1 BLACK COWBOYS
ARTICLE DE ROLAND ROTH
Au 19ème siècle, aux États-Unis, la majorité des Noirs sont des esclaves qui constituent une main-d'œuvre très rentable en travaillant dans les domaines de la canne à sucre, du tabac, du coton ou encore dans les mines d’or.
En 1860, l’élection à la présidence d’Abraham Lincoln, qui est un défenseur actif et résolu de l’abolition de l’esclavage, déclenche une violente réaction entre les États du Nord et du Sud qui déchirait le pays pendant quatre ans, de 1861 à 1865, lors du conflit civil de la guerre de Sécession.
À la fin de ce conflit, tous les esclaves noirs, environ 4 millions, sont émancipés et se retrouvent libres mais très peu d’affranchis qui n’ont aucun moyen de subsistance, peuvent se permettre d’acheter un lopin de terre à cultiver ou leur propre ferme.
Certains se tournent aussi vers leurs anciens maîtres pour travailler contre un salaire de misère.
Beaucoup d’entre eux décident alors de tenter leur chance et partir vers l’Ouest, le Far West.
Outre le travail de la terre et de l’élevage, l’Ouest offre un autre débouché aux Afro-Américains en s’engageant comme soldat afin d’avoir un emploi rémunéré où l’on bénéficie de trois repas par jour et d’un cheval.
Quatre unités noires ont en effet été créées après la Guerre de Sécession. Envoyées à l’Ouest, elles sont chargées par le gouvernement fédéral de déloger les Amérindiens de leurs terres, y compris par les armes.
Ces soldats noirs, que l’on a baptisé les « Buffalo Soldiers » ont été immortalisés dans une célèbre chanson de Bob Marley.
Voir mon article : Buffalo Soldiers
Mais le « Homestead Act », la loi signée par Abraham Lincoln, permettait à ceux pouvant justifier de l’occupation d’un terrain depuis cinq ans d’en revendiquer la propriété.
Autour des années 1880, environ 40.000 Afro-Américains fuient les discriminations des États du Sud, terrorisés par le Ku Klu Klan, pour tenter leur chance en s’installant dans l’Oklahoma, le Kansas ou le Colorado et d’autres états, des États moins ségrégationnistes à l’époque que les autres.
Mais le rêve de liberté tourne vite au cauchemar car contrairement à leur rêve, les conditions d’installation sont rudes et les premiers pionniers noirs vivent dans des sortes de terriers et cabanes et subissent la chaleur, le froid, les orages, les insectes et les Indiens...
Malgré tout, des villes « noires » se construisent comme la plus célèbre d’entre-elles : Nicodemus au Kansas.
voir mon article : Nicodemus
Le Far West compte bien d’autres héros noirs oubliés comme Mary Fields qui fut la première femme noire à conduire une diligence postale ; Bass Reeves qui était l’un des premiers hommes noirs à obtenir le titre de Marshall.
voir mon article : Bass Reeves
ou encore James Beckwourth, ce mulâtre né esclave qui est devenu trappeur dans les Rocheuses en traquant les castors, les loutres et les visons.
voir mon article : James Beckwourth
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Tous ces pionniers partis vers l’Ouest (Blancs ou Noirs) recherchaient surtout l’aventure et la richesse mais les affranchis noirs voulaient surtout gagner bien plus : la liberté.
Dans ces vastes plaines, de nombreux Afro-Américains se tournent vers des métiers difficiles au bas de la hiérarchie sociale et vers une vie
d’aventures dont celui de... Cowboy !
En 1875, un cow-boy sur quatre était noir !
En effet, des recherches menées par la « Smithsonian Institution » en 2017 ont révélé que 25 % des cowboys de l'Ouest américain étaient afro-américains.
A la fin du 19ème siècle, 45% des cowboys représentaient des noirs, mexicains, métis ou indiens.
L’histoire oubliée du cowboy (garçon-vacher) noir est peu à peu révélée grâce aux travaux d’historiens, d’universitaires et d’organisations à but non lucratif, mais beaucoup d’experts pensent que l’histoire des cowboys noirs n’est toujours pas décrite avec précision et n’est toujours pas suffisamment connue et enseignée.
Ces cowboys Afro-Américains furent longtemps éclipsés de l’histoire mais retrouvent peu à peu leur place dans le récit de la conquête de l’Ouest.
Pour évoquer la conquête de l’Ouest on parle souvent des personnages historiques comme Davy Crockett, Wild Bill Hickok et Calamity Jane, Buffalo Bill, Billy the Kid, Jesse James, les frères Dalton... mais jamais de noms comme Nat Love, Bill Pickett ou Jesse Stahl ….
Dans cet univers peuplé de cowboys et d’Indiens, les Afro-Américains, ignorés par Hollywood, ont pourtant joué un rôle de premier plan.
Au fil du temps, la culture a effacé les cowboys noirs du milieu western, créant une image trompeuse du vieil ouest peuplé d'hommes blancs à cheval, chevauchant dans les prairies solitaires.
Parmi les premiers cowboys de couleur, " bruns ou noirs ", on trouve les Egyptiens !
Les bovins décrits ou représentés dans l’Egypte antique pourraient être issus de la domestication de l’aurochs sauvage.
Ces premiers bovins auraient été domestiqués vers 4800 avant J.C., dans l'oasis du Fayoum ou Al-Fayoum, une dépression (-36 m) dans le désert situé immédiatement à l'ouest du Nil, au sud du Caire.
Suite à la désertification du Sahara, les populations de la région et leurs bovins domestiqués ont migrés sur les bords du
Nil.
Dans cette vallée du Nil, l’élevage qui s’y est développé permettait de disposer d’une ressource permanente de viandes et devenait une activité économique très rentable.
La conduite de troupeaux bovins avait atteint la perfection dans l’Egypte antique que l’on peut voir d’ailleurs sur les gravures des temples.
Peinture de tombeau égyptien antique montrant l'élevage du bétail
L’herbe pour les élevages de bovins n’était disponible loin du Nil qu’à la belle saison et les troupeaux transhumaient en hiver vers les terres marécageuses du nord où ils étaient gardés par des « hommes des marais », on dirait de nos jours : des cowboys.
L'histoire des cowboys noirs remonte aussi jusqu'à la colonie espagnole d'Hispaniola dans les années 1500.
Dans cette colonie espagnole à l’époque, de nombreux noirs y étaient réduits en esclavage. Mais beaucoup se sont également échappés et ont été accueillis par des tribus amérindiennes.
Les cowboys noirs de l'Ouest américain se rencontraient surtout sur les pistes de convois de bétail des années 1860 aux années 1880 et un pourcentage substantiel dans le reste de l'industrie de l'élevage qu’on a estimé à au moins 5000 travailleurs selon les dernières recherches.
Personne ne sait exactement combien il y avait de cowboys, mais sûrement des milliers de cowboys noirs dans l'Amérique du 19ème siècle.
La majorité d'entre eux étaient des cowboys ordinaires cherchant à échapper à la violence raciale mais certains d'entre eux étaient des cowboys exceptionnels.
Les Vaqueros, les Amérindiens, les immigrants chinois, les Afro-Américains et les Américains européens ont tous contribué au développement de l'Ouest américain.
Les ranchs du Texas profitent de l’explosion du marché de la viande aux États-Unis. Le travail des vachers ou cowboys était de convoyer des troupeaux de milliers de bêtes à travers le Kansas et les Territoires Indiens, le futur état de l’Oklahoma, pour rejoindre les villes reliées au réseau ferroviaire comme Abilene ou Dodge City. Le bétail est ensuite acheminé par train jusqu'aux abattoirs de Chicago.
Nombreux sont donc les Afro-Américains qui choisissent de tenter leur chance dans les ranchs du Texas en devenant cowboys.
Un certain nombre d'estimations d'historiens estiment que sur les quelques 35 000 cowboys de l'époque au 19ème siècle, environ 6 000 à 9 000 étaient noirs.
Ils ont aussi travaillé comme cuisiniers de piste, wranglers et bronco busters.
Certains chassaient le gibier, chantaient, jouaient d'un instrument sur la piste ou accomplissaient d'autres tâches pour les éleveurs blancs.
Pour les cowboys noirs, ce n'était pas le paradis, mais c'était souvent mieux que le dur racisme à l'est du Mississippi et quand on a faim et soif.
Le portrait typique d'un cowboy représente celui-ci avec un chapeau, un gilet, une chemise à manches longues, des poignets en cuir, des chaps et un pantalon en fourrure. Son étui de pistolet est sur ses genoux et il a un bandana noué autour du cou.
Généralement d'anciens esclaves ou nés dans des familles d'anciens esclaves avaient des compétences dans la manipulation du bétail et se sont dirigés vers l'Ouest américain suite aussi à la discrimination qui persiste également dans l’industries de l'époque.
Après la guerre de Sécession et la reconstruction du Sud, les esclaves libérés se sont toujours vu refuser l’accession à la propriété et d'autres droits dans de nombreux États.
Environ 20 000 exodusters (Exodusters est le nom donné aux afro-américains qui ont migré à partir des États le long du Mississippi vers le Kansas en 1879. C'est la première migration générale des noirs à la suite de la Guerre de Sécession), se sont dirigés vers l'ouest entre 1879 et 1884, avec de plus petites migrations vers d'autres États de l’ouest.
Beaucoup ont été formés par des vaqueros mexicains, des Amérindiens éleveurs de bétail ou leurs anciens maîtres.
Ils ont ensuite travaillé comme ouvriers de ranch pour des salaires égaux ou moindres à ceux de leurs homologues blancs.
Les hommes noirs, généralement d'anciens esclaves, enfants d'esclaves ou travaillant dans des plantations et des fermes, ont souvent été affectés aux travaux de cuisine et aux écuries.
Les menus de piste des chefs noirs comprenaient des biscuits, de la viande de vache et du bœuf, de la mélasse et du café.
Dès 1770, la réglementation en Louisiane exigeait deux esclaves pour gérer 100 têtes de bétail.
À Antebellum Texas, les éleveurs blancs appelaient les travailleurs blancs des «cow hands» et les Noirs étaient désignés «cow boys» (péjoratif).
Avant l'abolition de l'esclavage, le commerce du bétail offrait une grande liberté relative aux cowboys esclaves qui obtenaient des armes à feu, souvent laissés seuls à cheval pendant de longues périodes et censés revenir.
Les convoyeurs de bétail noirs libres conduisaient le bétail du Kansas vers des régions comme les Dakotas et le Canada ainsi que le Nouveau-Mexique, l'Arizona, la Californie et l'Oregon.
Au fur et à mesure que ces régions devenaient plus peuplées avec des réseaux de transport plus pratiques, l'ère de l'élevage de bétail migrant a pris fin.
La vie sociale le long des trails pouvait être égalitaire, avec des vachers blancs et noirs partageant les mêmes dortoirs, tentes et couvertures.
Ces travailleurs itinérants, menant une migration de bétail, étaient généralement mal payés à l'époque, un peu mieux dans les États du nord.
Le salaire était généralement négocié par course, avec de grandes différences entre les courses et parmi les embauches.
Les cowboys mexicains étaient souvent moins bien payés (moins 30%) que les blancs, mais les Noirs semblaient être payés pour leur travail autant que leurs homologues blancs mais les cowboys noirs atteignaient rarement un rang supérieur à celui de cuisinier de piste car les hommes blancs pouvaient refuser de respecter l'autorité d'un chef de piste noir.
En règle générale, les cowboys afro-américains avaient plus d'un devoir en étant aussi chasseur de chevreuil et de dindon sauvage, se produisant le long des pistes en chantant ou en jouant d'un instrument de musique.
Certains cowboys noirs remplissaient également un rôle d'infirmier, de garde du corps et de transporteur d'argent pour les éleveurs blancs.
Privés d'opportunités de devenir contremaître ou chef de piste, de nombreux vachers noirs formaient des homologues blancs, d'autres s'installant sur des terres avec leur propre bétail.
Les cowboys noirs devaient travailler plus dur et travailler plus d'heures notamment pour effectuer des travaux supplémentaires, tels que la lessive, l'analyse de l'eau des cours d'eau, les quarts de garde tard dans la nuit et à prendre des chevaux les moins dociles.
L'intégration était plutôt très difficile. Les saloons étaient généralement séparés, les blancs et les noirs pouvaient se rencontrer au milieu, mais les restaurants étaient socialement réglementés.
Les cowboys noirs en itinérance ne pouvaient pas s’assoir dans les restaurants de la ville qui n’avaient pas d’établissements réservés aux Noirs, obligeant les hommes noirs à commander de la nourriture à la porte arrière du restaurant.
La plupart d’entre eux achetaient de la nourriture et la préparaient eux-mêmes sur la piste.
Les hommes noirs étaient purement et simplement bannis des bordels, mais bienvenus dans les salles de jeux.
Mais être un cowboy était l'une des rares façons dont les hommes afro-américains et certaines femmes pouvaient obtenir l'autonomie et la liberté au 19ème siècle car de nombreux d’entre eux avaient acquis des compétences très utiles pour l'industrie du bétail pendant qu'ils étaient réduits en esclavage.
Les vaqueros étaient les premiers cowboys de l'Ouest américain et leurs compétences ont transformé l'industrie bovine en particulier en Californie.
Les cowboys noirs ont appris le mode de vie de leurs homologues vaqueros mexicains ou espagnols, leurs anciens maîtres d'esclaves ou des éleveurs de bétail amérindiens.
Les hommes afro-américains étaient appelés péjorativement «cowboys» «garçons», quel que soit leur âge.
Les problèmes raciaux répandus dans le Nord et le Sud ont également eu un impact sur l'Ouest américain.
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AU TEXAS
La culture et les traditions des cowboys américains ont des racines profondes dans l'histoire des « Black Texans ».
Dès 1825, 25% de la population du Texas était réduite en esclavage.
L'élevage du bétail dans ce qui allait devenir le « Lone Star State » reposait fortement sur le travail de sa population asservie, les Afro-Américains, qui vont devenir les vachers les plus qualifiés.
L'essor de l'industrie du bœuf au Texas a permis, malgré la discrimination, aux Noirs d’être les premiers travailleurs essentiels de l’état.
L'introduction de clôtures en fil de fer barbelé à la fin des années 1870 a diminué le besoin de vachers.
Ce changement a donné naissance au rodéo où des hommes et quelques femmes se sont affrontés pour montrer leurs compétences.
Des organisations comme la « Black Professional Cowboys and Cowgirls Association » à Crosby au Texas et le « Black Cowboy Museum » à Rosenberg ont travaillé pour éduquer les Américains sur la diversité du patrimoine western.
Les cowboys noirs étaient à l’époque plus nombreux que les blancs au Texas.
Un texan noir célèbre et pourtant pas connu fut Bill Pickett ! (voir sa bio ci-dessous)
William "Bill" Pickett, né au Texas, fut la première star américaine noire du rodéo, a été intronisé au « Rodéo Hall Of Fame » en 1972 et il est honoré avec le « Bill Pickett Invitational Rodeo », le rodéo entièrement noir le plus ancien du pays qui parcourt des villes comme Denver, Los Angeles et Fort Worth.
Pendant la guerre civile, beaucoup de Texans blancs qui ont combattu pendant la guerre ont confié aux esclaves l'entretien de leurs terres et de leurs troupeaux de bétail.
Cela signifiait que les esclaves développaient des compétences inestimables pour l'industrie bovine du Texas dans l'après-guerre.
Après la guerre civile, de nombreux esclaves affranchis furent embauchés pour aider à rassembler le bétail.
Les ranchs à l’est de la rivière Trinity, au Texas, comptaient souvent des équipages entièrement noirs,
Mais la discrimination était plus courante dans les villes que dans les grandes plaines où tout le monde essayait juste de survivre.
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EN OREGON
L'histoire des cowboys afro-américains dans l'Oregon commence dans l'état assez tardivement.
Il n'y avait presque pas de cowboys noirs dans l'Oregon au 19ème siècle et seulement quelques-uns au 20ème siècle, lorsque les cowboys sont devenus des personnages de divertissement.
Peu de cow-boys noirs ont vécu et travaillé dans l'état jusqu'à ce que le rôle traditionnel du cowboy ait changé en contraste énorme avec d'autres États frontaliers où les Noirs ont joué un rôle important dans la colonisation de la terre et la participation à des rodéos.
Tout au long de la seconde moitié du 19ème siècle, la croissance de la population noire de l'Oregon a été limitée par des politiques d'exclusion à l'échelle de l'État et par une réticence à accorder des droits civils aux minorités raciales.
En conséquence, il y avait à peine plus d'un millier de Noirs dans l'État de l’Oregon avec un nombre restreint d'Afro-Américains qui vivaient dans les zones rurales.
En 1870, 44 % de la population noire vivait à Portland et en 1900 ce nombre avait atteint 70 %.
Les sentiments anti noirs dans l'isolement de l'Oregon rural étaient très forts et les quelques Noirs qui vivaient en dehors des villes travaillaient principalement comme commerçants ou comme serviteurs de familles blanches.
Dès le début du 20ème siècle, la transformation du cowboy en une figure de divertissement a ouvert de nouvelles possibilités aux Afro-Américains de participer à des courses de chevaux, rodéos et la monte de taureaux et à des activités moins glorieuses comme des bagarres et de mauvais coups.
Les cowboys noirs étaient toujours soumis à un traitement raciste mais ils avaient la possibilité de démontrer leur talent à cheval.
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RODEOS ET COWBOYS NOIRS
A l’Est du pays, des romans populaires à fort tirage inventent des figures de "héros de la Frontière", des cowboys ou des trappeurs, toujours incarnés par des blancs.
Les spectacles de rodéos mettent l’Ouest américain en scène et placent les cowboys et les natifs américains au centre d’une culture du cheval qui exclut les Afro-américains relégués au second plan et ramenés à leur seul passé d’esclaves.
Popularisés à travers les États-Unis en 1873 par Buffalo Bill Cody, les spectacles du Far West ont présenté les compétences et les personnages de l'ouest américain sous la forme d'un spectacle itinérant comprenant du rodéo, des danses amérindiennes, du tir, des compétitions équestres etc...
Parmi ces spectacles itinérants, le cowboy afro-américain Jesse Stahl était célèbre pour son équitation, un aspect déterminant des rodéos.
Le racisme était courant dans les compétitions de rodéos.
Les cavaliers noirs de rodéo étaient comparés à des animaux avec des surnoms reflétant des animaux africains.
En réponse à leur traitement et aux « lois Jim Crow », les cowboys noirs se sont regroupés plus tard sous le nom de « Southwestern Coloured Cowboys' Association » avec un grand nombre de cowboys afro-américains ayant participé aux communautés rurales le long du Texas.
Une grande star du rodéo de couleur fut Bill Pickett.
Le rodéo le plus célèbre de l'Oregon, le Pendleton Round-Up a commencé en 1910 et a inclus des concurrents afro-américains dès le début.
Suite à la résurgence du racisme anti noir dans l'Oregon dans les années 1920 et à l'urbanisation croissante de la population noire, il y a eu une forte baisse du nombre de concurrents noirs dans les rodéos.
Il n'y a plus aucune candidature noire au rodéo à Pendleton après 1920.
L' « Arizona Black Rodeo » célèbre les traditions de la culture noire western.
Le rodéo se déroule à Chandler en Arizona.
Au cours des 90 dernières années, le Houston Livestock Show and Rodeo (HLSR) a été un événement marquant pour le divertissement de rodéo et l'industrie de l'élevage au Texas.
Salué comme la plus grande vitrine de l'élevage au monde, il accueille des milliers d'exposants, de concurrents et de fans de tous âges et de toutes régions.
En 1993, 50 « Houstoniens » noirs se sont unis pour créer le Comité du patrimoine noir du HLSR afin d'honorer les contributions des pionniers western noirs et de servir la communauté de Houston.
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BLACK COWBOYS : 2ème PARTIE. cliquez
Date de dernière mise à jour : 26/04/2024