LES ANIMAUX AUX ETATS-UNIS 1ère PARTIE

                               ARTICLE DE ROLAND ROTH 

 

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                           ANIMAUX DES USA  

 

La faune des États-Unis d'Amérique est constituée d’animaux que l’on trouve dans les 48 États américains contigus du territoire. Les États-Unis abritent en effet de nombreuses espèces endémiques qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde et partagent une grande partie de leur flore et de leur faune avec le reste du continent américain, nord et sud.

On estime que 432 espèces de mammifères habitent les États-Unis, ce qui en fait le cinquième pays au monde pour le nombre d'espèces (après le Brésil, l'Indonésie, le Pérou et le Mexique). 
Il existe également plus de 800 espèces d'oiseaux et plus de 100 000 espèces d'insectes connues. 
On recense 311 espèces de reptiles, 295 d’amphibiens et 1 154 espèces de poissons. 
Parmi les animaux existant dans les 48 états contigus, on trouve le cerf de Virginie, le lynx roux, le raton laveur, le rat musqué, la mouffette rayée, la chouette effraie, le faucon à queue rousse, le vison d'Amérique, le castor du Canada, la loutre de rivière d'Amérique du Nord et le renard roux.

 

                                                            Raton laveur        Le raton laveur

 

D'immenses parties du pays avec leur faune indigène sont protégées en tant que parcs nationaux. En 2020, les États-Unis comptaient plus de 6 770 parcs nationaux, d’état ou de zones protégées, totalisant ainsi plus de 2 607 131 km2. 
Le premier parc national a été le parc national de Yellowstone dans l'État du Wyoming, créé en 1872. Le parc national de Yellowstone est considéré comme le meilleur représentant de la mégafaune aux États-Unis. Ce parc compte 67 espèces de mammifères, dont le bison, le loup gris, le lynx, l’ours noir et le grizzli.
Le raton laveur est répandu dans les 48 États continentaux.
Les pumas vivent essentiellement dans l'ouest des États-Unis.

 

Les vastes étendues des écorégions américaines sont extrêmement variées et vont des dunes de sable du bassin central et de la chaîne de montagnes à l'écosystème des North Cascades dans l'État de Washington qui compte la plus grande concentration de glaciers alpins actifs des 48 États continentaux. 
Les zones densément boisées du nord de la Californie, de l'Oregon, de Washington, de l'Idaho et du Montana ont principalement des espèces adaptées à la vie dans les climats tempérés, tandis que le sud de la Californie, du Nevada, de l'Arizona, le sud de l'Utah et du Nouveau-Mexique ont une faune qui ressemble à celle des déserts secs avec des températures extrêmes.

La côte continentale ouest des États-Unis, tout comme la côte est, varie d'un climat plus froid à plus chaud du nord au sud. Peu d'espèces vivent sur toute la côte ouest, cependant, il y en a certaines, comme le pygargue à tête blanche (aigle) qui habite à la fois les îles Aléoutiennes d'Alaska et les îles Channel Islands de Californie.

 

Les espèces animales présentes dans tout le Sud comprennent l'opossum de Virginie, le pécari à collier, le bassaris à queue annelée et le tatou à neuf bandes.

 

          Dsc03494    Le renard gris et le renard roux se trouvent dans tout le sud,

tandis que le renard véloce se rencontre dans le nord du Texas et de l'Oklahoma. 


Le coati à nez blanc habite dans les parties sud du Nouveau-Mexique et du Texas. 
On trouve également des jaguars et des ocelots dans le sud du Nouveau-Mexique et du Texas. L'ours noir américain est rencontré dans les forêts des États tels le Missouri, l'Arkansas, la Louisiane, la Floride et les Carolines et le cerf de Virginie est fréquent dans tous les États du sud.

Le porc-épic d'Amérique et le castor d'Amérique sont répandus dans tout le sud, à l'exception de la Floride. 
Les lapins sont communs dans le Sud. Le lapin à queue blanche est commun dans toute la région, tandis que le lapin d'Audubon et le lièvre de Californie se rencontrent principalement au Texas, en Oklahoma et au Nebraska. Le lapin des marais se trouve dans les zones humides du Mississippi, de l'Alabama, de la Louisiane et de l'Arkansas. Des dizaines de milliers de mouflons d'Amérique (bighorns) vivent dans le sud-ouest des États-Unis. 
Le ragondin est une espèce intrusive qui prospère dans les zones marécageuses.
Quant au castor, ils est surtout connu pour les barrages, les digues et les huttes qu'il construit sur les cours d'eau et les rivières. Ce sont les seules espèces à produire et entretenir des zones humides. Ils ont été chassés depuis l'Antiquité, ce qui a conduit les deux espèces encore vivantes au bord de l'extinction. Les populations se reconstituent peu à peu grâce aux plans de conservation et elles ne sont plus considérées comme menacées au début du 21ème siècle.

 

Aujourd'hui, la majorité des habitants d'Amérique du Nord sont les descendants d'Européens qui s'y sont installés, depuis plusieurs siècles. 
Lorsque les premiers colons européens sont arrivés dans ce qu'ils appelaient le « Nouveau Monde », ils ont rencontré de nombreuses espèces d'animaux : certaines, comme le loup, ou le grand corbeau, par exemple, qu'ils connaissaient déjà, mais aussi beaucoup d'espèces nouvelles, qu'ils ne connaissaient pas. Certaines ressemblaient à ce qu'ils avaient pu connaître en Europe, alors que d'autres étaient totalement nouvelles.

Les colons européens ont donc naturellement utilisé les noms qu'ils connaissaient pour décrire ces nouveaux animaux. 

 

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                                              Les 5 animaux emblématiques d'Amérique du Nord : 


                          –  Le Bison d'Amérique : l'herbivore des grandes plaines d'Amérique du Nord ...
                          –  Le Grizzly : un grand super prédateur ...
                          –  L’Ours noir (ou brun) ...
                          –  Le Loup gris : un canidé sauvage vivant en meute ...
                          –  Le Pygargue à tête blanche : l'aigle emblème des Etats-Unis d'Amérique …

 

                                                       « Lorsque le dernier animal disparaîtra, l’homme mourra de chagrin… »

 

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            1e re partie

 

                            PHOTOS ROLAND ROTH


 Dsc04667        LE BISON D’AMERIQUE        Usa bison

 

Les bisons ont été inséparables des Amérindiens et ils suivirent la même route de migration, venant tous les deux d’Eurasie par le détroit de Béring. 
Le bison avait franchi ce pont terrestre bien avant l'arrivée des humains en Amérique du Nord. Il a été le principal grand mammifère colonisateur du continent américain. 

Des analyses récentes des gènes faites à partir de plus de 40 fossiles montrent que les ancêtres des actuels bisons sont arrivés entre 193 000 et 133 000 ans avant J.C soit au moins 110.000 ans avant les humains. Il a fallu environ 20 000 ans à ces animaux pour se répandre sur une partie du continent en profitant des territoires libres de glace, avant d'être confrontés aux hommes.

 

Au moment où Christophe Colomb découvrait l'Amérique, on estimait le nombre de bisons à 60 millions jusqu’au début du 19ème siècle. 
La répartition des bisons s'étendait alors d'ouest en est entre les Rocheuses et les Appalaches et du Nord du Canada jusqu'au Texas. Un troupeau pouvait couvrir 130 km². 
À cette période, les tribus indiennes dépendaient fortement du bison pour se nourrir, s'habiller et s'abriter. 
Étant donné la vision périphérique faible du bison, il était facile pour les Indiens, armés d'arcs et de flèches, de le chasser à pied. 
Les tribus indiennes portaient un grand respect aux bisons.

 

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Vers 1650, les Espagnols ont introduit les chevaux. Ceci changea radicalement la manière de vivre et de chasser des Indiens. Certains devinrent même nomades, allant là où les bisons allaient. C'est vers 1800 que la situation a commencé à changer.

Les premiers colons qui sont arrivés dans l'Ouest américain ont appelé le bison "buffle" (buffalo) parce qu’il ressemble beaucoup au buffle d'Afrique. 
Mais malgré leurs similitudes, les espèces ne sont pas apparentées et le nom approprié est bien «bison». 
Les bisons, en général, sont plus volumineux à l'avant que le buffle. Ils ont de grosses bosses sur les épaules et leur tête est plus grosse que celle du buffle avec généralement une petite barbichette. 
Le buffle, en revanche, a des cornes plus prononcées que le bison, longues, avec une base épaisse et incurvée, tandis que les cornes d'un bison sont généralement courtes et pointues. 

 

Aux États-Unis, les troupeaux de bisons les plus connus se trouvent au parc national de Yellowstone, au Sud Dakota et dans l'île de Catalina.

Dès 1830, la valeur des peaux de castors diminuait et les blancs commencèrent à chasser le bison pour sa peau.

Dans les années 1840, les Indiens commencèrent le commerce des peaux de bisons et pouvaient en vendre près de 100 000 peaux chaque année.

Après 1865, peu de temps après la guerre civile américaine, le Congrès américain commença à créer des réserves dans lesquelles les tribus indiennes étaient forcées d'y vivre. 
Ces derniers refusèrent, ils ne pouvaient pas y vivre parce qu'ils ne pourraient pas suivre les troupeaux de bisons. La guerre entre les Indiens et les Blancs était déclarée.

 

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Dès 1869, le système ferroviaire permettait aux colons de se déplacer vers l'Ouest. 
La peau et les autres produits du bison devinrent très populaires et constituaient un excellent profit pour les chasseurs qui pouvaient en tuer 40 à 60 bisons par jour. 
Avec l'avènement de la carabine à gros calibre, on pouvait tuer un bison à une distance d'environ 1 kilomètre et en tuer 200 par jour.      

À partir de 1870 les grands massacres des bisons commencèrent alors. 
Le gouvernement américain envoie les chasseurs avec ordre de massacrer les bisons. 
Cette méthode était moins dangereuse que de s'attaquer aux guerriers.

Le général Sherman de l’armée américaine et ses troupes ont exterminé les bisons pour affamer les Indiens. Entre 1872 et 1884, on extermina 3 700 000 bisons, dont 150 000 seulement par les Amérindiens pour se nourrir. 
Les Indiens des plaines se sont farouchement battus pendant des décennies pour empêcher ce massacre.
Tous les bisons abattus pourrissaient sur le sol et cela dans le seul but d'exterminer les Indiens. Affamés et pourchassés, les Indiens rendirent les armes et furent cantonnés dans des réserves.

 

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Pendant que l'homme chassait le bison, la femme (la squaw) se consacrait presque exclusivement à la confection de l'habillement et la nourriture à partir des bisons.

Quand le cheval était encore inconnu chez les Indiens, quelques chasseurs se cachaient sous des peaux de loup pour tromper le bison et ainsi le cerner à pied, munis de leurs lances et de leurs arcs. Les Indiens affolaient les bisons et les forçaient le plus souvent à se jeter du haut d'un petit ravin. Les bêtes se blessaient et devenaient ainsi des proies plus faciles à tuer.
 
Après l’introduction du cheval par les colons, les chasseurs indiens des plaines devinrent de très bons cavaliers et ils comprirent très vite que le cheval faciliterait la chasse au bison. 
Grâce au cheval, ils pouvaient se déplacer plus vite et plus loin et ainsi suivre les troupeaux.  

Le bison faisait partie de la culture et de la vie des Indiens des Plaines car il fournissait de la nourriture, des vêtements, un logement et plus encore.

A part la guerre, la chasse au bison était la principale activité des tribus.
Dès le retour des beaux jours et à l'occasion de grands rassemblements, les Indiens se mettaient à la chasse.
Les Indiens des plaines du Sud, comme les Kiowas et les Comanches, chassaient quant à eux toute l'année puisqu'ils bénéficiaient d'un climat plus clément.

 

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Les bisons offraient aux Indiens pratiquement tout ce dont ils avaient besoin pour vivre, la peau tannée préparées par les femmes (nettoyage-assouplissement) et débarrassée de ses poils était utilisée pour les tipis. La peau tannée avec ses poils constituait une couverture moelleuse et chaude. Ils en faisaient aussi des mocassins, des tuniques, des sacs...

On utilisait vraiment tout du bison : la viande et la graisse du bison pour se nourrir. 
Les Indiens faisaient également des réserves de viande qui était découpée en lamelles et séchée au soleil.
Avec les os, on fabriquait des armes. On utilisait les cornes pour faire des ustensiles de cuisine : bols, cuillères... Avec les nerfs, les boyaux et les tendons, on confectionnait les vêtements et les arcs...
Avec les sabots on fabriquait une gélatine employée comme colle ou vernis ou on faisait des grelots et clochettes. La cervelle fournissait un produit pour tanner le cuir, la graisse et la bouse séchée servaient de combustible. 
Pas de gâchis !
                                                                          
Mais au 19ème siècle, tuer des bisons était devenu un sport populaire et les passagers des trains les abattaient et laissaient leurs carcasses derrière eux.

 

Dsc03517     Le colonel William Frederick Cody (1846-1917) a été pour les sioux « Pahaska » (Longs cheveux). 


Il fut éclaireur pour l’armée américaine, puis il fut surnommé « Buffalo Bill » alors qu’il était chasseur de bisons pour nourrir en viande les ouvriers construisant le Chemin de Fer du Kansas Pacific Railway dans l’Ouest. 
Lors de l’installation des premières lignes de chemin de fer, en 18 mois seulement, il a abattu 4 282 bisons.
Ceci pour protéger les voies de chemin de fer en invoquant que des troupeaux de bisons auraient pu les bloquer durant des heures et des jours (les locomotives étaient équipées de pare-buffles).

 

En 1890, il n’existait plus que 750 bisons dans les grandes prairies nord-américaines. 
Suite à tous ces massacres, les bisons ont frôlé l'extinction au début du 20ème siècle.

L'espèce a été sauvée de l'anéantissement par les rangers du parc du Yellowstone qui ont protégé un petit troupeau qui a repeuplé le parc au Buffalo Ranch dans la vallée de Lamar au Yellowstone. 
Il y a actuellement environ 5000 bisons en liberté dans la région du Grand Yellowstone. 

 

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Le zoo du Bronx à New York avait conservé un petit troupeau de bisons en captivité dont une partie a été déplacée au début du 20ème siècle au parc national du Yellowstone afin de compenser la faiblesse des troupeaux de celui-ci que le braconnage avait réduit à quelques dizaines d'individus. D’autres bêtes furent transplantées du ranch de Charles Goodnight au Texas ainsi qu’à partir d'autres réserves d’animaux sauvages. 
Le Custer State Park dans le Dakota du Sud héberge 1 500 bisons, l'un des plus grands troupeaux publics du monde.

Le bison d'Amérique a l'homme comme prédateur ainsi que le puma, le loup et le grizzli.

 

La population de bisons américains est estimée actuellement à environ 300 à 350 000 individus sauvages, par rapport à une population estimée à 60 millions au cours du deuxième quart du 19ème siècle. 
Les troupeaux actuels sont presque tous partiellement issus de croisements avec d'autres bovins et il n’existe seulement que quatre troupeaux génétiquement distincts et un seul qui soit également indemne de brucellose qui se trouve au parc national de Wind Cave au Dakota du sud. 

 

En hiver, le bison cherche sa nourriture en écartant la neige au sol et possède un manteau d'hiver aux longs poils brun foncé. Alors que le pelage d'été est plus léger et d’un brun plus clair. 
Le bison peut atteindre jusqu’à 2 mètres au garrot et jusqu’à 3,70 mètres de long.
Un adulte pèse en moyenne entre 450 et 600 kg pour les femelles et de 800 à 1 100 kg pour les mâles.
Les mâles ainsi que les femelles utilisent leurs deux cornes courtes et incurvées dans leur lutte pour la défense et pour obtenir le rang prédominant à l'intérieur du troupeau. 

 

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Les bisons d'Amérique sont polygames et les mâles dominants règnent sur un harem de femelles avec lesquelles ils s'accouplent. 
Les mâles solitaires courtisent les femelles jusqu’à ce qu’elles leur permettent de s'accoupler. 
Ils rejoignent le troupeau des femelles avec une agressive détermination à s'accoupler.
 Bien qu'un mâle âgé de trois ans puisse être reproducteur, ce sont les mâles de 6 ou 7 ans, plus gros et plus forts, qui seront dominants dans la chasse aux femelles. 
Cette période peut ne durer que quelques minutes ou s'étendre sur quelques jours.
Lors des parades nuptiales, les mâles se livrent à des combats. Avant ces combats, ils se roulent dans leur urine pour s’imprégner de leur odeur hormonale et grattent la terre pour intimider leurs rivaux. 
Si d'autres mâles s'approchent, le bison mâle adoptera différents modes d'intimidation : beugler fortement, piétiner, renifler et même se battre. Ces combats très rapides pour la plupart peuvent conduire à la mort si un coup de corne fatal est donné.
À la fin du rut, le mâle peut avoir perdu 136 kg. 

 

Le bison s’accouple en juillet/août et septembre et un seul veau de couleur rouge-brun naît en avril/ mai suivant après une gestation de 9 mois. 
En mai, le vêlage commence. La femelle s'éloigne un peu du troupeau pour donner naissance à son veau. 
À la naissance, le veau pèse de 13 à 18 kg. Son pelage est de couleur cannelle et il n'a pas encore de bosse. Bien que ses pattes soient frêles, le veau peut suivre sa mère au trot 45 minutes après la naissance.
La mère allaitera son petit pendant un à deux ans. Le lait de bison est beaucoup plus riche que le lait de vache.

 

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Le veau connaîtra une croissance rapide pendant les 5/6 premiers mois de sa vie. 
À 2 mois, son pelage vire au brun et la bosse commence à se former. À 5 ou 6 mois, il aura atteint le poids de 130 à 180 kg. 

 

Les bisons sont considérés adultes à l'âge de trois ans et la maturité sexuelle est à l’âge de 2 ans ½.

Ils ont une espérance de vie de 18 à 22 ans en liberté ou de 25 à 30 ans ou plus en captivité.

Le bison est un herbivore qui consomme diverses herbacées et d'autres graminées de la prairie ou de jeunes plants de végétaux ligneux.

Le bison peut sentir les odeurs venant de 4,8 kilomètres et voir les objets à 1,6 km de distance même si sa vision périphérique est presque nulle.

Les bisons sont des animaux sociables et vivent en groupes de 20 à 200. 


En dehors de la saison des amours, les femelles, les veaux et les jeunes mâles se tiennent généralement ensemble alors que les mâles reproducteurs forment un groupe à part. 
Un bison passe son temps à se nourrir et à ruminer étant généralement plus actif le matin et en fin de journée. 
Quand la température ambiante est trop chaude, le bison se baigne et se couche à l'ombre, près d'un arbre sur lequel il peut se frotter pour enlever, à une certaine période, son épaisse fourrure d'hiver. 
Le bison se roule aussi régulièrement dans la poussière dans le but de se faire un manteau d'argile qui le protège des insectes piqueurs.

 

Les bisons sont maintenant élevés pour la viande et la peau. Plus de la moitié des 800 000 bisons restants sont élevés pour la consommation humaine.
Le plus important éleveur de bison est Ted Turner qui, avec ses 14 ranchs, posséderait environ 50 000 bêtes.

 

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Les bisons sont des animaux dont la rencontre peut être dangereuse pour les visiteurs des différents parcs nationaux américains, notamment dans le parc national de Yellowstone. Ils peuvent attaquer les humains, en cas de provocation ou de sentiment de danger. Apparemment lents, ils sont cependant tout à fait capables de dépasser les humains en vitesse. 
On les a vus courir à des vitesses allant jusqu’à 50 km/h et plus en moyenne avec des pointes à 73 km/h. 
Malgré son aspect massif, le bison court aussi vite qu'un cheval, grimpe aux rochers et peut sauter haut et nage.

Leur comportement les fait rapidement passer de la marche au galop. 
Ils doivent généralement être considérés comme aussi dangereux que les ours. 
Des gens ont été piétinés et blessés par les bisons dans les parcs nationaux. 


En 1905 naquit The American Bison Society dont l'objectif fut de protéger les survivants et d'en assurer la reproduction.

Le bison est un symbole du Manitoba, de la Police montée du Canada, de l'université Bucknell, de l’université du Colorado, l'université Lipscomb, l'université Marshall, le Parti de l'indépendance du Minnesota et de l'Université d'État du Dakota du Nord. 
C’est aussi un symbole de la ville de Buffalo, dans l’État de New York et l’animal symbolique de l'État du Wyoming.

 

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                             à suivre :  2ème PARTIE  :  LE GRIZZLI      CLIQUEZ      117 png 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 18/02/2024