AFFAIRE DE ROSWELL

 

    ARTICLE & PHOTOS DE ROLAND ROTH 

 

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Un "incident" a eu lieu en juillet 1947 dans un ranch entre Roswell et Corona au Nouveau-Mexique.
En effet, la tradition populaire fait référence aux rumeurs et aux spéculations concernant un crash d’un OVNI ou encore d’un ballon météorologique de l'armée de l'air des États-Unis.
Après que les débris furent rassemblés sur le site de l'accident,
la presse locale s’est emparée de l’affaire en expliquant que ce serait les débris provenant d’une soucoupe volante.

A la fin des années 1970, les ufologues ont commencé à répandre la théorie en affirmant qu'un ou plusieurs engins spatiaux extraterrestres s'étaient écrasés à Roswell et que les occupants extraterrestres avaient été récupérés par l'armée qui s'était livrée à une dissimulation de l’incident. 

Les Etats-Unis mirent en place de nombreux programmes militaires secrets pour espionner les Soviétiques et plus précisément leurs programmes nucléaires. 

L’une des expériences qui fut menée à l’époque dans le Nouveau-Mexique sous l'égide de la New York University (NYU) était le projet Mogul. 

Dans les années 1990, l'armée américaine a publié deux rapports révélant la vraie nature de l'objet écrasé à Roswell qui n’était autre d’après elle, qu’un ballon de surveillance des essais nucléaires soviétiques du projet Mogul au Nouveau-Mexique. 

 

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Le projet Mogul fut un projet américain ultraconfidentiel datant de 1947 et consistant, dans le cadre de la guerre froide, à envoyer des ballons sondes destinés à espionner et à détecter les essais nucléaires soviétiques grâce à l’envoi en haute altitude de grappes de 20 à 30 ballons météo attachés à une ligne centrale portant quelques instruments et deux à trois réflecteurs radars. 
Ces ballons en néoprène standard puis en polyéthylène étaient  gonflés à l'hélium et envoyés en haute altitude depuis la base d’Alamogordo dans le Nouveau-Mexique. 
Ils retombaient au bout de quelques heures de vol dans un rayon d'une centaine de kilomètres de leur base de lancement selon les vents. 
En juin et juillet 1947, six lâchers de ballons Mogul furent réalisés avant l’incident de Roswell. 

Mais l'incident de Roswell continua de susciter l'intérêt des médias populaires et les théories du complot entourant l'événement persistèrent toujours. 

 

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Début juillet 1947, soudain, une détonation résonne, plus puissante que le grondement de l’orage. 
William « Mac » Brazel, un contremaître travaillant au ranch JB Foster dans une zone désertique et peu accessible près de Roswell, accoutumé aux colères de la nature dans cette région sauvage, constate ce son inhabituel. 

Le lendemain, l’éleveur découvrit d’étranges débris, d’apparence métallique, éparpillés dans toutes les directions sur environ 80 m de large et 1 km de long et à environ 50 km au nord de Roswell au Nouveau-Mexique.
Le troupeau de moutons qu’il conduisit à la pâture refusa de traverser la zone. 

Comme beaucoup d'habitants dans le secteur, Brazel avait déjà récupéré des débris de ballons météo.
William Brazel avait dit au « Roswell Daily Record » que lui et son fils ont vu « une large zone d'épave et débris brillants composée de bandes de caoutchouc, de feuilles d'étain, de papier d'aluminium, d'un papier plutôt dur et de bâtons ». 

Sur le coup, il prêta peu d'attention à sa trouvaille, mais il revint plus tard avec son fils, sa femme et sa fille pour ramasser les débris.
Intrigué par l'aspect inhabituel des matériaux, il décida de les montrer à ses plus proches voisins situés à plusieurs kilomètres de là, la famille Floyd et Loretta Proctor.
Brazel, qui était d’ordinaire taciturne était du coup enthousiaste et d’une volubilité exceptionnelle. 
Il parvint à convaincre Floyd Practor de venir jusqu’au site pour y ramasser lui aussi des débris. 
Très vite la nouvelle se répandit parmi les fermiers des environs qui vinrent à leur tour explorer les lieux et collecter quelques éléments mystérieux. 
Selon plusieurs témoignages, tous ces débris furent, dans les jours suivants, confisqués par l’armée.

Le jour suivant, Brazel a entendu parler de « disques volants » et s'est demandé si c'était bien les débris qu'il avait ramassés la veille. 

Le 7 juillet, Brazel s’est rendu chez le shérif du comté de Chaves, George Wilcox, et lui a confié qu'il avait peut-être trouvé une soucoupe volante. 

 

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C’est le 8 juillet, que le porte-parole de la base de Roswell, Walter Haut, publia un communiqué dicté par le colonel Blanchard :
« Les nombreuses rumeurs à propos des disques volants sont devenues réalité hier quand les Services de Renseignement du 509ème Groupe de l'Air Force à Roswell sont entrés en possession d'une soucoupe grâce à la collaboration d'un fermier local et du bureau du Shérif. 
L'objet volant a atterri dans un ranch à côté de Roswell, la semaine dernière. 
Le disque a été saisi au ranch et il est en cours d’inspection à la base de Roswell ».

Le communiqué est envoyé à deux journaux locaux et aux stations de radio, KGFL et KSWS. 
La nouvelle provoqua une onde de choc d’autant plus importante qu’elle survint une quinzaine de jours après la première observation d’ovnis du 20ème siècle documentée et médiatisée, celle de Kenneth Arnold, le 24 juin 1947. 
Cet homme d’affaires, aviateur chevronné, a vu à bord de son CallAir A-2 dans les environs du Mont Rainier, 9 objets volants se déplaçant comme « des soucoupes rebondissant sur l’eau ». 
La comparaison, mal retranscrite par une agence de presse, donna lieu à la première appellation du terme passé à la postérité : 
« soucoupe volante ».

Le shérif Wilcox jugea opportun d'avertir la base militaire la plus proche et il a alors appelé le major Jesse Marcel de la Roswell Army Air Field (RAAF). 
La base militaire de Roswell dépêcha alors trois hommes sur place : le colonel Blanchard, commandant de la base militaire, le major Jesse Marcel, officier de renseignement et le lieutenant-colonel Sheridan Cavitt. (et, ou, selon les sources le sergent-chef Bill Rickett).

 

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   William « Mac » Brazel            Jesse Marcel

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Ils se sont rendus au ranch où ils ont passé toute la journée de ce 8 juillet à chercher et à collecter de très grandes quantités de débris éparpillés lors de ce crash.
Ils trouvèrent quatre types de matériaux distincts extrêmement solides et aux propriétés jusqu'alors totalement inhabituelles comme des feuilles métalliques poreuses extrêmement légères, quasi indestructibles et à mémoire de forme, des papiers d'aluminium et des bouts de caoutchouc. 

Comme décrit dans l'édition du Roswell Daily Record du 9 juillet 1947, le scoop s’étend sur cinq colonnes à la une : 
« La Raaf capture une soucoupe volante sur un ranch proche de Roswell ». L’information est reprise par toute la presse aux Etats-Unis et dans le monde entier.
En France, « L’Aurore », « les Dernières Nouvelles d’Alsace », « le Parisien libéré », entre autres, s’en font l’écho.

Le Roswell Daily Record publia : « Il n'y avait aucun signe de métal dans la zone qui aurait pu provenir d'un moteur, ni aucune trace de propulseur. 
Il n'y avait aucune inscription sur l'instrument, bien qu'il y eût des lettres sur certaines parties. 
Une longueur considérable de ruban adhésif et du ruban avec des fleurs imprimées dessus avaient été utilisés dans la construction. Ni corde, ni fil n'était visible, mais il y avait des œillets dans le papier qui indiquaient que quelque chose pouvait y avoir été attaché ».

 

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Les nombreuses rumeurs circulaient ensuite concernant la soi-disant soucoupe volante lorsque le bureau de renseignement du 509th Bomb group of the Eighth Air Force a pris immédiatement possession du disque grâce à la coopération du rancher et du shérif du comté de Chaves. 
Le disque a été inspecté à l'aérodrome de Roswell et envoyé par la suite au major Marcel au quartier général supérieur.

Le 8 juillet 1947, l'officier de relations publiques de la Roswell Army Air Field, le lieutenant Walter Haut, a publié, à la demande du colonel William Blanchard, commandant de la base de Roswell, un premier communiqué de presse annonçant que le personnel du 509th Operations Group du terrain avait récupéré un « flying disc » un « disque volant » qui s'était écrasé près d’un ranch de Roswell. Le rapport a été immédiatement publié par la presse. 

Le lendemain, le brigadier général Ramey de la base aérienne de Carswell de Fort Worth au Texas où ont été transportés les débris par avion pour examen, publie un rectificatif annonçant que le disque volant était seulement un ballon-sonde et que « le disque est de forme hexagonale suspendu à un ballon par un câble, ce ballon mesurant environ six mètres de diamètre ».
Une conférence de presse est alors organisée. 
On montra aux journalistes des débris identifiables de l'objet qui s'est écrasé, confirmant ainsi officiellement la thèse du ballon en mettant en vedette les débris qui proviendraient de l'objet écrasé, ce qui correspondait à la description du ballon météo. 

Les partisans de la théorie du complot conclurent qu'un vaisseau extraterrestre s'était écrasé près de Roswell, que les passagers dont certains étaient peut-être encore en vie, avaient été récupérés, et que toutes les informations sur l'incident avaient été dissimulées.

 

Par la suite, l'incident de Roswell a disparu de l'attention des passionnés d'OVNI, des officiels et de la population pendant plus de 30 ans. 

 

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Au fil des ans, de nombreux livres, articles, documentaires et même une série télévisée ont rendu l'incident de 1947 tellement célèbre qu'au milieu des années 1990 les sondages ont apporté à l'incident de 1947 une notoriété significative.
Ils ont révélé qu'une grande majorité des gens croyaient que les extraterrestres étaient venus sur Terre et qu'ils avaient atterri près de Roswell,  mais que toutes les informations de cet événement étaient gardées secrètes par le gouvernement américain et avaient été dissimulées. 

 

Entre 1978 et le début des années 1990, des chercheurs sur les ovnis tels que Stanton T. Friedman, William Moore, Karl T. Pflock, et l'équipe de Kevin D. Randle et Donald R. Schmitt ont interrogé plusieurs centaines de personnes qui avaient affirmé avoir eu un lien proche avec les événements à Roswell en 1947. 
Des centaines de documents ont été obtenus via des demandes de "Freedom of Information Act". 

Leurs conclusions disaient qu'au moins un vaisseau spatial extraterrestre s'était écrasé près de Roswell, des corps extraterrestres avaient été retrouvés et une dissimulation gouvernementale de l'incident avait eu lieu. 

 

En 1978, le lieutenant-colonel en retraite Jesse Marcel, ( il a quitté le service actif en 1948 après avoir été promu lieutenant-colonel ), responsable à l’époque de la sécurité de la base de bombardiers atomiques, qui était arrivé le premier sur les lieux du crash et qui s'était occupé de la récupération des premiers débris, déclara à l'ufologue Stanton Friedman qui l'interviewait, puis à la télévision, que ces débris étaient sûrement d'origine extraterrestre. 

L’homme, âgé de 71 ans affirma et était convaincu que les débris montrés aux journalistes par le responsable de la base, le général Ramey, n'étaient pas ceux que lui- même, Jesse Marcel, avait ramassés sur le ranch Foster en provenance de Roswell. 
Les débris n’étaient pas ceux d’un ballon sonde et que le général Ramey l’a « obligé à se taire ».

Il avait fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un crash d’un vaisseau spatial extraterrestre. 
Sa déclaration circula d'abord dans le milieu des ufologues et elle est à l'origine de plusieurs enquêtes évoquant une politique du secret imposé par les autorités militaires américaines. 

Il réitèrera ses propos à plusieurs reprises devant des caméras de télévision et dans un article de Bob Pratt paru en 1979 dans le magazine « National Enquirer » : je cite :
« Nous avons trouvé du métal, de petits morceaux de métal, mais surtout nous avons trouvé quelques matériaux difficiles à décrire. 
Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil et je ne sais toujours pas ce que c'était » expliqua-t-il dans l’interview. 
Il ajouta que certains éléments portaient des inscriptions : 
« Quelque chose d'indéchiffrable. Personnellement je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Je les appelle des hiéroglyphes. Je ne sais pas s'ils ont été déchiffrés ou pas ».

Il déclara aussi qu’il n'avait pas été payé ni reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, qu’il évoquait la vérité au mieux de ses souvenirs.  

D'autres témoins, dont des militaires de haut rang ou leur famille suite à des déclarations écrites sous serment, des vidéos ou des déclarations testimoniales accréditaient la thèse extraterrestre et des rapports déclassifiés sortirent de l'ombre, ajoutant de nouveaux détails de l’affaire. 

 

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En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirma que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo et qu'il montra aux journalistes.

Suite à tous ces nouveaux éléments et après une enquête du Congrès des États-Unis, le « General Accounting Office » appelé GAO (c’est l’organisation de surveillance appartenant au Congrès) fut saisi par Steven Schiff, sénateur du Nouveau Mexique, devant le refus de l'Air Force et des militaires d’ouvrir une enquête interne. 

Le rapport du GAO clôtura le débat sur ce qui s’est réellement passé à Roswell et précisa que tous les documents administratifs de la seule base de bombardiers atomiques des États Unis entre mars 1945 et décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. 
Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. 

 

Par la suite, l'US Air Force produisit 2 rapports. 
Le premier, paru en 1995, concluait que les débris retrouvés en 1947 à Roswell provenaient bien d'un programme gouvernemental secret appelé Projet Mogul consistant au lâcher des ballons atmosphériques pour espionner les expériences nucléaires soviétiques. 
Le second, paru en 1997, expliquait que la rumeur des cadavres d'extraterrestres était le fait du parachutage de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires menés dans les années 1950 tels que l'opération « High Dive ».
La récupération de ceux-ci aurait été vue par des témoins oculaires en concluant que les témoignages concernant la récupération de cadavres d’extraterrestres provenait vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts lors des programmes militaires. 

 

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Le lieutenant Walter Haut, porte-parole de la base de Roswell, enregistra en 2002 une déclaration sous scellés et sous serment devant notaire qui ne devait être rendue publique qu'après sa mort en décembre 2005. 

Il affirma avoir vu les corps des extraterrestres récupérés sur le deuxième site découvert par des civils dès le 3 juillet 1947. 
Il confirma avoir lui aussi eu en main des débris de l'objet volant non identifié. 
Il avait promis à son ami le colonel Blanchard de garder ce secret jusqu'à sa mort en se contentant ainsi, de témoigner de son vivant, de la substitution des débris originaux par ceux d'un ballon météo. 
Le communiqué de presse était selon lui destiné à dissimuler l'existence du site principal comportant des corps. 
L'ensemble de cette opération de manipulation fut couverte par le général Ramey.
 
Par la suite, les deux sites en question furent ratissés par l'armée et des débris ont été recherchés jusque chez les témoins de la première heure dont le fils du fermier William Brazel qui dut remettre les échantillons en sa possession.

Walter Haut avait gardé le silence afin de lui éviter de voir sa carrière militaire discréditée comme le fut celle de Jesse Marcel après ses déclarations rompant la politique du secret. 

Les corps et les débris furent transférés par avion B 29 à la base de Fort Worth au Texas depuis la base de Roswell, comme le corroborent d'autres témoignages de soldats. 
Deux autres militaires Benthique et Benjamin confirmèrent la récupération des corps et l'existence du second site. 

 

L’affaire de Roswell est à son comble, le 26 mars 1995, quand une dépêche de l'AFP annonça qu’un film en noir et blanc d’une dizaine de minutes, tourné il y a près de 50 ans, avait été diffusé et annoncé dans les médias du monde entier montrant l'autopsie d'un extraterrestre après l'accident de la soucoupe volante à Roswell. 

On peut y voir le cadavre d’un extraterrestre, gravement blessé à la jambe, avec une énorme tête, de grands yeux noirs, avec 4 (ou 6) doigts et un gros ventre étendu sur une table d’opération. 
Des médecins, qui n’avaient pourtant pas l’air d’être des professionnels, portant des masques, étaient en train de disséquer cet être bizarre. 

 

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Les spécialistes, dont les pathologistes ont indiqué qu'il s'agissait d'un faux en raison des diverses incohérences remarquées lors de de l’autopsie. 
Quant au corps de l'extraterrestre, ce n'était apparemment qu'un moulage. 

En 2006, le film de cette autopsie s’avérera être un canular. 
Les producteurs de cette série B, Ray Santilli et Gary Shoefield, avouèrent que le film était un faux en affirmant que c’était  
une reconstitution à l’identique du film original détruit par l’humidité.

Cependant, la médiatisation de l'affaire était énorme et l’incident de Roswell revint à la une des médias.

 

De tous temps, des affaires et histoires de soucoupes volantes et d’extraterrestres intriguèrent les ufologues et ceux qui croient aux Alliens. 
Par exemple en 1948, le journaliste Frank Scully publia un livre intitulé « Behind the flying saucers ».
Malheureusement pour lui, il s’est fait avoir par deux escrocs qui lui ont raconté une histoire de récupération d'un Ovni et d'extraterrestres à Aztec dans le Nouveau-Mexique mais qui a été inventée de toutes pièces et ce premier crash de soucoupe volante relaté dans les médias fut donc un gros canular et une belle supercherie. 

Cette histoire, du même type que Roswell, a pourtant été rapportée plus tard dans un livre publié en avril 2015 par William S. « Bill » Steinman.
En effet, à l’époque, un vaisseau d'origine inconnue s'écrasa sur la mesa, à dix-huit kilomètres au nord d'Aztec dans le Nouveau-Mexique et fut récupéré par une équipe secrète de militaires, de scientifiques et d'agents de sécurité, puis transféré dans une base secrète pour examen. 


Aujourd'hui, le couple Ramsey et Rank Thayer révélèrent l'endroit précis où le vaisseau s’écrasa et montrèrent comment le disque large de 30 mètres de diamètre fut transféré jusqu'à un laboratoire secret en révélant les noms des scientifiques qui ont travaillé sur le vaisseau après sa récupération.
Des témoins de cet incident affirmèrent que les militaires leur firent prêter serment de garder le secret. 

D’autres histoires de soucoupes volantes suivirent à chaque fois avec un scénario semblable : l’armée récupe l’engin venu de l’espace ainsi que les pilotes extraterrestres. 
Ils étouffent l’affaire, d’où la difficulté d’obtenir des preuves et des témoignages.

Des ufologues tenteront bien au fil des ans de démontrer la réalité de certains de ces crashs mais jusqu’à la fin des années 1970 personne ne prendra ceux-ci au sérieux.

 

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En 1980, Stanton Friedman et Don Berliner écrivirent le premier livre sur le mystère Roswell s’intitulant « Crash at Corona ». (Corona étant un lieu près de Roswell) et suggèrent une dissimulation par les hautes autorités de la récupération d’un OVNI, en se basant sur des documents d'archives. 
Les auteurs prétendent qu'une agence gouvernementale haut placée aurait eu pour mission d’enquêter sur les extraterrestres découverts à Roswell et de garder ces informations à l’abri du public. 
Le livre suggère également que pas moins de huit corps d’extraterrestres auraient été récupérés sur deux sites de crash : trois morts et peut-être un vivant au ranch de Foster et trois morts et un vivant sur le site de Sorocco.

Dans son interview au magazine « National Enquirer », Jesse Marcel avait évoqué une autre zone couverte de débris vers l'ouest vers Carrizozo. 

 
Les enquêteurs privés et ufologues, convaincus d’être en face d’un « scandale cosmique », suite à la publication d’un livre « Incident at Roswell », un best-seller de 1980 de Charles Berlitz et William L. Moore, suivirent cette piste et découvrirent qu’une équipe d’enquéteurs aurait été présente sur les lieux d’un second crash, survenu au même moment et accréditant la thèse d’une collision en plein ciel entre deux engins extraterrestres.

 

Charles Berlitz et William L. Moore déclarèrent avoir interviewé plus de 90 témoins. 

Dans ce livre, les deux auteurs racontent qu’une soucoupe volante et ses occupants se sont crashés à Roswell au Nouveau-Mexique en 1947 et que l’armée avait récupéré les engins et les corps des extraterrestres. 
Les premiers arrivants sur place seraient tombés nez à nez sur des cadavres d’êtres de petite taille à la peau grise et même sur un survivant avant que l’armée ne boucle le secteur. 
Un employé des pompes funèbres de Roswell révéla que l’armée lui a passé commande de petits cercueils hermétiques. 
Une troisième zone d’impact aurait même été localisée par les ufologues.

 

Les auteurs du livre racontent également qu’il y avait un témoin qui donna une interview en 1980 et qui osa parler publiquement, en l’occurrence le major à la retraite Jesse Marcel. 
Il disait : « Ça ne venait pas de cette terre. Il n’y a aucun doute là-dessus. Je connaissais tous les matériaux utilisés en aviation et ça n’avait rien à voir. C’est impossible. Quand j’ai vu le champ de débris, je ne pouvais pas le croire : il y avait tellement de morceaux éparpillés sur une grande surface. On en a ramassé le plus possible, on les a mis dans notre camionnette, ça nous a pris toute la journée. On ne pouvait pas tordre ou déformer ces débris, même à coups de masse. J’ai su que je n’avais jamais vu quelque chose comme ça avant. Aujourd’hui encore je ne sais pas ce que c’est. Ça ne venait pas de cette terre ».

 

Ils découvrirent qu’effectivement en 1947, l’US Air Force, dans un communiqué de presse datant du 8 juillet 1947, a bien déclaré officiellement avoir trouvé une soucoupe volante dans le ranch d’un fermier à Roswell. 
Mais quelques heures plus tard, l’armée américaine publia un nouveau communiqué : « il s’agit d’une erreur, l’officier chargé de récupérer les débris s’est trompé, les débris n’ont rien de mystérieux, il s’agit simplement des restes d’un ballon-sonde ». 

 

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Peu à peu, l’affaire Roswell se transforma en un incroyable feuilleton composé de dizaines de récits. 
Certains sont troublants, d’autres sont discrédités par des contre-enquêtes précises. 

Certains sceptiques comme Robert G. Todd argumentèrent que Jesse Marcel avait embelli et exagéré son histoire. 

 

Mais le témoignage de Jesse Marcel incita d’autres témoins à parler.
On a appris que non seulement il y avait des débris de soucoupes sur ce ranch de Roswell, mais il y avait aussi des corps de pilotes et d’occupants et que certains extraterrestres étaient encore en vie à l’arrivée des militaires. 

Le lieutenant-colonel en retraite Jesse Marcel décéda le 24 juin 1986.

 

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Par la suite, au fil des années, des centaines d’autres témoins décidèrent de parler mais ce ne furent pas des témoins de la première heure.
Par contre, tous ceux qui prétendaient avoir vu les corps directement ont été démasqués comme étant des affabulateurs et 
ces racontars se contredisaient souvent avec des théories différentes.

 

Rosw    Jesse Marcel Junior,

un témoin capital de l’affaire de Roswell, décéda à son tour Le 24 août 2013 à son domicile d'Helena dans le Montana à l'âge de 76 ans.
Il faisait partie de ceux affirmant avoir manipulé les débris de l'OVNI qui se serait crashé sur le site de Roswell.

Il n'avait que dix ans à l'époque mais il se souvenait parfaitement des faits.
 
Jesse Marcel Jr. racontait que son père avait rapporté certains de ces débris à son domicile et l'avait réveillé en pleine nuit pour qu'il puisse les observer. 

Pendant plusieurs années, les témoins conserveront le silence avant de commencer à témoigner dans les médias, ce que fit régulièrement Jesse Marcel Jr. 
Il pensait « que tout le monde avait besoin de connaître la vérité, à savoir que l'incident de Roswell avait réellement eu lieu et qu'il était temps de soulever la chape de plomb qui pesait dessus. » a confié sa fille Denice.
A proximité de son corps inanimé, on a retrouvé un livre sur les OVNI qu'il était en train de lire. 

 

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Concernant l’affaire de Roswell, un ex-agent de la CIA confirma l’existence d’un OVNI et affirma avoir découvert des preuves dans les archives de l’agence de renseignement CIA, qui prouveraient que le gouvernement américain a menti.

En effet, 65 ans après le crash présumé, cet ancien agent avait fait des révélations sur l’affaire Roswell. 

Il s’agissait de Chase Brandon, qui a travaillé durant 25 ans au service des opérations secrètes du CIA et prétendait avoir découvert des preuves de la présence d’une soucoupe volante à Roswell.
Dans un entretien au journal « Huffington Post », l’agent révéla, qu’au milieu des années 1990, il était tombé par hasard sur un document "top secret" au sous-sol du siège de l’agence de renseignements américaine, à Langley en Virginie. 

Un dossier en particulier avait attiré son attention en lisant les inscriptions écrites à la main sur les cartons : le mot de Roswell. 
En fouillant à l'intérieur il y découvrit des éléments qui attesteraient l’existence d’un OVNI sur des écrits et certaines photographies. 
Il remit la boîte sur l’étagère en disant : « mon Dieu, c'est vraiment arrivé » ! 
Il aurait dit : « Qu’il n’y a désormais plus aucun doute. Ce n'était pas un ballon météo, c'était ce que les gens ont d'abord rapporté. C'était un vaisseau qui ne venait pas de cette planète ! Pour moi, ce fut l’instant validant le fait que tout ce que j'avais cru et que tant d'autres personnes croyaient, était vraiment ce qui s'était passé ».

 

Karl T. Pflock, un ufologue américain, qui a aussi été employé de la CIA, puis consultant auprès de membres du Congrès avant de s'installer près d'Albuquerque dans le Nouveau-Mexique, affirma dans son livre « Roswell : Inconvenient Facts and the Will to Believe » paru en 2001, qu'un grand nombre de témoins ont voulu rester anonymes. 
Sur les plus de 300 personnes, affirme Pflock, seulement 41 peuvent être considérées comme d’authentiques témoins ayant eu un lien direct ou indirect avec les évènements de Roswell ou sur la base militaire aérienne de Fort Worth et seulement 23 peuvent être considérées comme ayant vu des preuves physiques comme des débris récupérés au ranch Foster. 
Parmi eux, seuls sept ont déclaré que les débris devaient venir d’une autre planète.

 

En 2017 et 2018, les pilotes de l'US Navy ont enregistré trois rencontres avec des OVNI en mouvement rapide également appelés UAP ou phénomènes aériens non identifiés.
La marine avait officiellement déclassifié les vidéos en avril de cette année. 
Toujours en 2017, un ancien responsable du Pentagone a confirmé l'existence d'une agence fédérale qui enquêtait secrètement sur les ovnis depuis 2007 et qui serait encore active aujourd'hui.

 

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De nos jours, la petite ville de Roswell, sans charme, de 48 000 habitants, demeure la Mecque des fans d’Ovnis profitant d’un tourisme du mystère et de l’étrange extrêmement lucratif. 
Les visiteurs affluent toujours sur les lieux si l’on en croit un sondage récent du National Geographic : 80% des Américains sont convaincus que leur gouvernement cache la vérité sur les Ovnis.

À Roswell, la population profitait et profite toujours de l'engouement pour les extraterrestres depuis un certain temps en décorant ses murs et ses fenêtres avec des extraterrestres à la peau verte et à la grosse tête. 
Le long de la rue principale de la ville, des extraterrestres en jouets, des soucoupes volantes et d'autres objets éphémères extraterrestres sont vendus dans les magasins locaux.

La ville abrite aussi un musée international OVNI et centre de recherche, une soucoupe volante a inspiré le McDonald, un Wal-Mart local est entré dans l'esprit extraterrestre, les réverbères des rues sont exotiques sur le thème, une « famille » extra - terrestre échouée sur le côté de la State Route 285 …

 

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Je passe sur la multitude diverse et variée de livres, de nouvelles, de reportages, de films, de séries télévisées publiés essentiellement depuis les années 1990.

Peut-être que les historiens révéleront sur l’incident de Roswell un semblant de vérité dans quelque temps, quelques années, quelques siècles !!!

Que l’on croit ou non aux extraterrestres, l’affaire de Roswell, sera toujours entourée de doutes, de contradictions et de mystères ! 

 

bouquin Astronaute de palenque Crash

                                                                        Astronaute de Palenque (Mexique)


                                

     SoucSoucSoucSoucSouc

 

                  En résumé ......

                  

 

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                                                                                   THE END

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 28/01/2022