FORT LARAMIE - WYOMING
ARTICLE & PHOTOS DE ROLAND ROTH
Le Fort Laramie était au 19èmesiècle un important comptoir pour le commerce de la fourrure puis un avant-poste militaire de l’armée des États-Unis.
Il est situé dans l’État du Wyoming, le long de la rivière Laramie, dans le comté de Goshen au confluent de la rivière Laramie et de la North Platte River dans la partie supérieure de la vallée de la Platte.
Ce site stratégique dans la plaine orientale de l’état offrait de vastes zones de pâturage pour reposer les animaux de trait des convois de colons vers l’Ouest américain avant l'épreuve et les rigueurs des longs sentiers pour escalader les Rocheuses.
C’était aussi un endroit idéal pour les pionniers vers l'Ouest pour installer leur camp, faire la lessive se soigner ainsi que les animaux et reprendre des forces.
Histoire du Fort Laramie
Le fort fut tout d'abord un comptoir de commerce de fourrures, puis une garnison militaire qui a joué un rôle stratégique pour la jeune nation des États-Unis.
En 56 ans, des vagues successives de trappeurs, de commerçants, d’Amérindiens,de missionnaires, d’émigrants, de soldats, de mineurs, d’éleveurs et de colons ont laissé leur marque à cet endroit qui allait devenir célèbre dans l'histoire de l'Ouest américain, le Fort Laramie.
En 1815 ou 1816, un Canadien Français originaire du Québec, du nom de Jacques La Ramee (ou La Ramée, Laramie, La Ramie, Laramée, La Remy) (1784 – 1820), un explorateur, coureur des bois et trappeur ainsi qu’un petit groupe d'autres trappeurs se sont installés à l’emplacement où sera construit plus tard le Fort Laramie.
En 1820, un beau jour, La Ramee est parti seul pour piéger les castors et il n’est jamais revenu.
On n'a pas de certitudes sur les circonstances exactes de la mort de La Ramee disparu sur la rivière Laramie.
Une source affirme que son corps aurait été retrouvé dans une petite hutte, tandis que d'autres affirment qu'il fut retrouvé mort sous un barrage de castors.
Selon certains témoins oculaires, on dit aussi qu’il aurait pu avoir glissé et tombé dans la glace lors d'une attaque par les indiens Arapahoe qui furent accusés.
Mais, il pourrait également avoir été tué par des trappeurs rivaux ou encore par des commerçants de la région, nul ne le saura jamais.
La rivière proche a été nommée « Laramie » en son honneur et le nom sera plus tard donné aux montagnes Laramie, au comté, au Fort Laramie et à la ville de Laramie dans le Wyoming.
En 1822, William Ashley et Andrew Henry embauchèrent une centaine de jeunes gens pour aller chasser les animaux à fourrure dans l’Ouest sauvage.
Le castor était une cible privilégiée car sa fourrure, souple et résistante était utilisée comme feutre pour fabriquer des chapeaux, surtout en Europe.
Surexploité depuis plus de 30 ans, le castor américain se faisait plutôt rare et le commerce des fourrures se tourna ensuite vers les peaux de bisons qui étaient plus encombrantes mlais 6 fois moins cher que celles du castor.
Puis la soie surpplanta le feutre au niveau de la fabrication des chapeaux après les années 1850.
Le fort a été fondé dans les années 1830 au service du commerce des fourrures par voie terrestre, ce fut le passage le plus accessible par la South Pass fut donc une étape obligée sur l'Oregon Trail.
William Sublette (1798 - 1845) était un pionnier, un frontiersman, un trappeur, un commerçant de fourrures, un explorateur et un montagnard, agent de la Rocky Mountain Fur Company. Quand il avait guéri de ses blessures reçues en 1832 lors de la bataille de Pierre’s Hole, il se consacra à trouver les meilleurs itinéraires pour les convois des pionniers allant vers la Californie ou l’Oregon.
Cet endroit devint plus tard les sentiers d’émigration de l’Oregon Trail, de la Nebraska Trails et de la Mormon Trail sur la rive de la North Platte River.
William Sublette était l'un des premiers principaux trappeurs propriétaires du fort qui s’appellera donc Fort William, du prénom de Sublette, jusqu'à ce qu'il soit vendu à l'American Fur Company en 1841.
Avec le Fort Bent sur la rivière Arkansas, le Fort Laramie constituait le centre économique le plus important de la région.
A l’origine, Fort William était un Trading Post privé, ce comptoir fondé par William Sublette et son associé Robert Campbell en 1834.
Ils construisirent une enceinte de rondins de 30 mètres sur 24, haute de 4,50 mètres, flanquée de deux bastions d'angle et un troisième qui surplomba l'entrée et aussi quelques autres bâtiments au bord d'une rivière près de son confluent avec la Platte.
Au départ, le fort avait un chef de poste, dit le Bourgeois (et traduit en « Bushway » par la langue anglaise) qui fut assisté d'un adjoint, d’un comptable et de quelques magasiniers.
On a amené sur place les marchandises dont ils avaient besoin comme des couteaux, haches, miroirs, peignes, armes, ustensiles, outils, verroterie, tissus, couvertures, vêtements et autres produits industriels.
Puis, chaque été, on fixa pour l'année suivante un lieu de « Rendez-Vous » pour la vente, l’échange et le troc.
Les indiens Sioux, Cheyennes, Arapahoes, Shoshones, Crows et même Kiowas venaient des régions alentours pour y troquer leurs peaux et fourrures.
A la fin du « Rendez-Vous » et après avoir bouclé les affaires, on s'y amusait en chantant, en dansant, en luttant, en pratiquant des concours de tir, d'équitation, de lancer de couteau et le whisky coulait à flot après de longs mois de privations.
Au printemps de 1835, Sublette et Campbell vendirent le fort à Thomas Fitzpatrick, un commerçant de fourrures de la région.
Dès 1836, le fort a de nouveaux propriétaires vendirent à leur tour à Pratte, Chouteau et Co, une grosse société déjà propriétaire de la division occidentale de l' "American Fur Company " de John Jacob Astor.
En automne 1840, l’American Fur Company a commencé à concurrencer le nouveau Fort Platte et a embauché des ouvriers de Santa Fe pour construire un fort en adobe en remplacement de Fort William.
En 1841, le fort fut acheté par l’ "American Fur Company" et rebaptisé en 1842, Fort John, du nom de John B. Sarpy, partenaire de l' "American Fur Company ".
La même année, Sir William Drumond Stewart, un riche Ecossais amoureux de l'Ouest sauvage s’installa au fort accompagné d’un peintre, Alfred Jacob Miller, dont les toiles sont le seul témoignage sur le Far West de cette époque.
D’autres personnages moins connus sont de passage à Fort Laramie comme en 1846, Francis Parkman, un éminent historien de l'Amérique française.
Le nom de Fort Laramie s’est mis en place progressivement en étant un raccourci de « Fort John at the Laramie River ».
En 1845, le nouveau Fort Bernard a été bâti, situé à proximité et se trouvant à environ 13 km à l’est de Laramie, sur la North Platte River
Le but était de soulager l’arrivée des colons suite à la croissance des convois de chariots vers l’Ouest sur l’« Emigrant Trail ».
Ce fort, beaucoup plus petit que Laramie, a réalisé d’excellentes affaires et en plus il offrit une bonne liaison vers le sud par une route muletière, la « mule-train » menant à la Santa Fe Trail via le Colorado.
Heureusement pour Fort Laramie le Fort Bernard a brûlé en 1866 et n'a jamais été reconstruit.
En 1846, les traités entre le Mexique et l’Angleterre ont défini de nouveaux territoires à convoiter dans l’Ouest américain.
En 1847, les Mormons font étape au fort au cours de leur voyage au nord de la Platte River. Ils créèrent leur propre piste pour ne pas se mélanger aux autres émigrants.
En janvier 1848, James Marshall découvrit des pépites d'or sur le versant ouest de la Sierra Nevada, à Coloma en Californie. Ce fut la ruée vers l’or qui attira les apprentis prospecteurs qui se lancèrent sur les pistes de l’Ouest.
Ils n'avaient pas d'expérience, ni des déserts, ni des peaux-rouges.
Comme la migration vers l'ouest par les convois de chariots le long de la piste de l'Oregon amenait un flux annuel constant et régulier de prospecteurs et de pionniers, l'armée américaine a pris le contrôle du fort en 1849 afin de protéger ces convois et de faciliter leur ravitaillement.
En effet, le fort a été acheté à Bruce Husband, membre de l’American Fur Company, pour 4 000 dollars en juin 1849 par le lieutenant de l’armée américaine Daniel P. Woodbury, au nom du gouvernement des États-Unis.
Trois compagnies de cavalerie s’installèrent au fort le même mois et la compagnie G du 6ème d’infanterie qui arriva le 12 août 1849, assura la garnison permanente du lieu pendant plusieurs années.
Thomas Fitzpatrick, un ancien trappeur devenu l'agent des tribus indiennes situées entre la Platte et l'Arkansas, réussira à convaincre le Congrès à Washington d'organiser et de financer une paix générale avec les Indiens.
Le missionnaire jésuite d'origine belge, Pierre-Jean de Smet, a gagné la confiance des Indiens.
Fitzpatrick et De Smet persuadèrent les Sioux, Cheyennes, Arapahoes et aussi leurs ennemis héréditaires, les Crows, Shoshones, Assiniboines, Arikaras, Mandans et Hidatsas de se fédérer et ne plus s’affronter entre eux.
Les Amérindiens appelaient les missionnaires jésuites, les « Robes noires ».
Un rendez-vous fut pris à Fort Laramie en septembre 1851 avec 10 000 Indiens qui attendirent les émissaires de Washington et leurs cadeaux.
Ces Indiens des Plaines possédaient entre 100 000 et 200 000 chevaux qui broutaient très vite l'herbe des lieux et il a donc fallu les déménager à 60 kilomètres au sud-est, sur les rives de Horse Creek.
C’est donc fin 1851 que sera signé le premier traité de Fort Laramie qui définissait la réserve de chaque tribu donnant ainsi des garanties territoriales.
Le traité mentionnait l’obligation d’accorder un droit de passage aux émigrants pour assurer la sécurité des colons et en contrepartie, les Etats-Unis verseront, chaque année et ceci pendant 50 ans, 50 000 $ (soit environ 1 300 000 $ de 2016) sous forme de marchandises réparties entre les tribus signataires.
Ce traité, entraînant des relations relativement pacifiques entre les Blancs, l’armée et les tribus Amérindiennes dans les années 1850, ouvrait une période d'accalmie, le fort servant alors essentiellement de point de ravitaillement pour les migrants.
Fort Laramie n'a jamais été sérieusement menacé par les attaques indiennes pendant le quart de siècle des guerres intermittentes.
Mais un certain nombre de civils ont été tués dans les environs immédiats et leurs biens ont été détruits ou volés pendant cette période.
En 1854, un Mormon laissa échapper une vache de son troupeau qui rentra dans un camp d’Indiens Lakotas Sichangus.
Son propriétaire qui avait peur des Indiens se plaignit aux militaires.
Les Indiens, ayant mangé la vache, le chef des Sichangus, Mato Ioway proposa d’offrir des chevaux en contrepartie au Mormon qui n'en voulait pas.
Le commandant du poste envoya alors, pour arrêter l'Indien qui a tué la vache, le jeune sous-lieutenant Grattan qui ne connaissait rien aux Indiens et ne rêvait qu’à en découdre avec eux.
Grattan se mit en route avec 29 soldats, un interprète et un obusier vers le village des 4000 Lakotas.
Les palabres durèrent et à bout d'arguments, le chef Indien Mato Ioway dit à Grattan d’arrêter l'homme lui-même.
On ne sait pas qui déclencha en premier les tirs, mais en quelques minutes les soldats et l’interprète furent tous tués.
Le seul blessé parmi les Indiens fut Mato Ioway mais il mourra quelques jours plus tard.
Dans leur frénésie, les Sichangus pillèrent le Trading Post voisin et ils furent prêts à attaquer la garnison militaire.
Les Sioux ragaillardis par leur victoire sur Grattan se sont remis à voler les animaux des fermes, à scalper les voyageurs isolés et à s'en prendre aux « traders » qu’ils connaissaient pourtant très bien.
L’année d’après, en représailles, le général Harney attaqua les Indiens avec son régiment et ils firent 86 morts parmi lesquels des femmes et des enfants.
L'assaut de Harney ramena le calme dans la région.
En hiver, le vent du nord balaye les hautes plaines en cumulant jusqu’à 50 cm de neige.
Les installations de Fort Laramie sont devenues trop petites pour loger 150 hommes et beaucoup de soldats sont obligés de coucher sous des tentes.
Mais dès les premiers beaux jours ils construisirent de nouveaux bâtiments.
Le premier logement construit par l'armée fut pour les officiers.
En 1857, rien ne subsista du initial. Ce sont les bâtiments militaires en dur que l'on peut visiter de nos jours qui remplacèrent les anciens locaux.
En 1858, de l'or a été découvert à Cherry Creek, près de Denver et en 1859 à Pikes Peak provoquant la ruée vers l'or du Colorado. Même à une distance de plus de 320 km de Denver, Fort Laramie est devenu l’une des principales liaisons de ces mineurs vers le monde extérieur.
Le premier traité de 1851 avait été remis en cause par cette ruée vers l'or du Colorado de 1858/1859, ce qui amena la signature en 1861 du traité de Fort Wise, contesté par la plupart des Amérindiens.
Le rôle militaire de Fort Laramie s’est encore accru dans les années 1860 avec les tensions de plus en plus importantes entre les colons et les Indiens.
Le premier cavalier du Pony Express arriva en avril 1860 et le télégraphe moins de deux ans plus tard.
Suite au déclenchement de la guerre civile américaine en 1861 (la guerre de Sécession), les soldats de Fort Laramie furent déplacés pour combattre l'armée des États confédérés à l'est du pays.
A leur place, des régiments de volontaires ont pris leurs quartiers comme le 11èmede cavalerie de l’Ohio, jusqu’à leur départ en 1866.
Entre octobre 1864 et octobre 1866, au moins deux compagnies, les « Galvanized Yankees », des prisonniers de guerre confédérés, recrutés dans l'armée de l'Union, étaient stationnées à Fort Laramie.
En 1863, l'ouverture de la piste de Bozeman vers les mines du Montana, puis, l'année suivante, le massacre de Sand Creek déclenchèrent la « Guerre de Red Cloud ».
Crazy Horse gagna plusieurs batailles.
Le Fort Laramie fut aussi un quartier général, un centre diplomatique et de commandement important pendant les guerres indiennes et servit de base arrière.
Le soir de Noël 1866, John « Portugais » Phillips est arrivé au galop à Fort Laramie après avoir parcouru 380 km à partir de la Powder River. Le régiment entier du lieutenant William J. Fetterman avait été décimé dans une attaque par les Sioux de Red Cloud.
Phillips était arrivé à Fort Laramie pour demander de l'aide pour le Fort Phil Kearny.
L’armée américaine étant vaincue, elle négocia le second traité de Fort Laramie entre les Sioux et le général William T. Sherman qui mettra un terme à cette guerre.
L'armée abandonna ses postes le long de la Bozeman Trail, mais la grande réserve indienne créée en 1851 perdit une grande partie de son territoire.
Les Sioux conservèrent cependant le droit de chasser au Wyoming, dans la vallée de la Powder River, droit limité à certaines périodes de l'année et ils doivent en demander l'autorisation.
Mais les relations avec les Sioux n’ont pas toujours été mauvaises.
Voici une anecdote qui le prouve :
« Mini-Aku, la fille adolescente du chef Indien Lakota de la tribu des Brûlés du nom de Spotted Tail (Sinte Gleska)
qui était un contemporain de Crazy Horse, aimait voir manoeuvrer la troupe de l’armée.
Quelques années plus tard, étant gravement malade, elle demanda à être enterrée dans le cimetière des soldats.
Le colonel Henry Maynadier organisa une cérémonie religieuse et devant la garnison au complet et la tribu de Spotted Tail, le cercueil de la fille fut hissé sur une plate-forme dans le cimetière du poste. »
En 1868, un second traité est signé dans le Fort Laramie, un traité de dupe.
Le traité de Fort Laramie était un accord entre les États-Unis et le peuple Indien Lakota (les Sioux) qui fut signé le 6 novembre 1868 à Fort Laramie. Ce traité garantissait la possession par les Indiens de la région des Black Hills à cheval sur le Dakota du Sud, le Wyoming et le Montana.
Le traité prévoyait aussi la protection (dans leurs réserves) de la population amérindienne et de sa culture et prévoyait également différentes formations permettant aux Amérindiens de développer leur agriculture.
En 1874, avec la découverte d'or non loin de là dans les Black Hills (South Dakota), les prospecteurs s'infiltrèrent et l'armée en expulsa quelques-uns, les Sioux en tuèrent d'autres, mais rien n'arrêtera le mouvement.
Des violations permanentes du traité de 1868 par des Blancs, conduisirent à la guerre des Black Hills avec les Sioux Lakota et les Cheyennes du Nord de 1876 à 1877.
Au cours de cette période de conflit, Fort Laramie a servi de point de rassemblement majeur pour l'approvisionnement des troupes.
En 1877, un nouveau traité confisqua les Black Hills aux Indiens et les États-Unis en profitèrent pour saisir les terres promises aux Indiens en violation du traité au profit des colons blancs.
La victoire des Indiens à Little Big Horn n'aura donc servi à rien.
Depuis l'achèvement en 1869 de la ligne du chemin de fer transcontinentale qui a rejoint les deux côtes américaines de l’Atlantique au Pacifique, les longs voyages terrestres périlleux par les pistes fréquentées par un demi million de personnes par an ont commencé à décliner.
A la fin des années 1870, les Amérindiens de la région étaient plus ou moins pacifiés et transférés dans des réserves.
Le Fort Laramie perdit petit à petit de son importance.
L'ordre d'abandon du fort a été publié en 1889 et quatre des compagnies d'infanterie qui y étaient stationnées à cette époque ont été transférées à Fort Logan, près de Denver au Colorado.
En Mars 1890, environ 30 soldats de cavalerie et des mécaniciens civils, sous le commandement du lieutenant
C. W. Taylor, sont arrivés au Fort Laramie pour y récupérer les portes, fenêtres, revêtements de sol et tout autres matériaux des bâtiments ayant une valeur pour le gouvernement.
Les derniers soldats ont quitté Fort Laramie le 20 Avril 1890.
Certaines structures ont été vendues aux enchères à des particuliers et l'ensemble du terrain militaire de 9 miles de long et 6 miles de large a été ouvert à la colonisation des émigrants le 5 octobre 1891.
Des noms célèbres jalonnèrent l’histoire de Fort Laramie comme Red Cloud, Crazy Horse, Kit Carson, Buffalo Bill sans oublier Wild Bill Hickok et Calamity Jane.
Moins connus en Europe furent des acteurs du site qui y attachèrent leur nom :
des trappeurs comme Bridger, Fitzpatrick, Walker,
des missionnaires comme Whitman, Spalding, de Smet, des pionniers comme Applegate, Bidwell, Donner,
des généraux comme Crook, Sheridan, Sherman, Kearny, des aristocrates comme William Drummond Stewart,
un peintre comme Alfred Jacob Miller,
un historien comme Francis Parkman,
des explorateurs comme Fremont,
des Amérindiens comme Spotted Tail et sa fille Mini-Aku.
On a fait pas mal de films, des romans, des bandes dessinées pour retracer cette légende de l'Ouest américain qu’était Fort Laramie.
Le Fort Laramie était resté occupé pendant 56 ans, plus qu'aucun autre.
Pendant 35 ans, il a été au centre de la vie dans les Hautes-Plaines du Wyoming.
Aujourd'hui le « National Park Service » entretient Fort Laramie et a aménagé les bâtiments restants en y plaçant pour les visiteurs des éléments militaires de l'époque.
Les structures restantes conservées font partie du « Fort Laramie National Historic Site ».
THE END
Date de dernière mise à jour : 27/02/2020