Hidalgo ».
En 2009, Annie Oakley et Buffalo Bill en tournée à Toronto étaient intégrés dans un épisode de la série canadienne « Murdoch Mysteries ».
En 2016, Alyssa Edwards a interprété Annie Oakley dans “RuPaul's Drag Race All Stars” saison 2, épisode 3 : “HERstory Of The World”.
La chanson d'Andy Pratt "Avenging Annie" raconte l'histoire d'Annie Oakley rencontrant Pretty Boy Floyd.
En 2020, l'auteur Kari Bovée a publié une trilogie de romans policiers historiques sur Annie Oakley.
En bande dessinée :
Dans l'album « La Légende de l'Ouest » de la série Lucky Luke, on peut apercevoir la loge d'Annie Oakley. Celle-ci est criblée de balles.
Dans l'épisode 6 bis de la série « La Jeunesse de Picsou » intitulé Le « Protecteur de Pizen Bluff », le jeune Picsou rencontre Annie Oakley et d'autres personnalités de la troupe de Buffalo Bill.
Dans le tome 8 de la série Lady S. intitulé « Raison d'État », un colonel cite Annie Oakley comme étant la plus célèbre des rares « tireuses d'instinct » à savoir une personne qui a le don de tirer juste, même sans viser.
Date de dernière mise à jour : 13/04/2024