BIG FOOT

ARTICLE DE ROLAND ROTH

14 40 LE BIG FOOT ou SASQUATCH

11 33 46 1 Connaissez-vous le Big Foot (ou Sasquatch) ?

Selon la légende, le Bigfoot (Sasquatch au Canada ou Yeti au Népal) serait une créature mi-homme mi-animal.

Il aurait le corps couvert d’une épaisse fourrure allant du noir au beige, sauf sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds.

Ces créatures légendaires humanoïdes poilues décrites et évoquées dans plusieurs légendes autochtones en Amérique du nord depuis aussi loin que la mémoire se le rappelle, vivraient dans les forêts et montagnes au Canada et aux États-Unis.

Ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle que les premiers colons ont commencé à rapporter ses apparitions.

En 1958, en voyant les empreintes laissées par la créature, un journaliste du Humboldt Times d’Eureka en Californie, l’a baptisée « bigfoot » (grands pieds).

Yeti On dit que son cousin serait le Yeti,

vivant lui dans l’Himalaya également appelé « abominable homme des neiges » qui est une créature du folklore du Népal, de l'Inde, du Bhoutan et du Tibet. Des créatures équivalentes, grands primates ou « hommes sauvages », existent aussi dans le folklore de plusieurs régions du monde l'Almasty dans le Caucase ou le Basajaun au pays basque.

Comment expliquer l’existence de semblables êtres mythiques comme celle d’un survivant fossile pourtant considéré comme éteint.

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D’après les dimensions de Bigfoot, le gigantopithèque est une hypothèse fréquemment mentionnée.

Le paléontologue allemand G.H. R. Von Koenigswald a découvert en 1936 en Asie une espèce de grand singe anthropoïde quand il remarqua une dent intrigante mesurant 2,5 cm dans une pharmacie chinoise de Hong Kong.

Pensant qu’elle avait appartenu à un grand singe, il baptisa celui-ci gigantopithèque qui serait apparu dans les savanes et à la lisière des forêts d’Asie il y a environ 14 millions d’années et aurait disparu voilà 5 millions d’années.

Il vivait au sol et semblait ne consommer que des végétaux.

La créature mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates avec certaines similitudes frappantes comportementales et morphologiques avec le Bigfoot.

Les témoins aux Etats-Unis font penser qu'il ne s'agirait pas d'un individu mais de plusieurs hypothétiques créatures.

Cette créature humanoïde occuperait principalement les grandes chaînes de montagnes (Adirondacks, Rocheuses, et Appalaches) ainsi que les régions très boisées.

Le nom sasquatch vient du « halkomelem sésq̓əc », « géant velu».

Le terme autochtone « sasquatch » est plus utilisé au Canada, en particulier dans les chaînes montagneuses de l’Alberta tandis qu'aux États-Unis et en Europe on parle plutôt de « bigfoot ».

Ces êtres sont généralement décrits comme étant des hominidés.

7 51 L’HISTOIRE DE BIG FOOT 10 41

Quand les premiers Européens débarquèrent aux Amériques, le Sasquatch est déjà connu, mentionné et dépeint dans leur artisanat par les peuples autochtones. Ces Amérindiens du continent nord-américain, de l'Oregon à la Floride en passant par le Canada et l'Alaska évoquent dans leurs traditions des géants vivants au cœur des forêts comme le omah, le skoocoom, le stiyaha ou le Genoskwa.

Un missionnaire protestant, le révérend Elkanah Walker, indique qu’en 1840 ces créatures étaient nombreuses parmi les Amérindiens qui vivaient dans l'État de Washington et qu’ils volaient du saumon et dégageaient une forte odeur.

Des cryptozoologues, qui sont partisans de l'existence du sasquatch, affirment qu'une zone aussi vaste que l'Amérique du Nord, avec ses immenses terres souvent impraticables, rend possible qu'une espèce d'anthropoïde encore inconnue puisse y vivre tout en fuyant l'être humain.

Mais aucun spécimen de sasquatch n‘a encore pu être capturé ni de cadavre retrouvé.

Les supposées traces trouvées jusqu'ici n'ont pas suffi à convaincre la communauté scientifique de son existence. Les nombreux témoignages ne sont pas des arguments probants et souvent aussi des canulars.

D’après les témoignages, le Bigfoot nord-américain est décrit avec une apparence humanoïde bipède et velue, des mains puissantes, un front fuyant et des arcades sourcilières développées, mais ressemblant néanmoins à un être humain.

Sa stature moyenne varie de 2,10 m à 2,75 m, pour un poids moyen de 150 à 220 kg ou parfois plus. Le crâne est plutôt pointu et la créature présente des bras plus longs qu’un être humain normal. Les empreintes de ses pieds varient de 30 à 55 cm de longueur.

On a recensé plus de 200 noms différents pour des créatures décrites par les communautés indigènes d’Amérique du nord et correspondants au Bigfoot.

Big amerind LES AMERINDIENS & BIG FOOT

Bien avant l’arrivée des Européens, les Premières Nations américaines, dont la communauté des Salish du nord-ouest canadien, parlaient d’une créature sasquatch, correspondant au Bigfoot.

Des masques traditionnels fabriqués par les Indiens Tsimshian en Colombie Britannique représentent des primates qui n’existent pas à l’état naturel en Amérique du nord.

Dans les régions du Nouveau Brunswick et de la Nouvelle Écosse des créatures semblables étaient appelées « gugwes » et décritent comme étant des cannibales possédant de grandes mains et des faces d’ours.

De même, des Hurons et Wyandot du lac Huron mentionnent un géant réputé cannibale appelé « Strendu » qu’ils décrivent comme étant de grandes dimensions et possédant des pouvoirs surnaturels.

L’anthropologue Frank Speck a pour sa part rapporté qu’en 1915 chez les indiens Ojibwa une créature appelée « memegwicio » ou homme des bois est décrite comme une sorte de singe.

Mais déjà beaucoup plus tôt, en 1792, le naturaliste José Mariano Mozino qui accompagna l’explorateur Juan Francisco de la Bodega y Quadra pendant son expédition en Colombie Britannique (Canada), mentionne dans ses écrits le nom de « Matlox » qui aurait été un habitant des montagnes inspirant la terreur aux communautés autochtones. Il est décrit avec un corps monstrueux couvert de poils noirs comme un animal mais aurait une tête semblable à celle d'un être humain et des yeux pareils à ceux d’un ours avec de longs bras ainsi que des orteils et des doigts armés de larges ongles recourbés.

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De semblables créatures bipèdes, entièrement couvertes de longs poils, qui balancent leurs longs bras en marchant, sont décrites par les indiens Bella Coola du centre de la Colombie Britannique et sont appelées « Boqs ».

D’autres communautés du nord-ouest canadien parlent d’une race de terribles géants des montagnes en parlant même de géants cannibales.

Les sioux Lakota des plaines du nord des Etats-Unis nomment une créature semblable « Chiye-tanka » qui est à la fois un esprit et un être vivant circulant dans la forêt.

Egalement, dans le sud-ouest de l’Alaska, il est question du « Urayuli » qui est également un être appelé « Bushman », « Big Man », « Nant’ina » ou « Woodsman » vivant dans la toundra près du lac Lliamna et qui ressemble à un primate primitif de 1,80 à 3 mètres de haut et couvert de poils de 5 à 10 cm de long.

Cette créature est réputée s’emparer des poissons conservés par les pêcheurs, tout comme de leurs chiens, et détruire les tentes des campeurs.

Pour la communauté des Tlingit du sud-est de l’Alaska le même genre de créatures humanoïdes poilues de leur folklore sont appelées les « Kishtakaas ».

Pour elles, il s’agirait d’hommes s’étant perdus et devenus solitaires et dont les poils ont poussé au fil du temps, les recouvrant entièrement.

D’autres indiens d’Alaska parlent d’un genre de singe, ou quelque chose imitant l’homme, une sorte d’hominidé solitaire et poilu utilisant des pierres et des bâtons pour se défendre.

Les sasquatchs seraient les descendants d'une population ancestrale séparée des humains actuels.

La créature mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates encore méconnue bien qu’aucune de celles-ci n’ait été recensée en Amérique du nord.

13 40 DES PREUVES & TEMOIGNAGES

Les observations et les témoignages continuent à se succéder chaque année aux Etats-Unis et au Canada dès fois accompagnés de photos ou de vidéos.

La créature Bigfoot aurait été filmée dans le nord de l’Ontario.
Mais bien que les images soient très nettes, leur authenticité l’est un peu moins. Certaines photos ou vidéos sont souvent trop floues pour être interprétables ou alors la supercherie est flagrante.

Parfois aussi une vidéo vient semer le doute et elle ranime alors le débat sur l’existence effective de Big Foot.
Ce fut le cas de cette vidéo filmée dans le nord de l’Ontario par les passagers d’un petit bateau.
On y voit pendant six secondes un être bipède et massif, poilu couleur marron, qui marchait le long de la rive avant de s’engouffrer dans la forêt.

Malheureusement, la vidéo est accompagnée de bien peu de détails car on ne connaît pas l’identité des auteurs du film, ni sa date, ni le lieu exact où s’est déroulé la scène qui aurait permis de rechercher d’éventuelles traces.

Certains commentateurs pensent que Big Foot pourrait être un ours parcourant quelques mètres sur ses pattes arrières mais pourtant la démarche relevée est bien plus proche de celle d’un être humain.
D’autres y voient un simple canular mettant en scène un homme dans un costume de Sasquatch.

Le 22 mars 2017, une quinquagénaire de l’Idaho s’est présentée au bureau du shérif de Latah County pour rapporter un accident singulier.
Elle a raconté qu’elle roulait à la sortie de Potlach (au nord de l’Idaho), sur la route nationale 95, lorsqu’elle a aperçu une créature de 2,5 mètres de haut qui se tenait sur le bas-côté de la route. Elle avait le corps couvert de longs poils noirs, sauf sur le visage qui a fait penser au bigfoot, cet abominable homme des bois.

Pour les Troopers envoyés sur place, il ne fait aucun doute que l’animal est bel et bien réel et qu’il hante les forêts de l’Amérique du Nord, de l’État de Washington aux Green Mountains du Vermont.
C’est pareil au Canada où des apparitions du sasquatch ont été rapportées dans toutes les provinces.

Avec l'expansion de la civilisation dans tout l’Ouest américain et la ruée vers l'or du 19ème siècle, les témoignages des autochtones se multiplient.

1 45 D’autres témoignages !

En juillet 1924, un groupe de cinq mineurs travaillaient à extraire un filon d'or dans une région accidentée du Mont Saint Helens et la Lewis River.
Ils se sentaient bientôt observés et trouvaient au sol des empreintes inhabituelles et bizarres.
L'un d'eux tira sur ce qui semble être un gros animal qui réussit à s’enfuir.
Durant la nuit, leur cabane en bois fut bombardée par des pierres et des branches.
Au matin venu, les mineurs quittèrent la montagne après avoir abattu l'une de ces créatures qui tomba dans un ravin !
Les faits furent relatés dans la presse locale.
Le site est depuis connu sous le nom de l’Ape Canyon ( le canyon du singe ) dans la forêt nationale Gifford Pinchot.

2 54 Une affaire bizarre !

La même année, un prospecteur se nommant Albert Ostman est prétendument enlevé par un groupe de créatures humanoïdes alors qu'il campait dans une région sauvage de la Colombie-Britannique au Canada.
Après une semaine de captivité, il aurait réussi à échapper à la vigilance de ses ravisseurs après que l'un d'eux est tombé malade en avalant son tabac à priser.
Il ne raconte son histoire que bien des années plus tard, en 1957, ayant craint les moqueries.
La crédibilité du témoignage d'Ostman a été cependant mise en doute par sa divergence avec les autres témoignages sur le sasquatch et par l'oubli de détails lors de répétitions de son récit au cours du temps et cela pourrait être une histoire inventée de toutes pièces.

Des empreintes géantes de forme humaine ont été photographiées en 1958 sur un chantier californien à Bluff Creek.

En 1967, Roger Patterson et Robert Gimlin présentent le documentaire « Bigfoot ».
Le 20 octobre, alors que les deux hommes s'aventurèrent à cheval dans les bois de Bluff Creek en Californie, ils aperçoivent une créature imposante au bord d'une rivière asséchée. Les chevaux se cabrent et sont affolés. Patterson met pied à terre et sort sa caméra.
La créature s'éloigne d'un pas rapide et se retourne plusieurs fois vers les deux hommes.
La démarche de la créature est souvent rapprochée de celle du gorille sur deux pattes. Chez les grands singes, cette démarche particulière est très connue des anthropologues.
La longueur démesurée des bras, le buste et la tête se tournant ensemble vers la caméra, le poids estimé à partir des empreintes à environ 270 kg, le pas rapide mais aussi les muscles saillants écartent l'hypothèse d'un homme costumé.

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En 1976, dans le plus grand secret, le FBI a lancé des recherches sur Bigfoot, sans parvenir toutefois à éclaircir le mystère en question. Un mystère qui s’est même accentué quand le FBI a fait analyser des poils qui se sont révélés n’appartenir à aucune espèce connue : ni homme, ni animal !

Vers les années 2000, des chercheurs américains du Bigfoot Field Researchers Organization (BRFO) n'hésitent pas à s'enfoncer dans des zones de montagnes très peu explorées et à effectuer des recherches nocturnes sur des terrains accidentés dans l'espoir de filmer ou de photographier la ou les créatures.

Le 16 avril 2005, un employé de ferry Bobby Clarke a raconté avoir vu une créature ressemblant à bigfoot sur les berges du fleuve Nelson à Norway House au Manitoba au Canada et il a pu filmer la scène.
En juillet de cette même année, des habitants de Teslin au Yukon au Canada et aussi en Alaska signalèrent avoir vu un sasquatch et ils ont pu récupérer des touffes de poils dans des buissons. Après une analyse de l'ADN il s'agissait de poils de bison !

Le 14 décembre 2006, une habitante du Lac Dechambault, en Saskatchewan au Canada, Shaylane Beatty, affirme avoir vu une créature proche du bord de l'autoroute à Torch River. Des hommes du village se sont rendus sur place et ont trouvé des traces de pas et ils ont trouvé une touffe de poils bruns et pris des photos des traces.

Le 12 août 2008, deux américains affirment avoir trouvé et stocké dans un congélateur le cadavre d'un Bigfoot. Après plusieurs conférences de presse notamment pour CNN, il s'est avéré que le cadavre en question était un simple costume de gorille en caoutchouc que les deux hommes vendaient en produits dérivés liés à la légende du Bigfoot.

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Le 24 novembre 2012, une équipe de scientifiques de la société DNA Diagnostics de Nacogdoches au Texas a publié un communiqué de presse indiquant avoir confirmé l'existence d'une nouvelle espèce hybride d'hominidé vivant en Amérique du Nord en se basant sur l'analyse de l'ADN provenant d'échantillons de poils prélevés lors d'une prétendue rencontre avec Bigfoot. Cette annonce a ensuite été décrédibilisée comme étant peu convaincante.

En mars 2014, le très sérieux Proceedings of the Royal Society, un périodique scientifique britannique, a publié un long article signé par le responsable du laboratoire de génétique de l’Institut de la génétique humaine à l’université d’Oxford. Il a reçu 57 échantillons biologiques, allant de poils à des excréments. De ce lot, 37 ont été jugés adéquats pour analyse.

Suite à l’analyse génétique d’échantillons attribués au bigfoot, les résultats sont sans appel : aucun échantillon n’est de nature « exotique ». Tous ont été attribués soit à des fibres synthétiques ou surtout à des espèces connues : cervidés, ours, bovidés, canidés, etc.

Les sceptiques prétendent que ces traces sont essentiellement l’œuvre de plaisantins utilisant des pieds sculptés dans des morceaux de bois.

À défaut d’échantillons biologiques, les amateurs de Bigfoot peuvent toujours faire prévaloir les empreintes laissées par la créature dans la neige ou dans la boue, observées des milliers de fois depuis la deuxième moitié du 19ème siècle.

L’ours noir américain (Ursus americanus) a été identifié comme un candidat probable pour de nombreuses observations présumées de sasquatch car il est un grand tétrapode, généralement recouvert d’un pelage sombre et il est connu pour se déplacer parfois de manière bipède.

Ours big En effet, Bigfoot est fréquemment confondu avec un ours noir. Ours debout

Cela expliquerait pourquoi les observations de Bigfoot sont nettement plus fréquentes dans le nord-ouest du Pacifique que dans les autres États.
L’habitat d’origine de l’ours noir se situe surtout dans les parcs nationaux de la côte Pacifique des États-Unis et du Canada.

L’ours noir est capable de se tenir debout et de marcher une certaine distance sur ses pattes arrières.
Il se comporte de cette manière s’il veut avoir une meilleure vue de son environnement ou s’il sent quelque chose. Dans ces conditions, il ressemble étrangement à un être humain !

Mais une étude de 2005 a conclu qu’une espèce animale autre que l’ours noir américain pourrait être responsable des observations de cette créature mythique.

D’après les spécialistes, pour maintenir une population viable, il faudrait une communauté de Bigfoots composée de 2000 à 10 000 individus et cela uniquement pour les régions de l’ouest de l’Amérique du Nord, territoire de prédilection de la créature.
Mais avec une population pareille, les observations seraient beaucoup plus nombreuses et on aurait trouvé depuis longtemps des carcasses ou des restes biologiques.

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A part les Etats-Unis et le Canada, beaucoup de chercheurs et chasseurs ont témoigné qu’ils ont aperçu un Big foot dans différentes régions dans le sud de l’Amérique.

Bref, que ce soit dans les montagnes canadiennes et nord-américaines ou celles en Amérique du Sud, des créatures Big foot ont été signalées par des habitants et cela, depuis très longtemps.
Les témoignages, les empreintes, les traces et indices constituent donc bien des faits pouvant être considérés comme étant réels.

Mais même malgré ces traces, les photos, les vidéos et les témoignages recueillis, il n’existe jusqu’à présent aucune preuve vraiment scientifique attestant de l’existence réelle de Big foot. C’est pourquoi la controverse et l’intérogation persistent autour de cette créature des forêts et montagnes qu’est « Big foot ».

Le mystère demeure !