CHARLES MARION RUSSELL

 

                                ARTICLE DE ROLAND ROTH 

 

 

     

  
          L' ARTISTE COWBOY 

     CHARLES MARION RUSSELL 

 

Charles Marion (Charlie) Russell  est né le 19 mars 1864 à Saint Louis dans le Missouri et il est décédé le 24 octobre 1926 à Great Falls dans le Montana.

Il était un artiste peintre, sculpteur, illustrateur, écrivain de l’Old West américain connu comme « l’artiste cowboy ». 
Il a peint plus de 2000 oeuvres, spécialisé dans l’art cowboy, Amérindien et paysages de l'ouest des États-Unis et de l’Alberta au Canada.
Il a aussi réalisé quelques sculptures en bronze et il fut aussi un conteur et un auteur.

L'art a toujours fait partie de la vie de Russell tout en ayant un intérêt particulier et intense pour le « Far West ». 
Tout jeune déjà, il réalisait des croquis et essayait de reproduire des animaux sur papier et en argile. Il manifestait un grand intérêt pour l'Ouest sauvage et pouvait passer des heures à lire et entendre les récits des explorateurs et des trappeurs qui passaient par le Missouri.

La famille de Russell était bien connue dans la région de St. Louis.
Charles Marion est le fils de Charles Silas Russell et de Mary Elizabeth Mead. 
Son père était associé/propriétaire dans une usine de briques et de tuiles d'Oak Hill.
Le rêve de son père était que son fils reprenne un jour l'entreprise.

Charlie avait des difficultés à l’école et ne l'a jamais beaucoup aimée. Dès son jeune âge, il rêvait de partir dans l’Ouest pour suivre les traces des frères de sa grand-mère, Charles et William Bent, trappeurs et pionniers de l’Ouest. 
Russell a grandi dans le Missouri et avait quitté l'école de sa ville natale de Saint-Louis. 
Russell n'est jamais retourné à aucune école, pas même pour étudier sa véritable passion de l'art ce qui est impressionnant en sachant qu’il allait devenir l'un des artistes les plus connus et les plus loués et doués du grand ouest américain.

 

                                                      

 

Il admirait le mode de vie western et cherchait à vivre comme un cow-boy.

Il a appris à monter à cheval à Hazel Dell Farm près de Jerseyville dans l'Illinois sur un cheval de la guerre civile nommé « Grande-Bretagne ». 
L'instructeur de Russell était le colonel William H. Fulkerson qui s'était marié dans la famille Russell. 

En 1880, peu avant son seizième anniversaire, il quitta l’école et ses parents l’autorisèrent à accompagner un éleveur de moutons de leur connaissance jusque dans un ranch dans le territoire du Montana. 
Russell trouva du travail chez Jake Hoover, un chasseur et trappeur professionnel qui était devenu éleveur. 
Il possédait des terres dans le comté de Judith Basin qui est l’un des 56 comtés au centre de l’État du Montana. 
Russell fut embauché en 1882 comme gardien de nuit de troupeaux. 
Les deux hommes restèrent amis pour la vie. 

Le travail lui permettait aisément d'observer, de dessiner et de peindre les scènes dont il était témoin quotidiennement.

Russell avait défendu les Amérindiens de l'ouest américain, soutenant la candidature de la tribu des Chippewas qui n’avait pas de territoire, afin qu’ils puissent avoir une réserve bien à eux dans le Montana. 

Après une brève visite en 1882 à sa famille dans le Missouri, Russell est retourné au Montana pour y travailler et vivre pour le reste de sa vie. 
Russell fut employé comme cow-boy au ranch OH dans le bassin de Judith et avait peint l'hiver rigoureux de 1886/1887 dans un certain nombre d'aquarelles.
Le contremaître du ranch avait reçu une lettre du propriétaire lui demandant comment le troupeau avait résisté à l'hiver. 
En réponse, le contremaître lui envoya une aquarelle de la taille d'une carte postale peinte par Russell, d'un bœuf décharné observé par des loups sous un ciel d'hiver gris. 

 

                                                      

 

Le propriétaire du ranch a montré la carte postale à des amis et connaissances professionnelles et l'a présentée dans une vitrine à Helena dans le Montana. 
Russell a ensuite peint une version plus détaillée de la scène qui est devenue l'une de ses peintures les plus connues.
Après cela, l'artiste a commencé à recevoir des commandes pour de nouvelles œuvres. 

Au cours des 11 années suivantes (sauf en 1888 où il passa l’été dans la région qui deviendra l’Alberta), il conduisit les chevaux et les bovins pendant les rassemblements du printemps et de l’automne.

La première visite de Russell au Canada fut un événement marquant dans sa vie. Parti de Helena au Montana, il chevaucha vers le nord avec deux amis à la fin du mois de mai 1888. 

Un de ses amis et compagnon de voyage, Philip A. Weinard, avait un emploi qui l’attendait dans un ranch au sud-ouest de Calgary. Russell et son autre compagnon de voyage passèrent l’été à pêcher, à chasser et à se prélasser dans un ranch appartenant à Charles D. M. Blunt. 
En 1888, Russell fit quelques peintures avec des fournitures que Blunt lui avait fournies et saisit l’occasion de faire connaissance avec les peuples amérindiens de la région : les Stonies, Sarcis, Pieds-Noirs, Gens-du-Sang aussi appelés Sang, Blood, Kainai et Kainah et Peigans. 
Russell vécu pendant une période avec les « Blood Indians », une branche de la nation des Blackfeet (des Pieds-Noirs) du sud du Canada apprenant ainsi à connaître la culture amérindienne. 

 

                                                            

 

Son travail s'est ainsi enrichi de l'expérience et du temps qu'il a passé auprès d'eux et lui a fourni de l'empathie et du respect pour la culture amérindienne que l’on retrouve très fortement dans ses peintures. 
Il s’imprégna de récits d’actes de bravoure du temps passé de l’Old West. 
Les Amérindiens des Plaines laissèrent une empreinte indélébile sur son art et un intérêt durable pour la culture des Amérindiens.

Pour en savoir plus sur la culture amérindienne, l'artiste a appris leur langue ainsi que les rudiments du langage des signes et a commencé à collectionner des artefacts et de petits souvenirs dont beaucoup ont été utilisés dans ses peintures pour fournir des détails authentiques.
Russell construisit une structure qui lui a servi de studio et d'espace de stockage pour abriter sa collection croissante de vêtements indiens, d’objets utilitaires, d’armes, d’équipements de cowboy et autres accessoires westerns utiles pour représenter des scènes de l’Old West américain.

 

                                                                 

 

Russell retourna à Helena au Montana en septembre 1888. 
Il laissait derrière lui des croquis, un tableau représentant un ours et une peinture à l’huile qu’il avait offerte à Blunt, intitulée « Canadian mounted police bringing in Red Indian prisoners » qui illustrait un incident dont il avait été témoin pendant sa chevauchée vers le Canada. 
Dans des tableaux et dessins ultérieurs, Russell rendait hommage à la police montée à cheval comme symbole de justice à la frontière canadienne tout en éprouvant de la sympathie pour la résistance des Amérindiens à l’avance des Blancs.

En 1889, quand il retourna pour quelques années au Judith Basin, il y avait trouvé plein de colons. 

L’un de ses premiers emplois majeurs dans le domaine de l’art a été une illustration pleine page pour Leslie’s Weekly s’intitulant 
« Christmas Meat for Mountain Men » qui lui a valu d’être remarqué. 

En 1892, Russell s’installa à Cascade, entre Helena et Great Falls dans le Montana. Il reprit donc son travail de gardien de nuit des troupeaux. Toutefois, en 1893, convaincu que la grande épopée de l’industrie du bétail dans les grands pâturages était révolue, il se tourna vers l’art comme moyen de subsistance en tant qu'artiste à plein temps.

L'année suivante, ses dessins ont été publiés notamment sur l’histoire du hors-la-loi Emerson Hough, sur l’expédition de Lewis et Clark, le livre d’Oline D. Wheeler et « Arizona Nights » de Stewart Edward White. 

Souvent inspiré par son environnement, Russell a peint ce qu'il a vu, vécu et lu.
S'en tenant au thème western, Russell a été rapidement surnommé « l'artiste cow-boy », bien qu'il ait également peint des Amérindiens, des femmes et des animaux sauvages. 

 

                                                   

 

En 1895, l’artiste rencontra Nancy (« Mame ») Cooper, âgée de 17 ans, qu’il épousa le 9 septembre 1896. Il avait 32 ans et elle 18 ans.
En 1897, ils partirent et déménagèrent de la petite communauté Cascade vers Great Falls dans le Montana. 
En 1903, le couple fit un voyage dans le Nord souhaitant voir la dernière région pionnière des ruées vers l’or.
Ils prirent le train à destination de Fort Edmonton au Canada. 

Russell profita pour peindre un traîneau à chiens et la même année une aquarelle intitulée « The winter packet ». 
Vers 1903–1905, il créa également une sculpture en cire connue sous le nom de « Transport to the northern lights ». 
En novembre 1908 et au printemps de l’année 1909, il assista à un rassemblement de plus de 700 bisons achetés par le gouvernement du Canada pour être livrés en Alberta. Puis il participa à un autre rassemblement dans la réserve Flathead dans le Montana. 

En 1904, sa femme Nancy l’avait persuadé d’entreprendre le premier d’une série de voyages à New York. 
Les tableaux de Russell étaient déjà très connus sous forme de cartes postales et de reproductions en couleurs et son premier bronze avait été coulé cette année-là. 

En 1905, l’ingénieur Charles Alexander Magrath de Lethbridge avait persuadé Russell de faire une peinture à l’huile représentant une bataille rangée en 1870 entre les Indiens Pieds-Noirs, Cris et Assiniboines.

Continuant à peindre, il était devenu une célébrité locale tout en étant encensé par les critiques du monde entier. 
Comme Russell n'était pas doué pour commercialiser ses peintures, c’est sa femme Nancy qui le fit, tout en faisant de lui un artiste de renommée internationale. Charles Russell lui doit une grande partie de la renommée de sa carrière. 
Elle organisa avec succès de nombreuses expositions pour Russell à travers les États-Unis et à Londres.

Après la mort de Frederic Remington en 1909, Russell était le plus grand artiste nord-américain inspiré par l’Ouest, ce qui fut confirmé par sa brillante exposition aux « Folsom Galleries » à New York, en 1911 intitulée « The west that has passed ». Cette exposition reflétait sa vision nostalgique des cowboys, des Amérindiens et des animaux vivants en liberté dans les grandes plaines de l’Ouest.

Entre 1906 et 1910, Russell fut copropriétaire d’un ranch dans la région des monts Sweet Grass, à cinq miles au sud de la frontière canadienne. De ce fait, il se rendit souvent dans le sud de l’Alberta où il comptait de nombreux amis parmi les éleveurs de bétail. 

 

                                                   

 

En 1910, Russell exposa au premier rodéo du Stampede de Calgary au Canada. 
L’exposition connut un grand succès avec pas moins de 13 des 20 tableaux catalogués qui furent vendus, dont 3 à sir Henry Mill Pellatt de Toronto, illustrant des cowboys et 4 à un noble anglais, représentant des Amérindiens.

En 1912, il rejoignit l'artiste cow-boy Frank Tenney Johnson lors d’une exposition à la réserve des Indiens Blackfeet à l'est du parc national du Glacier dans le Montana. 

Russell exposa de nouveau ses œuvres en 1913 à l’occasion du Stampede à Winnipeg toujours au Canada. 

En 1913, Russell peignit « Wild Horse Hunters » qui représente des cavaliers capturant des chevaux sauvages. 
Russell a émergé comme peintre d'art populaire à une époque où le Far West était très prisé par les gens qui vivaient dans les villes. 
Il a peint des images de l’Old West qui sont devenues un incontournable du cinéma.
Il se faisait de nombreux amis parmi les collectionneurs aisés comme des acteurs et des cinéastes tels que William S. Hart, Harry Carey, Will Rogers et Douglas Fairbanks. 
Russell avait des relations avec d'autres artistes de l'Ouest notamment le peintre Edgar Samuel Paxson, le peintre Edward "Ed" Borein et Will Crawford l'illustrateur.

 

                                                                       

 

Russell vendait des tableaux montrant des scènes générales de la vie des Amérindiens et des cowboys à des mécènes canadiens tels que Jimmy Simpson, guide à Banff, ainsi qu’à William B. Campbell, propriétaire d’un ranch en Alberta qui fit la connaissance de Russell au Stampede de Winnipeg en 1913. 
Entre 1912 et 1915, après le succès qu’il connut à Calgary, il ajouta à son répertoire des sujets typiquement canadiens en peignant, à raison d’une par année, quatre importantes peintures à l’huile mettant en vedette la police montée à cheval du Canada.

En 1914, il fit sa seule exposition outre-mer aux « Doré Galleries » de Londres. 

Ses quatre grands mécènes, tous associés à l’industrie du bétail en Alberta, qui avaient soutenu le premier Stampede de Calgary, étaient George Lane, Alfred Ernest Cross, Patrick Burns et Archibald James McLean. 
George Lane devint un mécène de première importance. 

 

                                                            

 

En 1919, Charles Russell fréquenta à nouveau le Canada pour participer à des expositions au « Victory Stampede » de Calgary et à Saskatoon. Alfred Cross lui acheta une œuvre représentant un cowboy et Patrick Burns fit l’acquisition d’une de ses peintures sur la police montée à cheval. 

Les Russell passèrent l’hiver 1920 en Californie mais c’est au Montana et en Alberta que Russell se sentait vraiment chez lui. 

 

                                                  

 

Les œuvres de Russell comprenaient une grande variété de sujets comme les événements historiques majeurs et la vie quotidienne dans l'Ouest américain avec un regard prononcé sur les courants sociaux de la société et l'authenticité précise avec laquelle il décrivait les vêtements et l'équipement des cowboys et des Amérindiens.

Il existe des photographies montrant que le modèle corporel de ces peintures était la femme de Russell, Nancy. 

La toile « Laugh Kills Lonesome » de 1925 est sans doute la plus célèbre des peintures du type cowboy de Russell avec « Bronc to Breakfast » et « In Without Knocking ».

Les prix consentis pour les toiles de Russell à cette époque témoignent de sa réussite dans l’art de la peinture. 
En 1920, ses huiles se vendaient 10 000 dollars pièce.

Russell avait créé une œuvre d’art magistrale avec environ 4 000 tableaux de peinture à l'huile, d'aquarelle, des dessins et des sculptures réalisés à la cire, à l'argile, au plâtre et en bronze. 
Russell était également connu comme conteur et a créé une collection d'histoires courtes appelée « Trails Plowed Under ».

De nombreuses et grandes collections de peintures et sculptures de bronze de Charles Marion Russell sont exposées par de grands musées tels que le musée Amon Carter, le Butler Institute of American Art, le Denver Art Museum, le Nelson Atkins Museum, la R.W. Norton Art Gallery à Shreveport en Louisiane et bien d'autres. 
Le musée C. M. Russell situé à Great Falls dans le Montana abrite, quant à lui, plus de 2000 œuvres d'art, objets personnels et artefacts de Russell. 
D'autres collections importantes sont conservées à la « Montana Historical Society » à Helena dans le Montana, au « Buffalo Bill Center of the West » à Cody dans le Wyoming, au « Amon Carter Museum of American Art » à Fort Worth au Texas et au « Sid Richardson Museum » également à Fort Worth ou encore au « Rockwell Museum » à Corning, état de New York.

Son travail et sa réputation continuent d’inspirer de nombreux artistes actuels.

 

                                                                           

 

La mort de Russell le 24 octobre 1926 a provoqué une grande émotion. Il est décédé à son domicile de Great Falls dans le Montana où il fut traité comme un héros national à sa mort. 
Le jour des funérailles de l’artiste, tous les enfants de Great Falls étaient sortis de l'école pour assister à la procession funéraire. 
Le cercueil de Russell était exposé dans un carrosse à parois de verre, tiré par quatre chevaux noirs.  

Après sa mort, en 1926, Alfred Ernest Cross (26 juin 1861 - 10 mars 1932), un homme politique canadien, éleveur et brasseur, reconnu comme l'un des quatre grands fondateurs du « Stampede de Calgary » en 1912, exprima ce que la disparition de Russell signifiait pour les Canadiens de l’Ouest. 
Il écrivit à sa femme Nancy Russell : « Vous avez non seulement toutes mes condoléances mais également celles de tous les vieux propriétaires de ranch de ce pays. Sa mort est une véritable perte, non seulement pour la communauté, les États-Unis, mais aussi pour le monde entier ». 
Charles Marion Russell est encore aujourd’hui universellement connu comme « l’artiste cow-boy ».

 

                                                              

 

En 1929, Nancy Russell a publié un recueil de lettres de son mari Charlie intitulé « Good Medicine ».

En 1955, Russell a été intronisé dans le « Hall of Great Westerners » du National Cowboy & Western Heritage Museum.
En 1985, Russell a été intronisé au « Society of Illustrators Walk of Fame » à New York.
En 1991, il a été ajouté au St. Louis Walk of Fame, un honneur réservé aux personnes qui sont nées ou ont passé leurs années de formation dans le Missouri et dont les réalisations ont eu un impact national sur le patrimoine culturel américain. 
En 2014, Russell a également été intronisé dans la classe inaugurale du « Montana Outdoor Hall of Fame ».
Il est aussi honoré au Stockmen's Memorial à Cochrane, Alberta, au Canada.

Sa peinture murale « Lewis and Clark Meeting the Flathead Indians » est exposée dans le Capitole de l'État du Montana à Helena.
En 2005, sa peinture de 1918 « Piegans » s'est vendue 5,6 millions de dollars lors d'une vente aux enchères. 
En 2008, une autre peinture à l'huile de Russell « The Hold Up, 20 miles to Deadwood » s'est vendue aux enchères 5,2 millions de dollars.
Sa sculpture en bronze « Buffalo Hunt » qui représente deux Amérindiens attaquant un bison s'est vendue 4,1 millions dollars.

 

En 2008, une autre sculpture en bronze de 1911 de Russell se nommant « Bronc Twister » fut vendue aux enchères pour 805 000 dollars , bien au-dessus de l'estimation de 300 000 dollars avant la vente.

En 2009, la peinture de 1907 de Russell « The Truce » a été vendue 2,03 millions de dollars. 

En 2011, sa peinture à l'huile de 1892 « Water for Camp » représentant des femmes amérindiennes plongeant des pots dans un ruisseau et son aquarelle de 1924 « A Dangerous Sport » dans lequel deux cowboys prennent au lasso un puma se sont vendus à près de 1,5 million de dollars chacune.

En 2014, une collection de 30 œuvres d'art de Russell a été vendue pour plusieurs millions de dollars à la vente aux enchères d'art de Coeur d'Alene faite à Reno au Nevada, établissant de nouveaux records pour de nombreuses oeuvres. 
L'aquarelle « Trail of the Iron Horse » représentant un groupe d'Amérindiens à cheval près d’une voie ferrée s'est vendue 1,9 million de dollars, tandis que « Dakota Chief » qui représente un jeune chef Lakota à cheval a été, quant à elle, vendue aux enchères pour 1,1 million de dollars. 
Même de petits croquis au crayon se sont vendus jusqu’à 25 000 dollars.

 

                                          

     The hold up 20 miles to deadwood                                          Dakota Chief.                                                          The Truce                                               

                                          

               Trail of the Iron Horse                                                   Water for Camp                                                  A Dangerous Sport

                                          

 Lewis & Clark Meeting the Flathead Indians              Laugh Kills Lonesome                                                The Silk Robe

 

    DIVERS 

En 1960, l'école élémentaire construite à Missoula dans le Montana a été nommée Charles M. Russell. 
En 1965, une école secondaire a été construite sur le côté nord de la rivière Missouri à Great Falls dans le Montana et fut nommée « Charles M. Russell High School ». 

L'album de 1987 de Ian Tyson « Cowboyography » comprend une chanson intitulée « The Gift » racontant l'histoire de Russell. 
Michael Nesmith a enregistré une chanson intitulée « Laugh Kills Lonesome » qui a été inspirée et décrite par une peinture de Russell bien connue du même nom. 
Le chanteur folk autochtone des Blackfeet, Jack Gladstone, a écrit une chanson dédiée à Russell intitulée « When the Land Belonged to God ». 

Certaines des peintures de Russell ont été montrées au générique de la série télévisée ABC « How the West Was Won ». 
En 1997, James McDowell Sr. de Tulsa en Oklahoma a fait don de 24 volumes de ses illustrations aux « Western History Collections » de l'Université de l'Oklahoma.

Le Charles M. Russell National Wildlife Refuge porte le nom de Russell.
Un bateau, le Liberty Ship de la Seconde Guerre mondiale, le SS Charles M. Russell, nommé en son honneur fut lancé en 1943 à Portland dans l’Oregon.
Le « Bull Head Lodge and Studio », situé sur la route « Going-to-the-Sun » dans le parc national des Glaciers, était la résidence d'été de Russell et est inscrit au registre national des lieux historiques.

 

             

 

Charles Marion Russell épousa Nancy Cooper le 9 septembre 1896 à Cascade au Montana.

Nancy Cooper Russell, la veuve de l’artiste cowboy qui était née le 4 mai 1878 à Mannsville dans le Kentucky, décéda le 23 mai 1940 à l'hôpital commémoratif de Huntington de Pasadena, Los Angeles County, en Californie.
Elle est enterrée au Highland Cemetery à Great Falls, Cascade County, dans le Montana.

En 1900, les Russell ont construit une maison au 1219, 4th Avenue North à Great Falls au Montana où ils vécurent jusqu'à la mort de Charles M. Russell (actuellement le C. M. Russell Museum Complex)
Russell voulait un studio pour travailler et il avait donc construit une cabane en rondins à côté de leur maison en 1903. 
Ce bâtiment est maintenant le studio Russell Memorial.

En 1920, l'une des photos de Charles Marion s'était vendue 10 000 dollars à Los Angeles.

Nancy Russell quitta le Montana au printemps de 1927 et déménagea à Pasadena en Californie. 
Elle avait passé là-bas ses dernières années, dans un lieu appelé «Trail's End» mais aussi presque tous les étés à la cabane Russell, « Bull's Head Lodge », sur le lac McDonald dans le parc National des Glaciers. 

Un hommage à Nancy Russell a été rendu par William S. Hart dans son livre biographique « My Life East and West ».
William S. Hart était un acteur, réalisateur, producteur, scénariste et célèbre portraitiste de films de cow-boy mais aussi confident et ami de Wyatt Earp.

 

                                                      

 

            Citation de Charles M. Russell :

« Ma femme a été une inspiration pour moi dans mon travail. Sans elle, je n'aurais probablement jamais tenté de monter en flèche ou d'atteindre une hauteur quelconque, si ce n'est de faire quelques photos pour mes amis et mes vieilles connaissances. J'adore et je désire toujours le vieil ouest, mais je sacrifierais tout pour Mme Russell ».
Charles M. Russell

Le fils adoptif de Charles Marion Russell et de Nancy Cooper Russell s’appela Jack Cooper Russell.
Il était né le 9 septembre 1916 au Montana. 
Il a été élevé dans le Montana et a ensuite déménagé en Californie avec sa mère après la mort de son père en 1926. 
En 1938, Jack épousa Mary Elizabeth Alexander. Le couple n’a pas eu d'enfants. 
En 1946, Jack s'est enrôlé dans l'armée des États-Unis. Lui et Mary avaient divorcé à ce moment-là.
Jack vivait alors seul dans le sud de la Californie et décéda le 9 janvier 1996 à San Diego (Californie).

 

                                                    QUELQUES OEUVRES DE CHARLES MARION RUSSELL :