CALAMITY JANE

PHOTOS EN COULEUR : ROLAND ROTH

LEGENDE DE L'OUEST SAUVAGE
Introduction 
Dans l’imaginaire collectif de l’Ouest américain, peu de figures féminines suscitent autant de fascination que Calamity Jane.
Femme intrépide, déguisée en homme, maniant le fusil comme les cowboys et chevauchant à travers les territoires sauvages, elle incarne l’audace, la liberté et le mythe de la Frontière.
Elle sillonne les territoires de l’Ouest, de Fort Laramie à Deadwood, en passant par les villes minières du Montana et du Dakota.
Elle voyage à cheval, dort à la belle étoile ou dans des campements et fréquente aussi bien les soldats que les hors-la-loi, les chercheurs d’or ou les marginaux.
Durant cette période, elle exerce de nombreux métiers : conductrice de diligence, infirmière improvisée, serveuse de saloon, lavandière ou encore propriétaire de taverne pendant un temps.
Son tempérament rude et son langage grossier, proches de ceux des cowboys, choquent souvent, mais lui valent aussi le respect dans un univers brutal où seules les plus fortes survivent.
Mais derrière cette vie trépidante se cache une grande instabilité : Calamity Jane change fréquemment de ville, souvent sans argent, vivant de la générosité des autres ou de petits boulots, sombrant peu à peu dans la pauvreté et l’alcoolisme qui minent sa santé physique et mentale.
Sa bonté naturelle ne l’empêche pas de souffrir.
Dans les villes minières, elle était parfois surnommée « l’ange de la miséricorde », contrastant fortement avec son apparence rude et son comportement excessif.
Rejetée par la société en raison de son comportement atypique, moquée pour son accoutrement masculin, elle vit souvent seule, marginalisée, luttant contre la dépression et l’alcool. Son alcoolisme, en particulier, s’aggrave avec les années et la pousse à l’autodestruction, rendant sa situation de plus en plus précaire.
À mi-chemin entre réalité historique et légende populaire, sa vie hors du commun continue de captiver les esprits.
Guerrière au grand cœur, éclaireuse de l’armée, conteuse de ses propres exploits… ou simple vagabonde au destin brisé ? Levons le voile sur l’histoire tumultueuse de cette figure légendaire de l’Ouest américain.
Mais qui était vraiment Calamity Jane ?

Calamity Jane est l'une des femmes les plus turbulentes et les plus aventureuses du Far West.
Elle était une pionnière et une éclaireuse professionnelle, tireuse d'élite, connue pour être l’amie de Wild Bill Hickok et d’apparaître dans le Wild West Show de Buffalo Bill Cody !
Une grande partie de l'information sur les premières années de la vie de Calamity Jane provient d'un livre autobiographique qu'elle a dicté en 1896, écrit à des fins publicitaires.
Il s'agissait d'attirer le public vers une tournée qu'elle était sur le point d'entamer au cours de laquelle elle est apparue dans des musées à dix sous à travers les États-Unis.
Certaines des informations contenues dans le dépliant sont exagérées ou même complètement inexactes. C’est ce qu’on va voir par la suite !
Née dans le comté de Mercer à Princeton dans le Missouri, le 1er mai 1853 ou 1850 ou 1852 ou 1856 selon d'autres sources, sous le nom de Martha Jane Cannary (ou Canary).
Plus tard, elle ressemblera et agira comme les hommes (étant habillée comme eux), elle va tirer comme un cow-boy, boire comme un trou et exagérer les histoires de sa vie à tous ceux qui veulent l'écouter.

Ses parents sont répertoriés dans le recensement de 1860 comme vivant à environ 11 km au nord-est de Princeton à Ravanna.
Son père, Robert Wilson Canary, avait un problème de jeu et on sait peu de choses sur sa mère, Charlotte M. Canary.
La mère aurait ramené un revenu supplémentaire à la famille en faisant la lessive dans les camps de mineurs aux alentours.
Le père était probablement mormon et était prédicateur en pensant qu'il pouvait combattre la Nation Indienne toute entière avec la bible.
Les parents auront six enfants. Martha a deux frères et trois sœurs.
Dès le début, Martha aimait le plein air et a commencé à monter à cheval dès son plus jeune âge.
En 1865, la famille déménage et émigre du Missouri à Virginia City dans le Montana.
Au cours du voyage de cinq mois dans un convoi de chariots, l'adolescente a passé la plupart de son temps à chasser avec les hommes de la caravane.
Au moment où le convoi de chariots est arrivé à Virginia City, elle était considérée comme une tireuse remarquable et une cavalière intrépide.
Sa biographe, Doris Faber, écrit que pendant le voyage de migration de sa famille, alors qu'elle n'avait que 13 ans, Martha Jane parlait aussi grossièrement qu'un homme et apprit à aimer le whiskey, ce qu'elle confirme dans son autobiographie écrite en 1896.
Peu de temps après son arrivée au Montana, la mère de Jane meurt d'une pneumonie à Black Foot en 1866.
Après son arrivée à Virginia City au printemps 1866, Robert emmène ses six enfants à Salt Lake City dans l'Utah.
Ils sont arrivés en été et Robert aurait commencé à cultiver sur 40 acres (16 ha) de terre.
La famille n'était à Salt Lake City que depuis un an lorsqu'il mourut en 1867.
Désormais à la tête de la famille, à l'âge de 14 ans, Martha Jane s'occupa de ses cinq jeunes frères et sœurs, chargea leur chariot et emmena la famille à Fort Bridger dans le territoire du Wyoming où ils arrivèrent le 1er mai 1868.
De là, ils ont voyagé sur l'Union Pacific Railroad jusqu'à Piedmont, dans le Wyoming.
À Piedmont, Jane arrive sur le trajet de l' "Union Pacific Railway" qui était encore en chantier. Selon des observateurs de l'époque, Martha Jane attirait l'attention, elle est décrite par certains comme "extrêmement attrayante" et par d'autre comme "une jolie fille aux yeux foncés".
Elle a pris tous les emplois qu'elle a pu trouver pour subvenir aux besoins de sa grande famille. Elle a travaillé comme plongeuse, cuisinière, serveuse, fille de salle de danse, infirmière et conductrice d'attelage de bœufs et, selon certaines histoires, prostituée !
Par la suite, Martha Jane se distingua des autres femmes en ceci qu'elle pouvait travailler et fréquenter les plus endurcis "frontiersmen" : en recherchant de l'or, en buvant dans les bars, en parlant et s'habillant comme un homme, elle était généralement bien acceptée par eux.
Puis, Jane a été impliquée dans plusieurs campagnes dans les conflits militaires de longue date avec les Amérindiens. Il n'est pas clair si elle était réellement enrôlée dans l'armée américaine à l'époque.
Finalement, après 1870, elle rejoint le général George Armstrong Custer en qualité de « scout », en fait éclaireuse à Fort Russell dans le Wyoming, revêtant l'uniforme de soldat.
Ce fut le début de l'habitude de Calamity Jane de s'habiller comme un homme.
Se dirigeant vers le sud, la campagne s'est rendue en Arizona pour conduire les Indiens dans des réserves.
En Arizona, durant l'hiver 1871, Martha Jane dit : « J’ai eu à exécuter un grand nombre de missions au contact des Indiens, pour une éclaireuse j'avais de nombreuses missions dangereuses et, alors que j'étais dans des endroits proches du danger, j'ai toujours réussi à m'en sortir indemne car à l'époque j'étais considérée comme la cavalière la plus insouciante et la plus audacieuse et une des meilleures gâchettes de l'ouest ».

En 1872, elle retourna à Fort Sanders dans le Wyoming où elle reçut l'ordre de participer à une attaque indienne.
Cette campagne, dans laquelle les généraux George Custer, Nelson Miles et George Crook furent engagés, dura jusqu'à l'automne 1873.
Elle a affirmé que :
C'est au cours de cette campagne [en 1872-1873] que j'ai été baptisée Calamity Jane.
C'était sur Goose Creek, dans le Wyoming, où se trouve aujourd'hui la ville de Sheridan que le capitaine Egan commandait le poste.
Calamity Jane dit :
« Nous avons reçu l'ordre de réprimer un soulèvement des Indiens et nous avons été absents pendant plusieurs jours, avons eu de nombreuses escarmouches au cours desquelles six des soldats ont été tués et plusieurs grièvement blessés. Lorsque, de retour au poste, nous avons été pris en embuscade à environ un mille et demi de notre destination. Lorsqu'on lui a tiré dessus, le capitaine Egan a été abattu.
J'étais en avant et, en entendant la fusillade, je me retournai sur ma selle et vis le capitaine chanceler sur sa selle comme s'il allait tomber.
Je tournai mon cheval et galopai en toute hâte à ses côtés et j'y arrivai à temps pour le rattraper au moment où il tombait.
Je l'ai hissé sur mon cheval devant moi et j'ai réussi à le ramener sain et sauf au fort. Le capitaine Egan, une fois rétabli, dit en riant : « Je t'appelle Calamity Jane, l'héroïne des plaines. »
Il est certain, cependant, qu'elle était connue sous ce surnom en 1876, car l'arrivée du convoi de chariots amené par Wild Bill Hickok a été rapportée dans le journal de Deadwood, le Black Hills Pioneer, le 15 juillet 1876, avec le titre : « Calamity Jane est arrivée ! »
Par la suite, elle reçut l'ordre de se rendre à Fort Custer où elle arriva au printemps 1874.
À l'automne de la même année, ils reçurent l'ordre de se rendre à Fort Russell où elle resta jusqu'au printemps de 1875.
Les troupes se rendaient alors dans les Black Hills pour protéger les colons et les mineurs des Indiens Sioux où ils restèrent jusqu'à ce qu'ils arrivent à Fort Laramie pour l'hiver.
Egalement en 1875, Calamity Jane fait partie d'une expédition géologique qui est menée par le professeur Walter Jenney.
Nom de l'expédition : L'expédition des collines noires.
C'est pour cette grande occasion que Calamity Jane va apparaître dans la presse.
Un récit de sa brochure autobiographique dit que son détachement a reçu l'ordre de se rendre à la rivière Big Horn sous les ordres des généraux Miles, Terry et Custer et Crook en 1875.
Elle a nagé sur la rivière Platte près de Fort Fetterman et a parcouru 90 milles (140 km) alors qu'elle était mouillée dans le froid afin de livrer des dépêches importantes au général Crook à un avant-poste local.
Calamity Jane est alors tombée malade et elle fut renvoyée dans l'ambulance du général Crook à Fort Fetterman où elle fut hospitalisée pendant quatorze jours et passe quelques semaines en convalescence.
Le « capitaine Jack » Crawford a servi sous les généraux Wesley Merritt et George Crook. Selon le Montana Anaconda Standard du 19 avril 1904, il a déclaré que Calamity Jane qu’elle : « n'a jamais servi à quelque titre que ce soit sous les ordres du général Crook ou du général Miles. Elle n'a jamais assisté à un lynchage et n'a jamais participé à un combat indien.
C'était tout simplement un personnage notoire, dissolu et diabolique, mais elle possédait une fibre généreuse qui la rendait populaire ».
Calamity Jane a souvent revendiqué des associations ou des amitiés avec des personnages célèbres du Far West, presque toujours à titre posthume.
Des années après la mort du général George Armstrong Custer, elle affirme qu'elle a servi sous ses ordres lors de son enrôlement initial à Fort Russell et qu'elle a également servi sous ses ordres lors des campagnes indiennes en Arizona.
Cependant, il n'existe aucun document montrant que Custer a été affecté à Fort Russell, ni qu'il n'a pris une part active aux campagnes indiennes de l'Arizona.
Il est plus probable qu'elle ait servi sous les ordres du général George Crook à Fort Fetterman dans le Wyoming.
Puis vint l’épisode Wild Bill Hickok ! 
Lorsqu'elle a finalement pu monter à cheval après sa maladie, elle s'est rendue en juin 1876 à Fort Laramie dans le Wyoming où elle a rencontré pour la première fois Wild Bill Hickok qui voyageait avec le convoi de chariots de Charlie Utter jusqu'à Deadwood dans le Dakota du Sud.
Tous deux étaient des exagérateurs scandaleux et de gros buveurs et les deux se sont ainsi immédiatement entendus.
Calamity Jane s'installe alors dans la région de Deadwood, dans les Black Hills au Dakota du Sud.
Bien qu'on ait souvent dit que Jane et Hickok entretenaient une relation amoureuse, il y a peu de choses pour étayer ces histoires.
Au cours du mois de juin, elle a travaillé comme cavalière du Pony Express transportant le courrier entre Deadwood et Custer sur une distance de 50 miles, sur l'une des pistes les plus accidentées de la région des Black Hills.
Elle resta tout l'été dans les environs de Deadwood, visitant les nombreux camps de la région.
Le 2 août 1876, Wild Bill Hickok était assis à une table de jeu dans le Nuttall & Mann's 66 Saloon, à Deadwood, lorsqu'il a été abattu d'une balle à l'arrière de la tête par Jack McCall.
Hickok tenait une paire de huit et une paire d'as lorsqu'il a été tué, connu comme une « main d'homme mort ».


Voir mon article : Wild Bill Hickok
Les funérailles de Hickok eurent lieu le lendemain et toute la population de la région, des prospecteurs aux prostituées, suivit son cortège funèbre jusqu'à la « colline des bottes ».

Le même jour, un jury a été sélectionné pour juger Jack McCall. Celui-ci a affirmé qu'il avait tiré sur Wild Bill pour se venger d'avoir tué son frère à Abilene au Kansas et il a maintenu qu'il recommencerait s'il en avait l'occasion.
En moins de deux heures, le jury rendit un verdict de « non-culpabilité » qui suscita ce commentaire dans le journal local : « Si jamais ce serait notre malheur de tuer un homme... nous demandons simplement que notre procès ait lieu dans certains des camps miniers de ces collines ».
McCall s'est rendu dans le Wyoming, mais moins d'un mois plus tard, le procès qui s'est tenu à Deadwood a été jugé sans base légale, car Deadwood était situé en territoire indien.
Il a ensuite été arrêté le 29 août 1876 à Laramie dans le Wyoming, accusé du meurtre et emmené à Yankton dans le Dakota du Sud pour y être jugé.
Plus tard, il a été reconnu coupable et, au printemps 1877, Jack McCall a été pendu pour le meurtre de Wild Bill Hickok.
En 1876, elle a travaillé, à l'occasion, comme prostituée pour Madame Dora DuFran et plus tard elle a travaillé comme cuisinière et dans la blanchisserie, également pour Dora DuFran.
Après que Hickok ait été tué, Calamity a prétendu avoir été marié à Hickok et que celui-ci était le père de son enfant (Jane) qu'elle a dit être né le 25 septembre 1873 et qu'elle a ensuite mis en adoption chez Jim O'Neil et sa femme.
Il n'y a aucun document prouvant la naissance d'un enfant et la relation romantique peut avoir été inventée.
Pendant la période où l'enfant présumée est née, elle travaillait comme éclaireuse pour l'armée.
Avant sa mort, Hickok venait d'épouser Agnes Lake Thatcher venant de Cheyenne dans le Wyoming.
À la fin de 1876 ou en 1878, Calamity Jane resta à Deadwood, prospectant dans les différents camps miniers de la région.
En 1878, une épidémie de variole s'est déclarée à Deadwood.
Huit hommes ont été mis en quarantaine dans une cabane dans la montagne à "White Rocks".
Jane se porta volontaire pour les soigner. Trois des hommes sont morts et elle les enterra en récitant la prière : "Now I Lay Me Down to Sleep".
Même le vieux Doc Babcock a dû admettre qu'il y avait une sorte de petit ange dans cette femme dure.
En effet, derrière son image de dure à cuire, Calamity Jane cache une personnalité complexe et souvent fragile.
On lui reconnaît cependant une générosité sans limites : comme vu ci-dessus elle soignait les malades, elle aidait les pauvres et partageait ce qu’elle avait avec les plus démunis.
Puis en 1879, elle fit la navette entre différentes villes du Dakota du Sud (Rapid City vers Fort Pierre et de Fort Pierre à Sturgis) avec un attelage de bœufs, les animaux les plus résistants et plus adaptés que les chevaux pour ce genre de trajets dans cette région.
Anecdotes :
Lorsque les « Lard Players » étaient à l'Opéra d'East Lynne, Calamity Jane s'est assise avec son rude ami flingueur Arkansas Tom.
Jane est devenue furieuse à la fin de la pièce et s'est levée et a laissé échapper un long jet de jus de tabac qui a frappé Tom en plein dans l'œil et a coulé sur sa robe.
Le petit ami flingueur de Jane a laissé échapper un cri et a commencé à tirer sur les lampes. La foule s'est déchaînée de joie.
Jane prit son ami flingueur par le bras et ils remontèrent l'allée ensemble sous les acclamations de la foule. Malheureusement, Tom n'a pas revu Jane parce qu'il a été abattu lors d'un braquage à la banque le lendemain.
La dépendance de Calamity Jane à l'alcool était évidente même dans ses jeunes années. Par exemple, le 10 juin 1876, elle a loué un cheval et une calèche à Cheyenne pour une balade d'un kilomètre jusqu'à Fort Russell et retour, mais elle était tellement ivre qu'elle est passée juste à côté de sa destination sans s'en rendre compte et s'est finalement retrouvée à environ 90 miles (140 km) de là, à Fort Laramie.
Un matin du printemps 1877, alors qu'elle se dirigeait vers Crook City, elle rencontra une diligence qui allait de Cheyenne à Deadwood avec des Indiens à sa poursuite.
S'arrêtant à côté, elle trouva le conducteur, John Slaughter, allongé face contre terre après avoir été touché par une flèche.
Prenant le siège et les rênes du conducteur, elle conduisit la diligence jusqu'à sa destination de Deadwood, transportant ses six passagers et le conducteur blessé.
DEADWOOD


Calamity quitta Deadwood à l'automne 1877 et se rendit à Bear Butte Creek avec le 7ème de cavalerie où ils construisirent Fort Meade près de la
ville de Sturgis. 
En 1878, elle quitta le commandement et se rendit à Rapid City où elle passa l'année à prospecter, sans grand succès.
Au début de 1879, elle était à Fort Pierre, conduisant des convois de mulets vers Fort Pierre et Sturgis.
À la fin des années 1870, Calamity Jane avait captivé l'imagination de plusieurs rédacteurs de magazines qui couvraient les premiers jours « colorés » de Deadwood.
Un roman à dix sous l'a surnommée « Le diable blanc de Yellowstone ».
En 1881, Jane se rendit au Wyoming et retournant à Miles City dans le Montana en 1882 où elle entreprit de s'occuper d'un ranch sur la rivière Yellowstone pour élever du bétail. Elle a également tenu une auberge dans laquelle le voyageur fatigué pouvait trouver de la nourriture et des boissons.
Elle a laissé cette activité en 1883, pour voyager à l'ouest et atteindre Ogden en Californie vers fin 1883, puis San Francisco en 1884.

Mais elle partit pour le Texas en 1884. Pendant son séjour à El Paso, elle a rencontré Clinton Burke, un Texan d'origine, qu'elle a épousé en août 1885.
Le 28 octobre 1887, elle donne soi-disant naissance à une petite fille ! (pas sûr !!)
Ils quittèrent le Texas en 1889 et se rendirent à Boulder dans le Colorado où ils exploitèrent un hôtel jusqu'en 1893.
Au cours des trois années suivantes, les Burke ont voyagé encore de ville en ville à travers le Wyoming, le Montana, l'Idaho, Washington, l'Oregon et le Dakota du Sud pour revenir à Deadwood, en octobre 1895, 17 ans après en être partis.
Cependant, le mariage n'a pas duré et, fin 1895, le couple s’est officiellement séparé.

Jane a dit : « Mon arrivée à Deadwood après une absence de tant d'années a créé toute une excitation parmi mes nombreux amis du passé, à tel point qu'un grand nombre de citoyens qui étaient venus à Deadwood pendant mon absence, qui avaient tant entendu parler de Calamity Jane et de ses nombreuses aventures dans les années précédentes, étaient impatients de me voir.
Parmi les nombreuses personnes que j'ai rencontrées, il y avait plusieurs messieurs des villes de l'Est qui m'ont conseillé de me laisser placer devant le public de manière à donner aux habitants des villes de l'Est l'occasion de voir la femme éclaireuse qui a été rendue si célèbre par sa carrière audacieuse dans les pays de l'Ouest et des Black Hills. ...
Mon premier engagement a commencé au Palace Museum, à Minneapolis, le 20 janvier 1896, sous la direction de Kohl et Middleton ».
Ses anciens amis furent ravis de la revoir et certains voulurent mettre par écrit ses aventures et d’autres lui proposèrent de les jouer.
Ayant la réputation d'être capable de manier un cheval mieux que la plupart des hommes et de tirer comme un cow-boy, ses compétences l'ont amenée à participer à plusieurs tournées de spectacles de l’Ouest, dans le style des “Wild West Shows” de Buffalo Bill, où elle apparaît en costume de cowgirl, jouant son propre rôle.
Elle a fait une tournée à Minneapolis, puis à Chicago, à Saint-Louis et à Kansas City, amenant sur scène l'Ouest sauvage tel qu'elle l'avait vécu
On dit aussi qu’elle participa furtivement au Wild West Show de Buffalo Bill en 1893 où elle aurait effectué des tirs de précision à califourchon sur son cheval et aurait été conteuse, ce qui est mentionné par certains vendeurs de photographies vintage.
Sa présence dans le Buffalo Bill’s Wild West Show n’est pas documentée avec certitude.
Toutefois, plusieurs historiens doutent de sa participation active au spectacle. En effet, une analyse plus rigoureuse indique qu’il n’existe aucune preuve solide qu’elle ait vraiment fait partie de la troupe de Buffalo Bill.

En 1896, elle capitalise sur sa notoriété en écrivant ou en dictant sa propre autobiographie sous forme de pamphlets vendus lors de spectacles itinérants.
Ces brochures mélangent faits réels, exagérations et pure fiction, renforçaient la légende.
Cette biographie a rendu la tâche très difficile aux historiens qui ont tenté de comprendre l’histoire de la vie de Calamity Jane.
Les informations et les dates contenues dans sa biographie se sont révélées parfois contradictoires et parfois fausses.
Elle a notamment écrit sur ses histoires d’amour avec les hommes et sur ses aventures.
Pendant des années, Calamity Jane a essayé de vendre l'histoire de sa vie à tous ceux qui voulaient l'écouter.
Les dernières années de sa vie sont marquées par la pauvreté.
En 1901, Calamity Jane sera internée dans une maison de pauvre.
C'est à cet endroit qu'une journaliste de New York viendra lui demander de participer à l'Exposition Pan Américaine de Buffalo.
On sait qu’elle a participé à l’Exposition panaméricaine où elle apparaissait à cheval, vêtue de son habit traditionnel du Far West, face à des tipis ou tentes, une scène bien documentée
En effet en 1901, elle se produit à l'Exposition Pan-American à Buffalo dans l'Etat de New York où elle vendait des copies de son autobiographie.
L'abus de boisson lui procura des ennuis avec la police.
De nouveau, elle s'est enivrée, a tiré sur la vitre du bar et a trébuché dans la rue en maudissant toute la ville.
Elle sera vite renvoyée.
Buffalo Bill, étant à l’exposition, lui prêta de l'argent pour pouvoir retourner chez elle.

Les dernières années de Calamity Jane sont empreintes de solitude, de misère et de nostalgie. Elle continue à se produire dans des petits spectacles mais sa santé décline rapidement. Alcoolique, épuisée et vieillissante, elle ne parvient plus à subvenir à ses besoins et dépend de la charité d’amis ou de parfaits inconnus.
En avril/mai 1903, Calamity Jane retourna dans les Black Hills pour la dernière fois.
Aux dernières étapes d'un alcoolisme avancé et transportant pathétiquement ses quelques affaires dans une vieille valise délabrée, elle trouve refuge dans la maison close de Madame Dora DuFran à Belle Fourche dans le Dakota du sud.

Pendant les mois qui suivirent, Jane gagna sa vie en cuisinant et en faisant la lessive pour les filles du bordel de Dora.
À la fin de juillet 1903, Jane s'est rendue à Terry, dans le Dakota du Sud, un petit village minier près de Deadwood.
Il a été rapporté qu'elle avait beaucoup bu à bord du train et qu'elle était tombée malade et affaiblie.
Le conducteur, S. G. Tillett, l'emmena hors du train, un barman lui trouva une chambre à l'hôtel Calloway à Terry et un médecin fut appelé.
L'état de Jane se détériora rapidement.
Elle mourut à 51 ans à l'hôtel le samedi 1er août 1903 d'une inflammation des intestins et d'une pneumonie.
Jusqu’au bout, elle est restée fidèle à elle-même : libre, errante et fière malgré la souffrance.
Deux de ses amis transportèrent son corps de la ville de Terry à Deadwood et ce sont les membres de la Société des Pionniers des Black Hills qui organisèrent ses funérailles lui rendant un dernier hommage.
Sa dernière demande a été qu'elle soit enterrée à côté du grand tireur Wild Bill Hickok au cimetière sur le Mount Moriah surplombant la ville de Deadwood en disant : « Enterrez-moi à côté de Wild Bill, le seul homme que j'ai jamais aimé ».
Son vœu a été exaucé. Les funérailles le 4 août étaient les plus importantes à avoir lieu à Deadwood pour une femme.
Calamity Jane sera habillée de blanc, placée dans un cercueil capitonné et son corps sera exposé dans l'arrière-salle d'un saloon.
Tous les habitants de Deadwood iront lui faire un dernier adieu.
Le cercueil de Calamity a été fermé par un homme qu'elle avait soigné lorsqu'il était enfant lorsque l'épidémie de variole a fait tant de victimes à Deadwood.
Sa mort marque la fin d’une époque, celle des pionniers et des grands espaces encore indomptés.
Un paquet de lettres non envoyées à sa fille aurait été trouvé parmi les quelques affaires de Jane.
Ses « Lettres à ma fille » sont restées dans un musée jusqu'à sa fermeture en 1951, après la mort de sa fille, puis ont été conservées par une dame jusqu'à leur découverte récente par le Français Gregory Monro intéressé par l'histoire, qui les a fait réimprimer.
Des historiens réputés remettent depuis longtemps en cause l'authenticité de ces lettres.
J. Leonard Jennewein, l'historien du Dakota du Sud, a notamment conclu après une recherche méticuleuse, au « canular complet du début à la fin » de ces lettres.
Cela n'a toutefois pas empêché leur diffusion importante et l'amplification du mythe de Calamity Jane et la popularisation de l'hypothèse du couple qu'elle aurait formé avec Wild Bill Hickok.
En effet, elle prétend avoir été mariée à Wild Bill Hickok. 
Bien que cette affirmation soit largement contestée par les historiens, Jane affirme qu’ils ont eu ensemble une fille nommée Jean Hickok Burkhardt McCormick.
Cette enfant, qu’elle aurait confiée à une famille d’accueil, viendra bien plus tard revendiquer l’héritage de Calamity Jane, mais aucune preuve formelle ne viendra appuyer cette filiation.
Il est donc difficile de démêler le mythe de la réalité.
Voici cette histoire :
Le 6 septembre 1941, le Département de la protection sociale des États-Unis a accordé une aide à la vieillesse à une certaine Jean Hickok Burkhardt McCormick (nom de son troisième mari), qui prétendait être la fille légale de Martha Jane Canary et James Butler Hickok.
Elle a présenté des preuves que Calamity Jane et Wild Bill s'étaient mariés à Benson's Landing, Territoire du Montana, (aujourd'hui Livingston, dans le Montana), le 25 septembre 1873, la documentation était écrite dans une Bible et probablement signée par deux révérends et des témoins.
Cependant, l'affirmation de Jean McCormick a été vigoureusement contestée en raison de diverses divergences.
McCormick publia plus tard un livre contenant des lettres prétendument écrites par Calamity Jane à sa fille.
Calamity Jane y affirmait avoir été mariée à Hickok et que ce dernier était le père de sa fille Jean McCormick, née le 25 septembre 1873 et placée en adoption auprès du capitaine Jim O'Neil et de son épouse.
Les lettres ont été rendues publiques par Jean McCormick dans le cadre de sa revendication d'être la fille de Jane et Hickok, mais leur authenticité n'est pas acceptée par certains, en grande partie parce qu'il existe de nombreuses preuves que Calamity Jane était analphabète.
Les biographes de Calamity Jane pensent que le mariage aurait eu lieu en 1891.
La légende prête à Calamity Jane une relation avec Wild Bill Hickok mais en fait il semblerait qu'ils n'aient été qu'amis et que le père de l'enfant de Jane serait un lieutenant avec qui elle aurait eu une relation durant quelques temps.
Bien qu'elle ne dise rien des autres hommes qu'elle a rencontrés ou d'autres enfants qu’elle aurait eus, certains pensent qu'elle eut de nombreux amants.
Calamity Jane semble avoir eu deux ou quatre filles, bien que l'identité du père soit inconnue.
À la fin des années 1880, Jane retourna à Deadwood avec un enfant qu'elle dit être sa fille.
À la demande de Jane, une collecte de fonds a été organisée dans l'un des théâtres pour l'éducation de sa fille à l'Académie Saint-Martin de Sturgis dans le Dakota du Sud, un pensionnat catholique voisin.
La prestation a permis de récolter une somme importante ; Jane s'est enivrée et a dépensé une partie considérable de l'argent le soir même.
Mais Calamity Jane se serait mariée avec un certain William Steers, une brute. Elle aurait eu un fils Little Calamity mais celui-ci va mourir alors qu'il n'est qu'un nourrisson.
Calamity Jane a été la deuxième après Wild Bill Hickok à exagérer ses exploits de jeunesse que seul un romancier de dix sous pourrait croire.
Beaucoup de ces aventures passionnantes sont venues de Jane elle-même et la plupart d'entre elles n'ont pas pu être corroborées par d'autres.
Cependant, sa légende en tant que femme buveuse, portant des vêtements d'homme et vivant une vie rude et bruyante du Far West s’est poursuivie.
Il existe diverses sources biographiques concernant Calamity Jane :
Les recherches historiques réalisées par des historiens, en particulier Jennewein ou McLaird, avec des données restant inconnues,
- par exemple sa date de naissance réelle.
- L'autobiographie de Calamity Jane distribuée au cours de ses spectacles, qui avait une forte valeur romanesque ne peut donc être considérée comme fiable d'un point de vue historique.
- L'abondante littérature que sa légende a suscitée, même de son vivant, qui à son tour alimentait cette légende ;
- une série de lettres nommées « Lettres à sa fille ». Bien que leur authenticité ait été très fortement mise en doute, leur publication a fait sensation et elles se mêlent à présent à la légende de Calamity Jane, en particulier en France où les biographies historiques restent confidentielles.
Conclusion 
Calamity Jane reste une figure emblématique de l’histoire américaine, symbole de la liberté farouche et de la lutte contre les conventions.
Entre mythe et réalité, elle incarne une forme de féminité libre, audacieuse et profondément humaine.
Sa vie chaotique, faite d’exploits et d’errances, continue d’inspirer des générations d’écrivains, de cinéastes et d’historiens.
Plus qu’un simple personnage de l’Ouest, Calamity Jane est devenue un mythe vivant, celui d’une femme qui, contre vents et marées, a su tracer son propre chemin dans un monde fait pour les hommes.
Dans la culture populaire :
Après sa mort, Calamity Jane devient un symbole de la conquête de l’Ouest, incarnant à la fois la figure de la femme forte, de la rebelle et de l’héroïne tragique.
Des livres, des films, des pièces de théâtre et des chansons s’inspirent de son histoire, participant à la transformation de sa vie en légende.
Calamity Jane dans les œuvres de fiction :
Films
1922 : My Old Kentucky Home de Ray C. Smallwood avec Lucy Fox ;
1923 : Wild Bill Hickok de Clifford Smith avec Ethel Grey Terry ;
1924 : Wide Open Spaces de George Jeske avec Mae Laurel ;
1929 : Courtin’ Wildcats de Jerome Storm avec Eugenia Gilbert ;
1931 : Caught d’Edward Sloman avec Louise Dresser ;
1936 : Custer's Last Stand de Elmer Clifton avec Helen Gibson ;
Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) de Cecil B. DeMille avec Jean Arthur ;
1940 : Young Bill Hickok de Joe Kane avec Sally Payne ;
Deadwood Dick de James W. Horne avec Marin Sais ;
1941 : Badlands of Dakota d'Alfred E. Green avec Frances Farmer ;
1948 : Visage pâle (The Paleface) de Norman Z. McLeod avec Jane Russell ;
1949 : La Fille des prairies (Calamity Jane and Sam Bass) de George Sherman avec Yvonne De Carlo ;
1950 : Calamity Jane et le Texan (en) (The Texan Meets Calamity Jane) d'Ande Lamb avec Evelyn Ankers ;
1953 : La Blonde du Far-West (Calamity Jane) de David Butler avec Doris Day ;
1955 : Buffalo Bill, Jr. de George Archainbaud avec Nancy Gilbert ;
1962 : Young Guns of Texas de Maury Dexter avec Barbara Mansell ;
1963 : Calamity Jane de Dick Altman avec Carol Burnett ;
The Raiders de Herschel Daugherty avec Judi Meredith ;
1965 : Seven Hours of Gunfire de Joaquín Luis Romero Marchent avec Gloria Milland ;
1966 : Les Fusils du Far West (The Plainsman) de David Lowell Rich avec Abby Dalton ;
1972 : Les Deux Fils de Trinita (I due figli di Trinità) d’Osvaldo Civirani avec Anny Degli Uberti ;
1974 : This Is the West that Was de Fielder Cook avec Kim Darby ;
1984 : Calamity Jane de James Goldstone avec Jane Alexander ;
1995 : Les Légendes de l'Ouest (Tall Tale) par Jeremiah Chechik avec Catherine O'Hara
Wild Bill de Walter Hill avec Ellen Barkin ;
Buffalo Girls de Rod Hardy avec Anjelica Huston ;
1998 : Calamity Jane 2 de Joe D'Amato avec Missy ;
2009 : Lucky Luke de James Huth avec Sylvie Testud ;
2018 : Darkest Minds : Rébellion (The Darkest Minds) de Jennifer Yuh Nelson avec Gwendoline Christie ;
2019 : Deadwood, le film (Deadwood: The Movie) de Daniel Minahan avec Robin Weigert
2020 : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémy Chayé.
Calamity Jane interprétée au cinéma par :
Jean Arthur dans Une aventure de Buffalo Bill (1936)
Jane Russell dans Visage pâle (1948)
Doris Day dans La Blonde du Far-West (1953)
Docu-fiction
Calamity Jane : Légende de l'Ouest, de Grégory Monro (2014)
Séries télévisées
1952 : Pussyfootin’ Rocks de Robert Aldrich avec Joan Blondell ;
Les Aventuriers du Far West de Ruth Woodman avec Fay Spain ;
1957 : Colt .45 de Roy Huggins avec Dodie Heath ;
1960 : Overland Trail de Christian Nyby avec Sue George ;
1963 : Bonanza de Charles Rondeau avec Stephanie Powers ;
1995 : Buffalo Girls de Rod Hardy avec Anjelica Huston ;
2004 : Deadwood de Walter Hill avec Robin Weigert.
Films et séries d'animation
1983 : Lucky Luke avec Micheline Dax (voix) ;
1997 : La Légende de Calamity Jane de Pascal Morelli avec Catherine Le Hénan (voix) ;
2001 : Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke d'Olivier Jean-Marie avec Isabelle Mangini (voix) ;
2009 : Lucky Luke de James Huth avec Sylvie Testud ;
2020 : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémi Chayé avec Salomé Boulven (voix).
Romans
Martha, de Georges Dubesset (2019, Le Lys Bleu éditions)
Deadwood, de Pete Dexter (1986), (1994) pour la traduction française (Folio policier, Gallimard).
Mémoires d'un visage-pâle de Thomas Berger. Dans ce roman qui inspira le film d'Arthur Penn, Little Big Man Jack Crabb retrouve sa sœur aînée sous les traits de Calamity Jane.
Théâtre
Calamity Jane - Lettres à sa fille, mise en scène de Carole Drouelle et Dominique Birien, interprété par Dominique Birien.
Calamity Jane de Jean-Noel Fenwick, interprété par Clémentine Célarié, Mise en scène Alain Sachs au Théâtre de Paris 2012
Calamity Jane de Jean-Noël Fenwick, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre Montparnasse 1991
Bandes dessinées
1958 : Lucky Luke : Calamity Jane apparaît brièvement dans l'album Lucky Luke contre Joss Jamon, représentée, de manière incorrecte, comme une criminelle. Elle réapparait, sous un aspect très différent, dans un autre album, Calamity Jane, dont elle tient la vedette avec Lucky Luke, puis dans un autre album, Chasse aux fantômes. Dans ses apparitions, Jane est décrite comme une femme plutôt masculine et au langage peu distingué ; mais elle est aussi présentée comme indépendante, courageuse et déterminée, ce qui en fait finalement un personnage très sympathique. Dans les premières pages de l'album, elle raconte sa vie à Lucky Luke, lequel remarque qu'il s'agit « d'une vie bien remplie », ce à quoi Jane répond « Je suis plutôt menteuse… »
1999 : elle est également parodiée dans le premier album de la série Cotton Kid où la caricature des albums de Lucky Luke est reprise et poussée à l'extrême : le personnage est tellement grossier, laid, peu féminin et désagréable qu'il fait l'unanimité contre lui, alors qu'il est l'un des seuls à voir clair dans le jeu de dupes du concours truqué.
2004 : Calamity, texte et dessin de Sylvie Fontaine (BFB éditions, Paris) retrace, en s'inspirant librement des Lettres à sa fille. C'est à travers les yeux de sa fille, devenue adulte et partie enquêter sur la vie de sa mère, que l'histoire est retracée.
2008-2012 : Martha Jane Cannary - La vie aventureuse de celle que l'on nommait Calamity Jane, dessin de Matthieu Blanchin, scénario de Christian Perrissin, Futuropolis. Les auteurs se sont penchés sur les écrits de Calamity Jane, sur les Lettres à sa fille, et sur de nombreux autres écrits.
Tome 1 : Les Années 1852-1869, 2008.
Tome 2 : Les Années 1870-1876, 2009.
Tome 3 : Les Dernières Znnées 1877-1903, 2012.
2020-2022 : la série Wild West (scénario de Thierry Gloris, dessins et couleurs de Jacques Lamontagne, édition Dupuis) :
Tome 1 : Calamity Jane
Tome 2 : Wild Bill
Tome 3 : Scalps en série
2021-2023 : Calamity Jane, d'Adeline Avril, Delcourt.
Tome 1 : La Fièvre, 2021.
Tome 2 : L'Orage, 2023.
2024 : Calamity Jane, dessin et couleurs de Gaëlle Hersent, scénario de Marie Bardiaux-Vaïente, conseiller historique Farid Ameur, Glénat/Fayard, coll. « La Veritable Histoire Du Far-west ». Une biographie centrée sur la deuxième partie de la vie de Calamity Jane, à partir de son arrivée à Deadwood, qui tente de naviguer entre le mythe et le réel.
Musique
Anne Sylvestre a consacré un album de chansons au récit de la vie de Calamity Jane.
Au début du siècle dernier, le chanteur country Vernon Dalhart et Adelayne Hood ont fait une chanson intitulée Calamity Jane.
En 1970, Annie Cordy chante Calamity, écrite et composée par Jacques Mareuil et Armand Canfora, éditée sur le label CBS.
En 1989, la compositrice américaine Libby Larsen met en musique cinq lettres réunies dans un cycle de mélodies intitulé Songs From Letters
En 2002, le groupe Supreme Beings of Leisure a aussi fait une chanson avec le même titre.
En 2006, Chloé Mons entourée d'Alain Bashung et de Rodolphe Burger a sorti un CD, La Ballade de Calamity Jane (Dernière Bande), composé d'extraits lus du livre Calamity Jane, lettres à sa fille (éd. Payot et Rivages) et de chansons inspirées par ce texte.
En 2010, Camélia Jordana interprète Calamity Jane sur son album homonyme.
En 2010, René Daudan, Calamity Jane d'après les lettres de Calamity Jane à sa fille, dans l'album L'Homme qui marche.
Maya Barsony a également écrit une chanson qui s'intitule Calamity Jane.

Date de dernière mise à jour : 16/08/2025

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