U.S.A. - PAYS D'IMMIGRATION ET DE METISSAGE - 2ème PARTIE

                                                                                                                ARTICLE DE ROLAND ROTH  

 

                                                                                                                                         

 

                                                                                                                      LES ETATS-UNIS - PAYS D’IMMIGRATION ET DE METISSAGE 

                                                                          2e me partie

 

Et les Français dans tout ça ?  


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La plupart étaient des Huguenots qui avaient fui la révocation de l'édit de Nantes de 1685 par Louis XIV. Ils s'établirent surtout dans les ports partout dans les colonies car beaucoup étaient commerçants. 
Ils se marièrent avec les élites locales et occupèrent très vite de hauts postes dans la société américaine. 
Ils parlèrent très vite l'anglais, ce qui les rendit appréciés par les Anglais. 

Les guerres franco-anglaises au 18ème siècle les poussèrent à s'installer au sud, notamment à Charleston en Caroline du sud.

Dans les villages français, des agents d’émigration, qui eurent un rôle important dans ce mouvement migratoire, servirent d’intermédiaires pour aider les émigrants à payer leur voyage, à satisfaire aux lois d’immigration américaines et à trouver un emploi. 
Beaucoup de migrants partirent seuls ou avec quelques parents ou amis. 

Environ 30 000 Français arrivèrent en Californie entre 1849 et 1851. 
En plus de l’or qu’on leur avait promis, ils y trouvèrent du cabernet et du sauvignon ! 
En effet, vingt ans plus tôt, un vigneron bordelais, Jean-Louis Vignes, avait posé ses valises et importé ses plants dans la région de Los Angeles. Contrairement aux migrants italiens ou irlandais, ces arrivants ne fuyaient pas la pauvreté. 
Ces émigrants cherchent aussi une société plus ouverte aux talents, moins strictement hiérarchisée qu’en France.

 

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Pour la plupart commerçants, investisseurs ou banquiers, ce sont les opportunités de faire fortune qui les avaient attirées aux States.
Beaucoup finirent par jouer un rôle important dans le milieu des affaires ou de la politique. 
Quelques noms de rues célèbrent encore ces pionniers : Solomon Lazard à Los Angeles (durant trente ans, il dirigea le service des Eaux), Alfred Pioche à San Francisco (il fut le créateur des premiers réseaux de transports en commun) … 


L’un d’eux, Joseph Mascarel devint même maire de Los Angeles, en 1865, et mena campagne pour interdire le port d’armes dans la ville. 
Les premiers convois transportaient aussi des militants des révolutions de 1848. 
En 1851, le gouvernement français organisa une loterie de lingots d’or. 
L’argent récolté devait permettre d’envoyer dans l’Ouest américain 5 000 ouvriers sans emploi. 
En réalité, il s’agissait d’une escroquerie (les lingots restèrent dans les coffres de l’Etat), destinée à débarrasser le territoire de ces révolutionnaires indésirables. 
Certains fondèrent des communautés utopiques, comme celle de Coverdale en 1880, patronnée entre autres par George Sand. 
Mais la plupart s’installèrent dans les villes qui se peuplèrent de cafés, restaurants, boutiques de luxe et théâtres. 
En 1851, la population de San Francisco se composait de plus d’un cinquième de Français. 
Pour railler le manque d’entrain de nos concitoyens établis en Californie à adopter la langue anglaise, ils les surnommèrent les «kezkidis».

 

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La plupart des migrants ont un capital financier, une formation professionnelle ou des relations qui les aident à trouver un logement et du travail. 
Le taux d’alphabétisation est élevé.
Des recruteurs organisent des colonies agricoles au Texas (Castroville) et dans le Midwest. Jusqu’aux années 1860, La Nouvelle-Orléans, St-Louis et le bassin du Mississippi sont une destination traditionnelle dominante pour les migrants français. 
Ils s’installent ensuite plutôt du côté de New York, le principal port d’entrée aux States, Chicago ou la Californie. 
Après la découverte d’or en Californie, 25 à 40 000 migrants y affluent dans les années 1850, partis de toutes les régions de France. 
Beaucoup ne restent que quelques années mais d’autres s’installent définitivement et font venir leurs familles.
Ces Français sont issus des Pyrénées, du Béarn et du Pays Basque, des Alpes (du Champsaur - Hautes-Alpes vers la Californie), de l’Aveyron et après 1870, suite à la défaite militaire dans la guerre franco-prussienne entraînant la perte de la province d’Alsace et du département de la Moselle, se dirigeant vers Chicago et le Midwest, de Bretagne allant plutôt vers New York.

 

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Il y a eu aussi une immigration massive de Basques dans l'Ouest américain surtout pendant la première décennie du 20ème siècle et qui se sont installés dans les régions côtières de la Californie, près de San Diego et de Los Angeles. 
L'Ouest américain a attiré beaucoup d'immigrants comme les 986 Basques français et espagnols en 1900. Ils s'établirent aussi dans la Sierra Nevada, ou dans les États du Nevada et de l'Idaho.

Quand éclate la guerre de Sécession, des Français américains prennent parti et s’engagent pour combattre.
Dans le Nord, les Gardes Lafayette de New York combattent sous le commandement de Régis de Trobriand. Édouard Lacouture quant à lui essaie de convaincre Napoléon III de soutenir le Sud en 1862. 

En 1870, 116 402 habitants des États-Unis étaient nés sur le territoire français. En 1910, ils étaient 117 418.

Dans les villes, les immigrants français s’appuient sur le prestige de la France et de Paris et privilégient des activités dans le luxe et l’art de vivre. 
Artistes, acteurs, peintres, musiciens, sculpteurs, architectes, médecins, viticulteurs, professeurs, cuisiniers, blanchisseurs, modistes, hommes et femmes, apportent leurs talents et leurs connaissances et sont très appréciés des Américains.
Des quartiers français s’implantent avec des églises francophones comme Notre-Dame des Victoires à San Francisco, des hôpitaux français, des grands magasins, des banques et des commerces. 
Des journaux sont publiés comme L’Abeille de La Nouvelle Orléans (1827-1923), Le Courrier des États-Unis (1828-1940), Le Messager Franco-Américain (1860-1883) à New York, L’écho du Pacifique (1852-1865), Le Franco-Californien (1886-1926), L’Écho de l’Ouest (1910-1926), à San Francisco, L’Union nouvelle à Los Angeles, Le Courrier de l’Ouest à St-Louis ou Le Courrier de Chicago. 

Le 14 juillet qui est fêté à partir de 1880 montre leur identité française, alors que le 4 juillet, fête de l’indépendance des Etats-Unis, ils manifestent leur loyauté envers le pays qui les a accueillis.

 

             Solomon lazard    Voir mon article :   Les Français en Californie     cliquez         Affiche


            110           Voir mon article :   L’émigration Alsacienne aux Etats-Unis.    cliquez

 

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Le premier navire "l'Ebro" est parti du Havre avec 114 immigrants alsaciens et il arriva au Texas le 1er janvier 1843, au port de Galveston. 
Puis suivront encore 6 autres voyages qui amèneront des colons au Texas soit au total 800 personnes. 
Des colons partirent pour le Texas en hiver 1843 et au printemps 1844.
Parmi ces immigrants pour le Texas, on comptait plusieurs dizaines de familles alsaciennes qui étaient surtout originaires du Haut-Rhin du côté de Mulhouse, d'Oberentzen et de Niederentzen mais aussi du pays de Bade voisin en Allemagne et de la Suisse.
Les territoires qui leurs étaient attribués se situaient le long de la rivière Medina, à 30 km à l’ouest de San Antonio. 
Pendant une centaine d'années, le dialecte alsacien était d'usage exclusif dans les foyers de l'ensemble du village alsacien du Texas.
Castroville fut appelé du nom de son fondateur ainsi que le comté de Castro County dans la province du Texas Panhandle.

 

                                                                P1140669            Voir mon article :  CASTROVILLE  cliquez

 

Concernant les USA, les chiffres détaillés disponibles indiquent qu’en 2021 le nombre de français vivant sur le sol américain et inscrits au registre des Français tenu par les consulats, s’élevait à 136.533 personnes.

Chaque année, des milliers de français tentent l’aventure de l’expatriation aux Etats-Unis. A peine plus de 80.000 en 2001, ils étaient 136.533 en 2021.

Des chiffres qui ne tiennent bien entendu pas compte des personnes de passage pour de courtes ou longues périodes, ni de celles qui ne sont pas inscrites au registre.

Même si New York reste la ville préférée des expatriés français, la Côte Ouest attire beaucoup aussi par sa qualité de vie et ses opportunités de travail, notamment à Los Angeles et San Francisco.

A San Francisco, la communauté française est très présente même actuellement et elle rassemble notamment les expatriés travaillant dans les innombrables start-up de la Silicon Valley.

 

55 8            L’immigration américaine au 19ème siècle : 

 

Au 19ème siècle, l'Amérique et le Far West apparaissaient comme le nouvel Eldorado : la terre promise.

C’est surtout au 19ème siècle que des vagues considérables de populations arrivèrent, venues de pays divers, vers cette Amérique où elles espéraient trouver de meilleures chances de vie pour elles et pour leurs enfants.

En 1853 le voyage depuis l'Europe jusqu'à l'Amérique restait extrêmement dur. Des migrants décrivirent un horrible voyage à bord d'un vaisseau anglais où les marins traitent les passagers pires que des chiens et où les femmes et filles étaient constamment menacées de viol avec des scènes de bagarres générales lors des distributions de nourritures quotidiennes.

Dès les années 1840 et 1850, les migrants représentaient pour les compagnies transatlantiques une clientèle particulièrement rentable quand de nombreux Européens pauvres quittèrent le vieux continent notamment l’Europe du Sud et centrale, de Scandinavie et d’Irlande pour l’Amérique, pour tenter de s’enrichir.

Contrairement à la première classe qui veut dire luxe, nourriture chère et nombreux membres d’équipage à leur service, l’« entrepont » (qui devint ensuite la « troisième classe ») est beaucoup moins reluisant avec des passagers entassés dans des dortoirs.

Ainsi, sur un paquebot français du début du 20ème siècle, les passagers d’entrepont voyagent, vivent et mangent dans des dortoirs allant jusqu’à 140 couchages, qui occupent une superficie où, un pont plus haut, moins d’une cinquantaine de passagers de première classe résident dans des cabines de luxe.

 

Contrairement aux passagers fortunés, les migrants ne sont pas au jour près au niveau de la traversée, ce qui permet de diminuer les coûts de combustible et d’accroître encore la rentabilité des nombreuses compagnies en place.

Lors des dernières décennies du 19ème siècle, les compagnies mettent en place des arrangements pour se partager la clientèle.

La concurrence se fait parfois déloyale. Ainsi, l’Allemagne tend à empêcher le passage sur son territoire aux migrants prévoyant d’emprunter des navires d’autres nationalités.

Les compagnies britanniques sont idéalement situées pour transporter les migrants scandinaves et irlandais tandis que les ports du nord de la France avec la compagnie française « Compagnie générale transatlantique », de Belgique (Anvers, base de la belgo-américaine « Red Star Line ») et d’Allemagne attirent une clientèle d’Europe centrale et du Sud.

Au début des années 1900, les compagnies britanniques « White Star Line » et « Cunard Line » ouvrent un service méditerranéen destiné à récupérer un maximum d’émigrants austro-hongrois et italiens.

 

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Très surprenant, dès les années 1890, les fleurons de la White Star Line proposent à leurs passagers de troisième classe des sanitaires, une salle à manger et des cabines familiales.

En 1901, le Celtic, le plus gros navire jamais construit alors, peut transporter plus de 2 300 migrants, en plus de ses autres passagers.

En 1913, l’allemande HAPAG va encore plus loin en inaugurant une « quatrième classe » sur son « Imperator », pour y entasser les migrants dans des conditions épouvantables.

Dans ces conditions, la question de l’hygiène se pose.

Dans les années 1900, des journalistes américains commencent à se saisir de la question et certains voyagent dans l’entrepont de transatlantiques pour rapporter leur expérience. Le résultat est effroyable : odeurs insoutenables (certains investigateurs ne tiennent pas une journée avant de demander à passer en première classe), locaux jamais nettoyés, nourriture de qualité déplorable et souvent souillée, promiscuité, vols et parfois agressions.

La question des agressions sexuelles sur les passagères célibataires est  rapidement traitée avec sérieux par des compagnies désireuses d’éviter les ennuis.

Passagers célibataires des deux sexes sont ainsi séparés aux deux extrémités des navires et, souvent, une femme d’équipage est chargée de veiller à la sécurité des migrantes isolées.

Les maladies sont également un sujet épineux pour les compagnies.

 

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Les États-Unis ont mis en place de rigoureux contrôles à l’entrée de leur territoire. Tout passager ayant contracté une maladie peut être renvoyé en Europe.

Au début des années 1880, on voit la convergence d’une pandémie de choléra et d’une modification du récit national américain moins favorable aux migrants. L’épidémie circule essentiellement d’un continent à l’autre par bateau avec les migrants mais aussi avec les marchandises, les aliments, l’eau.

Les migrants apparaissent comme des coupables tout trouvés de la pandémie, comme en témoigne la caricature publiée le 18 juillet 1883 dans le journal satirique américain Puck.

En 1870, 30% des enfants nés dans les territoires de l’Ouest sont issus de parents étrangers.

Certains s’intégrèrent facilement et rapidement dans la culture anglo-saxonne mais la plupart des nouveaux venus formèrent des communautés isolées pratiquant leurs langues et leurs coutumes.

 

A partir du milieu du 19ème siècle, le nombre des migrants scandinaves déclina au profit des Allemands qui fuyaient l’échec de la Révolution de 1848 et des Irlandais dont 1,8 million partaient lors de la grande famine de la pomme de terre.

De nombreux immigrants en provenance des pays d’Europe centrale et orientale arrivaient également.

Les raisons de l’immigration des populations européennes étaient diverses !

Pour les migrants européens, l’Amérique représente un symbole d’espoir, de richesse et de liberté, l’« Eldorado », à l’opposé d’une Europe vieillissante avec ses répressions, les haines religieuses et les répressions politiques pour fuir la misère profonde et la faim.

Les Juifs faisaient l’objet de mesures antisémites et subissaient des persécutions de masse à l’encontre d’eux, cette haine se manifestant notamment par des actes de violence extrêmes en Russie comme les pogroms ce qui expliquait la vague d’immigration juive d’Europe de l’Est vers les États-Unis et surtout vers New York où la population juive représenta alors le plus grand groupe dans l’agglomération au début du 20ème siècle.

Ce furent des centaines de milliers d’Européens qui débarquèrent alors.

 

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La plupart des nouveaux venus passaient par Ellis Island dans le port de New York, avant de traverser tout le pays jusqu’à leur destination définitive.

Les nouveaux arrivants devaient cependant passer par Ellis Island où ils étaient inspectés et interrogés par les autorités américaines.

De 1892 jusqu’à sa fermeture en 1954, 17 millions de personnes ont transité par le centre fédéral d’immigration d’Ellis Island, pour subir l’inspection des officiers fédéraux.

Les migrants en provenance d’Asie, très nombreux dans les états de l’ouest, furent victimes des lois restrictives de 1924 et seuls les Japonais gardèrent alors le droit de pénétrer sur le sol américain. Ils rentrèrent le plus souvent par Angel Island en Californie.

L’accueil des immigrants n’était pas le même selon les différences de classes.

Les immigrants en bonne santé, qui avaient voyagé en 1ère ou en 2ème classe, étaient automatiquement admis.

Les autres plus pauvres devaient passer une visite médicale.

Ceux qui présentaient des problèmes de santé étaient renvoyés chez eux ou retenus dans les établissements hospitaliers de l’île et ceci parfois pour une longue période. Plus de 3 000 personnes y moururent.

Mais la plupart de ceux qui avaient passé la première visite médicale et étaient aptes ne restaient que cinq heures sur l’île, avant de pouvoir pénétrer dans la ville de New York pour commencer leur nouvelle vie en Amérique.

 

New York a été le port où arrivent plus de 60 % des migrants et le deuxième port le plus important fut La Nouvelle-Orléans.

Avec le temps, les lois d’immigration se firent plus restrictives parfois avec des attitudes racistes, lorsque d’autres ports d’entrée fonctionnèrent.

Par exemple, l’Acte d’exclusion des Chinois fut à l’origine de nombreuses souffrances pour des Asiatiques qui arrivaient de Chine en Californie, afin de travailler à la construction du chemin de fer, puis de devenir chercheurs d’or.

Les immigrés débarqués à New York, empruntaient ensuite le chemin de fer jusqu'à Buffalo et poursuivaient jusqu'à Chicago et San Francisco selon leurs ressources, mais beaucoup restaient dans leur port de débarquement par manque de moyens, surtout les familles.

Les villes du Nord, du Midwest connues pour leur grandes communautés allemandes et scandinaves comme Saint-Louis, Milwaukee ou Cincinnati accueillirent beaucoup de migrants après l'achèvement du canal Erié en 1825, un axe de communication entre la Nouvelle-Orléans, le Mississippi, l’Ohio et les Grands Lacs.

 

43 6          L’immigration américaine au 20ème siècle 

 

De 1900 aux années 1920, la politique en faveur de l'immigration adoptée par les États-Unis est symbolisée par l'ouverture d'Ellis Island en 1892 qui mettait en place un dispositif d'accueil des immigrés.

Le centre fédéral d’immigration d’Ellis Island fut moins utilisé comme tel, mais plutôt comme centre de détention par exemple pour des Italiens et des Japonais qui y furent internés, ainsi que des Américains d’origine germanique pendant la seconde guerre mondiale suspectés à tort d’être nazis.

 

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Aujourd’hui, rien qu’avec leur nom, plus de 100 millions d’Américains peuvent retrouver dans le musée installé dans les bâtiments historiques la trace de leurs ancêtres qui débarquèrent à Ellis Island.

Les immigrants rentrants aux Etats-Unis côté ouest arrivent pour la plupart par Angel Island Immigration Station qui était un poste d'immigration dans la baie de San Francisco et qui a fonctionné du 21 janvier 1910 au 5 novembre 1940, où les immigrants entrant aux États-Unis étaient détenus et interrogés.

 

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Angel Island est une île de la baie de San Francisco.

L'île était à l'origine un site de pêche et de chasse pour les Indiens Miwok de la côte, puis un refuge pour l'explorateur espagnol Juan Manuel de Ayala.

Plus tard, elle a été développée pour l’élevage de bétail, puis, à partir de la guerre civile, l'île a servi de poste de l'armée américaine.

Pendant la période du poste d'immigration de l'île, l'île abritait des centaines de milliers d'immigrants, la majorité venant de Chine, du Japon, d'Inde, du Mexique et des Philippines.

Le centre de détention était considéré comme idéal en raison de son emplacement isolé, ce qui permettait de contrôler très facilement les immigrants, de contenir les épidémies et d'appliquer les nouvelles lois sur l'immigration.

La station est inscrite au registre national des lieux historiques sous le titre Angel Island, US Immigration Station et elle est un monument historique national. La gare est ouverte au public en tant que musée.

Face à l'afflux d'immigrés, le gouvernement américain décida de suspendre l'Immigration aux États-Unis.

En 1905, pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, le volume d'immigrants dépassa le million de personnes en un an, le pic étant atteint en 1907 avec 1,3 million d'immigrants.

En 1907, une nouvelle loi sur l'immigration mettait à jour celle de 1882 et de 1891.

Elle augmenta la taxe d'entrée sur le territoire qui passa de 0,50 à 5 $.

Différentes personnes sont aussi ajoutées à la liste des exclus comme les « imbéciles », personnes faibles d'esprit, les enfants de moins de 17 ans non accompagnés et les personnes présentant après examen des problèmes mentaux ou physiques qui nuiraient à leur capacité de gagner leur vie.

On prévoyait également d'exclure tout homme n'ayant pas initialement 25 $ et toute femme n'ayant pas 15 $ en poche mais le projet a été retiré avant son adoption par le congrès.

 

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En 1917, une nouvelle loi est votée surnommée "Barred Zone Act" qui abroge et remplace l'Immigration Act de 1891, imposant un test d'alphabétisation à toute nouvelle personne qui souhaite s'installer aux États-Unis.

En 1921, le « Quota Emergency Act » est signé qui instaurait des quotas et qui limitait le nombre d’immigrants par pays : seul 3 % du nombre total d’immigrants en provenance d’un pays donné qui vivaient déjà aux États-Unis en 1910 est autorisé chaque année à s'installer aux États-Unis.

Le nombre de migrants passe ainsi de 900 000 en 1920 à 375 000 en 1921.

En 1924 une deuxième loi des quotas voit le jour, la « Johnson Reed Act » qui fait encore baisser le nombre d'admissions alors évalué à 150 000 et établissait les premières vraies restrictions à l’immigration et les immigrants durent passer de plus en plus par les ambassades et consulats de leur pays d’origine.

 

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En 1924, la « U.S. Border Patrol » avait été créée avec seulement deux agents pour contrôler plusieurs milliers de kilomètres de frontières avec le Mexique.

Elle compte aujourd'hui 19 887 agents, répartis le long des frontières canadienne et mexicaine mais contrôlant aussi les eaux territoriales de Floride et de Porto Rico, ce qui en fait l'une des plus importantes agences de police des États-Unis.

À partir des années 1930 et la montée du nazisme en Allemagne, le nombre d’immigrants constitués d’exilés juifs et d’opposants politiques va fortement augmenter aux Etats-Unis.

Au printemps 1939, le paquebot « Saint Louis » quitte le port de Hambourg en Allemagne pour rejoindre les États-Unis avec 937 passagers, en grande majorité des juifs allemands.

Mais seuls 29 sont admis et les 908 restants font le trajet retour dont 254 qui mourront par la suite dans des camps de concentration nazis.

L’année 1965 met fin à la politique des quotas d'immigration.

Un plafond numérique est mis en place par Lyndon Johnson qui constitue selon lui « la consécration du critère du mérite et la fin de la discrimination selon le pays d'origine ».

Les ressortissants sont admis selon sept catégories de visa encore en vigueur en 1990.

Pour le président Lyndon Johnson, au moment où il signe la loi d'abolition des quotas en bas de la statue de la Liberté en 1965, les États-Unis redeviennent une terre d'asile.

 

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L'immigration européenne est minoritaire, elle concerne 113 000 personnes en 1965 et 65 000 dix ans plus tard.

Ceci est dû à la nouvelle sélection pour les visas concernant les États-Unis mais aussi du fait que l'Europe connaît une plus grande prospérité économique.

Les Asiatiques constituent le groupe à la croissance la plus rapide notamment grâce au regroupement familial.

Les hispaniques représentent entre 1,5 et 3 millions de personnes en 1990 dont plus des deux tiers concentrés en Californie, à New York et dans l'État du Texas.

Les mesures restrictives de l'administration Clinton surtout vis-à-vis de l'immigration latino-américaine, concernent en premier lieu la frontière avec le Mexique symbolisant leur entrée clandestine aux États-Unis.

Dans le milieu des années 1990, les opérations « Hold the line » à El Paso et « Gatekeeper » à San Diego ont pour but le début d'une politique sécuritaire à la frontière sud ainsi que la fin d'une tolérance d’entrée et de sortie en vigueur depuis la délimitation de cette frontière.

Les routes migratoires et les lieux propices au passage à partir du Mexique se sont déplacés vers le désert de Sonora dans les États de l'Arizona et du Nouveau Mexique ainsi que dans l'arrière-pays désertique de la Californie.

Le nombre de morts à la frontière sud des États-Unis (la tortilla border) augmente rapidement d'année en année et la militarisation de cette frontière devient un sujet d'opposition pour les organisations de défense des migrants et de défense des Droits de l'Homme.

Cette politique a aussi un coût financier non négligeable car il faut acheter des terrains ou procéder à des expropriations pour construire le « mur de protection », recruter de nombreux agents et faire appel à des techniques de pointe (caméras à vision nocturne, détecteurs de mouvements, etc.).

En ce qui concerne les migrants sans papiers, il faut différencier ceux qui entrent sur le territoire américain sans visa et ceux qui dépassent la date d'échéance de leur titre.

Cela concernait plusieurs millions en 1970 et pourrait constituer plus de treize millions de nos jours.

Leur entrée dans les années 1970 se fait principalement par la frontière mexicaine.

Les politiques répressives n'ont fait qu'augmenter la demande de passeurs, un métier qui se professionnalise et qui rapporte de plus en plus à la frontière mexicaine.

Dans les années 1980, les États-Unis ont accueilli 7,3 millions d'immigrants et neuf millions dans les années 1990.

Aujourd'hui, moins de 10 % des immigrants sont d'origine européenne.

 

 

28 18                   L’immigration américaine au 21ème siècle 

 

                                                                 

 

Le président George W. Bush, étant issu d'une famille traditionnelle texane et a toujours aimé la culture mexicaine, préparait un programme de régularisation et un assouplissement des modalités migratoires pour les Mexicains au début de son mandat. 

Mais les attentats du 11 septembre 2001 et la volonté sécuritaire de la Maison-Blanche instaurent le début d'une politique strictement de sécurité aux frontières, empêchant la mise en place des accords prévus ou du moins préparés avec le Mexique. 
Le « Patriot Ac »t fut signé par George Bush le 26 octobre 2001. 
Il donne au procureur général des États-Unis le droit de renvoyer une personne si elle se trouve qu'elle est terroriste ou s'il la soupçonne de terrorisme.

Immédiatement après les attentats du 11 septembre, le gouvernement lança un vaste programme d'arrestation dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. 
L' « Immigration and Naturalization Service » transmet une liste de noms de 314 000 immigrés aux forces de police et du FBI, mettant l'accent en particulier sur les immigrés en situation irrégulière provenant de pays arabes ou/et musulmans. 

En dépit de mesures sécuritaires, le nombre de personnes sans statut légal aux États-Unis est resté au-dessus des 11,5 millions avec près de 7 millions de Mexicains. 
Parallèlement, entre 1995 et 2005, le nombre de morts à la frontière a triplé, avec près de 4 000 migrants latinos qui ont perdu la vie.


D'après le rapport de 2005 du Centre d'étude de l'immigration intitulé « Last five years highest immigration in history », en cinq ans, de 2000 à 2005, 8 millions de clandestins ont franchi les frontières américaines. 


Ce rythme est 2,5 fois supérieur à la grande vague d'immigration européenne de 1910. Ce qui représente un million de personnes par an. 

Sur ce million d'immigrants, un tiers environ parvient à rester sur le territoire des États-Unis, les deux tiers restant sont paraît-il, appréhendés et renvoyés de l'autre côté de la frontière mexicaine. 
Sur la même période, 35,2 millions d'immigrants ce qui représente 11,7 % de la population totale du pays, vivent aux États-Unis de manière légale ou illégale.

Les Hispaniques constituent aujourd’hui 15 % de la population des Etats-Unis (on en prévoit 25 % en 2050). 
Les populations en provenance de Porto-Rico et de la République dominicaine sont concentrées à New York et dans le New Jersey, tandis que les Cubains vivent en Floride.
Au recensement de 2006, on compte 28 339 354 de personnes originaires du Mexique, 3 987 947 de Porto-Rico, 1 520 276 de Cuba, 1 371 666 du Salvador, 1 217 225 de République dominicaine et 1 141 675 d’Espagne. 
Les Guatemaltèques et Colombiens sont moins d’un million.

 

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Sous la présidence de Barack Obama, entre 2009 et 2014, 2,5 millions de personnes ont été expulsées des États-Unis, plus que durant l'ensemble du 20ème siècle et le budget en 2016 consacré aux contrôles des frontières et à l'immigration était de 41,2 milliards de dollars. 
S'il est favorable au renforcement des contrôles à la frontière mexicaine, Barack Obama défend une régularisation des immigrés clandestins déjà présents auxquels il envisage l'octroi d’une pièce d’identité. 

Le 20 novembre 2014, dans une allocution télévisée à la Maison Blanche, le Président Barack Obama annonce une action différée qui permettrait à environ 45 % des immigrants illégaux de rester aux États-Unis avec jusqu'à 3,7 millions de personnes sans papiers ou qui ont résidé légalement dans le pays depuis au moins cinq ans, sont éligibles à cette décision.

Depuis 1989, date de l'adoption du traité de l'ALENA avec le Canada et le Mexique, les États-Unis ont renforcé leur frontière avec le Mexique. 
1 132 km de tronçons de mur, de surveillance électronique et de barrières anti-véhicules ferment la « linea », qui s'étend sur 3 140 kilomètres. 
Entre Tijuana et San Diego, la clôture se dresse même dans l'océan.

Entre 2001 et 2017, les États-Unis ont dépensé plus de 100 milliards de dollars dans la militarisation de leur frontière avec le Mexique. Cette militarisation a créé un nouveau marché pour les cartels. 
Tous les candidats à l'immigration doivent désormais payer les cartels, sous peine de s'exposer à un risque de mort. 
Certains migrants sont aussi contraints de transporter de la drogue comme droit de passage. 
De 2001 à 2017, le nombre de migrants morts en traversant le désert est estimé à plus de 6 000.

Environ deux tiers des arrestations de personnes sans-papiers aux États-Unis se produisent au Texas où se trouvent la plupart des centres de détention pour migrants des États-Unis. 

 

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En 2017, après son investiture, le président Donald Trump signa des décrets visant à limiter l'immigration pour les personnes considérées comme musulmanes. Il interdit notamment l'entrée des réfugiés syriens sur le territoire américain.

En 2021, Le président Joe Biden a accepté d’augmenter la limite légale de réfugiés admis chaque année aux États-Unis. Les États-Unis pourraient accueillir 62 500 réfugiés. Mais cet objectif n’a pas été atteint.
Ce quota était fixé à 15 000 admissions annuelles par son prédécesseur Donald Trump.
Le système d’accueil des réfugiés est géré séparément de celui des demandeurs d’asile. Les réfugiés passent les contrôles de l’immigration américaine avant d’entrer sur le sol américain, contrairement aux demandeurs d’asile.


                                                                Quelques chiffres :            

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Entre 1819 et 1840 environ 743 000 immigrés arrivent aux États-Unis. 
Parmi eux plus de 80 % d'Irlandais soit 335 000, d'Allemands soit 155 000 et de Britanniques soit 103 000. 
La ruée vers l'or de 1848 (the forty-eighters) en Californie favorisa l'immigration de dizaines de milliers de personnes d'Europe et majoritairement des Français, de Hawaï, de Chine, d’Australie, du Mexique etc… 

Puis entre 1840 et 1860 plus de 4 millions d'Européens sont arrivés aux États-Unis dont 75 % d'entre eux venaient d'Irlande et d'Allemagne. 

Entre 1841 et 1850 : 781 000 Irlandais, 434 000 Allemands, 255 000 Britanniques, 77 000 Français rejoignent les États-Unis. 

Entre 1850 et 1860 : 951 000 Allemands, 914 000 Irlandais, 317 000 Britanniques, 76 000 Français. 

En 1850 le nombre de personnes aux USA nées à l'étranger étaient de
 2 200 000 et passe en 1860 à plus de 4 000 000. 

Après 1854 les Allemands formèrent le plus important groupe d'immigrés jusqu'en 1890. 
En effet, de 1881 à 1890, 1 400 000 Allemands arrivèrent aux États-Unis soit un tiers de l'immigration totale européenne. 
L'apogée de ces entrées fut l'année 1882 avec 250 000 personnes. 
80 % d'entre eux s'établissent dans le quart Nord-Est du pays. 
En 1900, les Allemands formaient le groupe le plus important d'étrangers dans les États de Californie, Texas, Wisconsin, Kansas, Missouri, New Jersey, New York et 20 autres États. 
Seuls les Irlandais les dépassaient en nombre à Boston et Philadelphie. 

En 1860, les immigrés forment la majorité de la population dans les villes de New York, San Francisco, La Nouvelle-Orléans et Chicago. 

En 1862, la Homestead Act joue un très grand rôle dans la conquête de l'Ouest américain en favorisant l'immigration et l'occupation du sol. 

 

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A cette époque, le pays connaît une extraordinaire croissance démographique liée à l'immigration avec une population de 31 millions d'habitants en 1860, de 62 millions d'habitants en 1890, de 75 millions d'habitants en 1900 et de 
105 millions d'habitants en 1920. 
En 1890, pour la première fois, arrivèrent aux États-Unis autant de Latins et de Slaves que de Britanniques, de Scandinaves et de Germaniques.

Pour maintenir les salaires le plus bas possible, les patrons américains faisaient pression sur les responsables politiques pour que ceux-ci favorisent l'immigration et ainsi placent les travailleurs en concurrence permanente pour les emplois existants. 
Tous ces nouveaux venus sont réputés voler des emplois aux Américains. 

Les Américains voient les Irlandais comme des gens sournois et violents, les Français et les Italiens cherchant à imposer leur foi catholique, les Chinois de se livrer à des rites étranges.

Quand l’année 1882 marqua le début des lois anti-immigration, les portes du Far West se fermeront.
En effet, le 3 août 1882 a été voté le premier « Immigration Act » qui imposa une taxe de 0,50 $ par immigrant. 
L'argent récolté devait servir à payer les frais de régularisation et de paperasse de l'immigrant. Cette loi a aussi donné le pouvoir aux autorités de refuser l'entrée aux personnes jugées indésirables. 
Cet argent a aussi servi à payer les agents de l'immigration et les organismes fédéraux indépendants d'immigration et la loi a été complétée par celle de 1891 qui établissait la supervision fédérale de l'immigration et renforça les dispositifs relatifs à l'exclusion des personnes indésirables.

 

                                                                           

 


7 jpg        LES 10 villes américaines les plus cosmopolites 


ayant le pourcentage le plus élevé d'immigrés, c'est-à-dire de personnes nées en dehors des États-Unis (Chiffres valables pour 2010) :

 

Miami : 36,92 %
San José : 36,31 %
Los Angeles : 34,28 %
San Francisco : 29,50 %
New York : 28,10 %
San Diego : 22,64 %
Riverside : 22,04 %
Las Vegas, 21,81 %
Houston : 21,39 %
Washington : 20,23 %


  La « bouffe » américaine à la « sauce » allemande !   

 

En 1910, un américain sur quatre ayant des parents nés hors-Amérique est originaire d'Allemagne.
Ces migrants allemands ont emmené avec eux aux Etats-Unis leur savoir-faire et leurs traditions. Parmi elles il y a la tradition culinaire : 

 

Weck    - Le Hamburger : ce sandwich veut dire galette "de Hambourg". 


Il est courant en Allemagne de nommer les spécialités culinaires selon leur ville d'origine. Le Berliner (beignet fourré de confiture), le Frankfurter (saucisse) et le Bremer (sorte de pain au poisson), respectivement originaires de Berlin, Francfort-sur-le-Main et Brême.
La recette du hamburger a probablement été importée aux États-Unis par des immigrés allemands vers le milieu du 19ème siècle. Il s'agissait à l'origine d'un steak servi avec un accompagnement de sauces.

Hamb     - Le Beef on weck : un sandwich au rosbif new-yorkais inventé par un boulanger allemand.

L'origine de ce sandwich remonte à la fin du 19ème siècle. 
Il était notamment vendu avec succès sur un stand tenu par Jacob Roesch sur un marché de Buffalo. 
Trois générations plus tard, Charlie Roesch continue à commercialiser le Beef on weck dans une boutique ouverte depuis 1914 et tenue auparavant par son grand-père puis son père.
William Wahr, un boulanger immigré d'origine allemande, de la Forêt noire dans le Souabe et établi à Buffalo, aurait créé le Beef on weck en transformant le Schwäbische Seele, une baguette recouverte de sel et de graines de carvi fabriquée dans le Souabe, en une petite version ronde, adaptée aux tavernes et  nommée le kummelweck. 

 

Hot      - Le Hot-dog : un descendant des saucisses de Francfort. 


À la base, c'est une saucisse grillée servie sur un pain avec de la moutarde douce et de la choucroute. 
Il est difficile de déterminer l'origine exacte du sandwich mais on sait que la recette de la saucisse de Francfort (frankfurter) a été apportée aux États-Unis par les immigrants allemands.
L'origine la plus probable est Charles L. Feltman, un immigrant allemand, boulanger à Brooklyn à New York, qui a eu en 1867 l'idée de faire fabriquer un chariot mobile lui permettant de griller des saucisses qu'il servait dans un pain à Coney Island. 
En 1871, il y loue une parcelle de terrain pour ouvrir son premier restaurant, le Feltman's Ocean Pavilion. À sa mort, en 1910, Feltman servait jusqu'à 40 000 hot-dogs par jour (appelés « red hots ») dans ses neuf restaurants et il possédait un cinéma en plein air, un hôtel et divers pavillons, des manèges et un roller coaster. 

 

Bretz       - Le Bretzel (ou Pretzel) 


À la fin du 18ème siècle, les immigrants du sud de l’Allemagne, de l’Alsace et de la Suisse allemande ont introduit le bretzel en Amérique du Nord. 
Les immigrants sont devenus connus sous le nom de Néerlandais de Pennsylvanie et, avec le temps, de nombreuses boulangeries de bretzels artisanales ont peuplé la campagne centrale de la Pennsylvanie et la popularité du bretzel s'est répandue.
Au 20ème siècle, les bretzels sont devenues populaires dans d’autres régions des États-Unis. 
Des villes comme Philadelphie, Chicago et New York sont devenues réputées pour leurs bretzels moelleux vendues par des vendeurs ambulants au coin des rues dans des vitrines en bois.

 

Pank        - Le pancake est un genre de crêpe épaisse descendant du "Pfannkuchen allemand.

 

            Bud jpg          - Différentes bières dont la Budweiser (Anheuser-Busch) est brassée à Saint-Louis depuis 1852 par des Allemands.

 

- Les vignes de Riesling ont été implantées par des Allemands d’abord dans l'est du pays …….

 


                                                                                                                                                  A suivre :

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                                                                                                                                      LES ETATS-UNIS 
                                                                  PAYS D’IMMIGRATION ET DE METISSAGE 

                                                                                         3ème PARTIE 

 

 


 

Date de dernière mise à jour : 18/02/2024